La Petite Mort

La petite mort a beaucoup de choses à apprendre: communiquer avec le Grand Tout, tuer les gens proprement, se faire des amis à l'école... Un enfant presque comme les autres en somme si ce n'est sa lourde hérédité.

Délicieusement cynique! J'adore!

Être la faucheuse, c'est pas évident tous les jours. Surtout quand on souhaite devenir fleuriste. Parce que s'occuper de fleurs c'est quand même beaucoup plus sympa que d'aller faucher les âmes des gens qui viennent de mourir.
On découvre ici la Petite Mort, en plein apprentissage pour devenir un jour le successeur de Papa Mort.
J'ai adoré l'univers dépeint par Davy Mourier dans cette BD humoristique, qui nous fait voir un oeil différent sur la mort et ce qui l'entoure !

Une bande dessinée cruelle et jubilatoire sur la mort, grand tabou de notre société. Papa mort et maman mort élèvent petite mort qui est destiné à être faucheuse pour le grand tout. Pour ce petit garçon en pleine non vie qui souhaite être fleuriste, les choses ne sont pas faciles car il va à l'école... et entre la jolie Aude qui ne veut pas être son amoureuse, le copain qui va mourir, ses cours de fauche imaginaire et son chat.... sa non vie devient compliquée

J'ai enfin lu la Petite mort, l'histoire de cette créature enfant qui, un jour, devra faucher comme papa mais qui, en attendant, va à l'école.
Et quel humour ! Chaque gag est parfaitement bien mené, l'humour souvent noir va jusqu'au bout de la blague et le rire est au rendez-vous tout au long de la lecture. Dommage que la réalité augmentée ne soit plus disponible mais cela n'enlève en rien la grande qualité de cette oeuvre dont je vous conseille vivement la lecture !
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Comme presque tout achat de livres, il y a toujours une petite histoire derrière, un quelque chose qui a fait que vous avez mis la main au portefeuille et cette BD n'y échappe pas. J'étais à la Fnac avec super-chéri, lui dans le rayon « prix BD de la Fnac » (ou un truc qui y ressemble) et moi dans le rayon BD, tout simplement. Je suis tombée sur La petite mort, j'ai commencé à feuilleter et j'ai trouvé ça drôle. Voulant faire partager ce moment lol à l'homme, je lui envoie un texto pour lui dire de venir voir cette petite merveille. Surprise, il m'a rejointe avec la même BD entre les mains. C'était le prétexte parfait pour l'acheter :

" - Whoua trop bien tu lisais la même chose que moi, on est trop synchro !

-Ouais je sais, j'aime bien Davy Mourier.

-On devrait se l'acheter, c'est un signe.

-Mais ça va encore nous coûter des sous !

-Ouais mais c'est du Davy Mourier, c'est trop bien et en plus, t'as vu ce gag avec les Témoins de Jéhovah? C'est drôle ! Allez, vient on achète, en plus il y a presque personne aux caisses. "

Voilà comment j'ai fait craquer l'homme-presque-parfait pour avoir ce petit chef-d'oeuvre, digne d'une grande manipulatrice ! (casse-dédi à ceux qui reconnaîtront la référence ;) )

Vous l'aurez compris, La petite mort, c'est drôle et je vais essayer de taper une chronique assez objective même si je suis déjà tombée sous le charme.

La petite mort est en âge de faire sa première rentrée des classes (chez les humains), mais également d'apprendre à faucher, avec son père comme professeur. Elle a commencé en fauchant l'imaginaire, car tout être humain perd normalement l'innocence avant de perdre la vie et donc il est plus facile de tuer l'imaginaire qu'un être humain. Morts vidéo-ludiques avec Super Mario Bross (Super Nario Bros dans la BD) et fauchage de l'imaginaire avec Kenny dans South Park seront ses toutes premières expériences, entre autre, jusqu'à obtenir son permis de fauche accompagnée.

A l'école, elle tente de s'intégrer au groupe, mais elle n'est pas trop acceptée, en dehors d'un petit garçon qui doit bientôt mourir, mais la petite mort refuse de mélanger boulot et amitié, il faut tout de même garder une limite.

Découpée par plusieurs pages de pubs du style « Hello Kittu » avec Mr. Poulpe en guest, Porc-Kémon : envoyez-les tous à l'abattoir, Waldos : Au bon coin-coin des burgers ou la pub de la Vache qui frit : le meilleur des êtres humains, vous l'aurez compris, l'humour noir et le cynisme dominent dans cette BD, bref tout pour plaire.

D'ailleurs la petite mort a eu un chat, mais le chat rote. Alors, elle l'a appelé Sephi, parce que Sephi rote. Saisissez la référence (un bisous si vous avez compris).

Quand aux graphismes, minimalistes avec des personnages dont les expressions passent majoritairement par les yeux, ils se détachent parfaitement avec un trait plutôt épais. le style en noir et blanc, proche du cartoon correspond très bien avec l'humour de la BD.

Alors, évidemment moi j'aime. J'aimais déjà le style de Davy Mourier dans 41€ pour une poignée de psychotropes et 50 francs pour tout, mais là avec la petite mort on atteint le coup de coeur. L'humour noir est traité à la perfection et puis je crois que je ne l'ai pas assez dit : c'est drôle.
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Quel petit bijou !
On découvre d'attachants personnages au sein d'un univers très riche.
Un humour noir, caustique voire malaisant mais qui ne manque pas de finesse, j'adore !

oh mon dieu, ce livre est une véritable tuerie! Un temple de l'humour, de la caricature et de l'auto-dérision! Je n'ai pas cessé de rire comme une conne toute seule chez moi!
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Si vous avez envie de rire, pour des trucs de merde même des fois, alors je vous la conseille, si vous ne l'avez pas déjà lue! C'est un bijou, que dis je, une pépite!

Une bien belle découverte avec ce premier tome de la petite mort. Bande dessinée à l'humour noir, racontant la vie de Papa et Maman Mort ainsi que leur petit. Je suis très porter humour noir en ce moment et cette lecture a été Parfaite en tout points.

On rencontre dans cette bande dessinée, la petite mort. Jeune faucheur promis à un avenir de décapitation et de mort cruel, malheureusement pour ses parents, ce n'est pas le métier rêvé à ses yeux, il serait plutôt penché Rose et Pâquerettes. C'est donc des tranches de vie autour de cette famille assez particulière que nous découvrons au fur et à mesure des planches.

Doté d'un humour particulier qui m'a donné la larme à l'oeil plus d'une fois, des planches que j'ai pris plaisir à lire et relire. Un poisson rouge attachant, oui oui, j'ai beaucoup apprécié le poisson de la petite mort, un personnage qui m'aura donné de vrai crise de fou rire. Un papa et une maman morte avec des reparties irréelles et incroyables. On obtient avec ce mélange une lecture addictive et hors du temps. Un plaisir ponctué de petites vidéos explicatif de l'auteur grâce au système de réalité augmentée. Une première de mon côté et je dois avouer avoir apprécié ce petit truc en plus. Cela permet de se familiariser avec l'auteur, comprendre certains choix et découvrir l'auteur en lui-même.

Alors oui j'ai aimé du début à la fin, oui je conseille fortement cette lecture et encore une nouvelle fois oui je vais poursuivre cette saga. J'ai envie de plus de tranches de vie de la petite mort. Plus de fou rire, plus de moment gênant et encore plus d'humour noir.
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J'ai craqué sur cette BD dès que je l'ai vue. C'est assez rare pour être mentionné, surtout pour une BD car c'est un genre que je n'affectionne pas particulièrement. La Petite Mort, c'est l'enfant de Maman et Papa Mort et il a toujours une faux à la main. Il est censé prendre la suite de son père mais il a aussi d'autres envies.

Comme un enfant, La Petite Mort va à l'école, se fait des copains, tombe amoureux, s'ennuie et pose des questions. C'est là-dessus que portent les gags. Mais il n'y a pas que ça, et c'est une qualité fortement appréciable : il y a des gags (forcément), des pubs, un carnet de naissance, l'histoire d'un autre personnage et du contenu accessible grâce à une appli. C'est original, grâce à l'appli on peut accéder à des vidéos de l'auteur ou à des épisodes animés de la BD. Bref c'est varié et j'ai adoré cette aspect.

Vous pourrez lire des chroniques de bloggeurs qui n'ont pas trouvé cette BD amusante. Je ne me prononcerai pas sur ce point car je suis très mauvaise juge en ce qui concerne l'humour écrit. Il m'arrive de rire à une situation comique ou une bonne répartie mais c'est extrêmement rare quand il s'agit de blagues. Donc je n'ai pas ri en lisant La Petite Mort parce que je ne ris pas à l'humour écrit. Mais j'ai quand même trouvé cette BD géniale et en plus c'est une histoire super intéressante pas juste une suite de gags. Voilà pour le côté humour (qui me semble quand même bien présent même si certains n'ont pas adhéré).

Ce que je peux dire aussi, c'est que le côté humour n'est pas présent à toutes les pages. Quand on lit une telle BD, il faut avoir un sens de l'humour assez large mais l'auteur a ajouté des passages plus "graves" où on se rend compte que papa mort a aussi des moments de tristesse et des préoccupations de la vie courante. Les actes de la Petite Mort ne sont pas toujours sujets à rire mais ça fait partie de son histoire, car le personnage évolue. La fin est surprenante et franchement triste, j'ai hâte de voir la suite.

Ce que j'ai énormément aimé, ce sont les dessins, ils sont super mignons. C'est assez étrange quand on parle de la mort mais j'aime ce mélange. Je vous mets quelques images mais vous pouvez aussi consulter le site de l'auteur.

C'est en furetant dans une librairie Gibert Joseph que j'ai découvert La Petite Mort. Après quelques ricanements dans le rayon, je me suis dit que pour le bien de l'image que je donne aux gens, il valait mieux que je continue ma lecture chez moi.

La Petite Mort, c'est déjà un format particulier : taille A5, couverture cartonnée mate et douce au touché, une petite merveille. Ensuite, c'est une préface d'Alexandre Astier ! Rien que ça ! Quand on a l'objet en main, on en sent donc tout le potentiel, sans compter qu'on apprend dès les premières pages qu'avec un smartphone et une connexion 3G, il y a des passages en réalité augmentée.:)

La première impression n'est pas démentie par la suite : les sketchs sont cyniques à souhait avec des passages tendres qui secouent le lecteur entre ricanement et larme à l'oeil (cette fin !). D'ailleurs, la mise en page permet de le lire en plusieurs fois puisque les histoires sont indépendantes les unes des autres. Il vaut tout de même mieux les lire dans l'ordre puisqu'il y a un fil conducteur. Pour ma part, je l'ai lu en une seule fois et je ne regrette pas du tout.

Le dessin est très agréable et tout en rondeur presque enfantin. Un bon choix pour adoucir le propos qui n'est quand même pas toujours évident à encaisser. C'est quand même la vie de l'enfant de la Grande Faucheuse, hein.

Néanmoins, si j'ai passé un très bon moment, ce n'est pas une série que je suivrais, car j'aurai un peu peur de la redondance du propos.
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