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3,44

sur 347 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas accroché plus que cela à l'écriture et aux nouvelles d'Alice MUNRO. Pourtant le thème abordé me convient d'habitude. Mais là, la magie des mots n'a pas opéré.
Difficile à analyser mon ressenti sur ce livre. J'étais mal à l'aise. Peut-être cela a-t-il à voir avec certaines choses que j'ai vécues au sein de ma famille. Les femmes décrites ont toutes un destin singulier, qui n'est pas des plus heureux.
J'ai du mal à accepter les choix que chacune d'elles ont faits. Pour moi, elles ont renoncé à une vie qui aurait pu être différente, et pourquoi pas plus heureuse. Elles sont passées à côté, alors qu'une voie de sortie existait et c'est cela que j'ai du mal à accepter. le renoncement, la facilité ?…
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C'EST toujours avec culpabilité que j'abandonne une lecture, ceci plus encore quand l'écriture est tout à fait correcte...cependant mon humeur n'étant pas au meilleur fixe ces jours ci je n'ai pas la patience de découvrir une quatrième fugitive! Les trois premières de ce recueil de nouvelles m'ont ennuyees. La première femme est , à mes yeux, plus une captive qu'une fugitive,la seconde est davantage en fuite de ses sentiments que dans ces grands départs dont j'imaginais le thème de ces nouvelles,enfin la troisième a eu l'effet sur moi d'un sédatif! Je pense vraiment que mon regard sur cet ouvrage est bien trop sévère mais tant pis!
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Première rencontre littéraire avec Alice Munro, détentrice du prix Nobel de littérature en 2013 et considérée comme l'une des plus grandes auteures anglo-saxons de notre époque. Autant vous dire que j'étais particulièrement impatiente de découvrir l'un de ses livres. J'ai jeté mon dévolu sur Fugitives, un recueil de nouvelles, qui me permettrait de découvrir non pas une, mais plusieurs histoires d'un coup. Comme son titre l'indique, l'ensemble des nouvelles abordent la fuite, de manière différentes.

Dans la première, une femme tente de fuir le mari dont elle est captive. Les trois suivantes ont comme particularité d'avoir la même héroïne : Juliet. Elles aborderont successivement la fuite d'un pays, de ses origines, l'abandon, en somme. Dans les suivantes, nous verront également la fuite de la vérité, les faux-semblants, le rejet, l'infidélité, la lâcheté.

Chacune des nouvelles met en scène une protagoniste féminine. Huit femmes qui doivent fuir leurs problèmes personnels. Peut-être pourrez-vous vous reconnaître dans le portrait de l'une d'entre elles…

J'avoue que pour ma part, je me suis passablement ennuyée dans chacune de ces nouvelles. Il n'y a quasiment aucun action, les récits ne sont pas rythmés, les personnages ne sont pas attachants et les histoires pas assez originales pour que l'on s'en souvienne bien. Déjà qu'il est compliqué de s'immerger totalement dans les nouvelles – qui sont, rappelons le, de très courtes histoires n'excédant pas une trentaine de pages ici -, alors si elles ne contiennent rien d'assez passionnant pour retenir notre attention, elles sont, comme on dit, vite lues et vite oubliées. Ce fût le cas pour la majeure partie de celles-ci.

D'autant que l'auteure a construit ses nouvelles d'une manière bien étrange : le dénouement de chacune d'entre elles n'en étaient pas réellement. Il n'y a pas de point final aux histoires, pas d'éclaircissements sur certaines nouvelles parfois intrigantes. Si bien qu'on ressort de ces récits avec des tonnes de questions qui resteront malheureusement sans réponse. Frustrant, ne trouvez-vous pas ?

Des nouvelles assez banales, peu captivantes, qui ne m'ont pas plût. Fugitives, c'est huit portraits de femmes en fuite, malheureusement pas assez aboutis, sans consistance ni point final. Passez votre chemin.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Fugitives, les héroïnes de ces nouvelles le sont toutes. Elles fuient quelque chose, ou essaient de retrouver autre chose...
La première nouvelle m'a plutôt plu, mais au fil des pages le style m'a de plus en plus déstabilisée, les fins abruptes m'ont lassée, bref je n'ai pas trop adhéré à l'esprit un peu alambiqué...
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Auteure d'un roman et de nombreux recueils de nouvelles, Alice Munro vient de se voir décerner le prix Nobel de littérature en octobre 2013. Alléchée par de nombreuses critiques élogieuses, je m'étais procurée Fugitives bien avant ce couronnement, et ce malgré mon peu d'attrait pour le genre de la nouvelle. Au travers de huit courts récits, la romancière dresse le portrait de femmes qui décident de partir, de tout quitter. du jour au lendemain, elles ont envie de prendre la route, sans se retourner, pour fuir un mari colérique, un foyer malheureux, une mère, un petit ami, un milieu hostile et partir vers un avenir plein de promesses. Mais oseront-elles aller jusqu'au bout ? Et le bonheur est-il au bout du chemin ?

Je ne sais par où commencer car, comme à chaque fois, j'ai des difficultés avec ce format. J'ai peiné sur le début du recueil où les deux premières nouvelles m'ont un peu laissé sur le bord de la route, si j'ose dire. A nouveau, je me retrouvais dans la situation où je trouve que dans ce format, les récits ne sont pas assez développés, on a à peine le temps de s'installer dans l'histoire qu'elle est déjà terminée. En plus, il m'est impossible de m'attacher aux personnages, et force est de constater que Alice Munro ne travaille pas vraiment à créer sous sa plume des individus plaisants et sympathiques. J'avoue, j'aime les bons gros pavés où la psychologie des personnages se déploie en profondeur et ici, j'ai eu un manque à ce niveau. J'ai eu l'impression que la psychologie de chacun n'est qu'effleurée et donc il est impossible de vraiment comprendre les agissements de chacune de ces femmes.

Cela dit, à partir de la troisième nouvelle, la lecture a été plus fluide, et certains récits m'ont même plu. Mais sans que je puisse vraiment m'enfoncer dans la narration comme dans un roman. En plus de ces écueils dus principalement au format court, je n'ai pas non plus complètement succombé au charme de l'écriture de Alice Munro. Pourtant, j'ai aimé qu'elle place ses récits dans le Canada des années 30 à 60 principalement, c'est même l'aspect qui m'a le plus séduit. Je pense aussi avoir été induite en erreur par le titre, qui m'avait fait croire à des femmes qui prenaient leur destin en main. Mais au final, beaucoup d'entre elles sont victimes d'un coup du sort ou de la fatalité, ou pire.

En bref, je suis à nouveau déçue par les nouvelles, un format qui ne me convient décidément pas.
Lien : http://www.chaplum.com/fugit..
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Bof.
Je ne sais pas ce qui m'a le plus déplu dans ce livre. Je me suis arrêté au milieu, après avoir lu quatre des huit nouvelles qui le compose, sans aucune envie d'en savoir plus.
J'ai été assez dérouté par le fait que certains personnages se retrouvent d'une nouvelle à une autre, parfois avec vingt ans de plus, mais tout en restant dans le format de la nouvelle, donc sans en savoir assez pour approfondir quoi que ce soit.
Le fait qu'il s'agisse d'une traduction m'a perturbé également, à cause des prénoms plus difficile à mémoriser (je ne connais aucune Crista ou Ailo). Également à cause des modes de vie différents au Canada. Je crois aussi malheureusement qu'il y a un problème de qualité de traduction ("Juliet ne tarda pas a se retrouvée _rangée_ devant une vieille église", ou "beaucoup d'écorces salées par la mer, qui faisaient un combustible _supérieur_", parmi d'autres). le livre mentionne deux traducteurs. Qu'est-ce que cela signifie, ont-il traduit chacun la moitié des nouvelles, ou l'un a-t-il corrigé l'autre ? La traduction me semble être un exercice similaire à l'écriture, serait-il possible d'écrire un roman à deux ? Je crois n'en avoir encore jamais rencontré.
Beaucoup d'interrogations donc, et peu de plaisir.
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Le titre et la 4ème de couverture m'avaient mis l'eau à la bouche, 8 nouvelles de femmes qui "fuguent. S'enfuient. S'en vont voir ailleurs."
La lecture a été laborieuse, même très laborieuse, j'ai bien failli l'abandonner plusieurs fois, mais vu que ce sont des nouvelles, je me disais "bon je termine au moins celle-ci.".... J'ai tout de même réussi à venir à bout de ces 382 pages... Pfffiou...
Je n'ai pas souvent compris le rapport entre les nouvelles et leur "thème" ?! Je me suis même demandée si l'exemplaire que j'avais acheté n'avait pas eu un souci à la production, et que la couverture ne correspondait pas à l'ouvrage !.... Surtout que 3 nouvelles à la suite s'attachent à la même femme, et ce continuum m'a quelque peu perturbée... et ennuyée, puisque je ne m'étais pas du tout attachée à elle, et j'avais justement eu très hâte de passer à une tout autre nouvelle.
Ces histoires m'ont vraiment très peu intéressée, j'ai très souvent pensé : "heu oui, et alors ?"
J'ai donc dû passer complètement à côté de cet ouvrage. Je n'ai pas du tout saisi son "essence", s'il y en avait une.
De plus, je n'ai pas non plus aimé le style ! Je l'ai même parfois trouvé très lourd, et certaines constructions de phrases m'ont vraiment parues imbuvables. Est-ce la "patte de l'auteur", ou les conséquences des difficultés de traduction ?
J'ai aussi eu beaucoup de mal avec les fils décousus des récits, ces différents flash-back. J'aime beaucoup cela d'habitude, mais sans doute parce que je n'entrais pas vraiment dans les histoires, ces sautes de chronologie m'ont demandé beaucoup trop d'efforts.
Au final, je n'ai apprécié qu'une seule nouvelle, la 6ème : "Offenses", car j'ai trouvé la jeune adolescente, Lauren, très attachante.
Je pense en fait que justement, si je n'ai pas aimé cet ouvrage, c'est qu'aucun de ses personnages, principaux ou non, ne m'ont paru intéressants ou attachants. Ils sont justement restés pour moi des "personnages", au sens négatif du terme.
Ces "fugitives" (?!), ces femmes et leurs afflictions, me sont donc restées étrangères. Et bien que proches de ma génération, c'est d'une jeune fille de l'une d'elles que j'ai seulement su me préoccuper...

[ En postant cette critique, je trouve celle de @wakinasimba, et son : "Des personnages falots, un style ampoulé avec des flash-back mal-à-propos, bref, je n'ai pas aimé." Synthèse qui ressemble vraiment à mon sentiment sur ce livre ! ]
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Revue de presse Mensup : Alice Munro livre des portraits de femmes dans un recueil de nouvelles

Considérée comme l'un des plus grands écrivains anglo-saxons, la Canadienne Alice Munro publiera un recueil de nouvelles intitulé Fugitives le 21 août prochain aux éditions de l'Olivier.

Candidate de premier plan au prix Nobel de littérature, elle est unanimement admirée par ses pairs comme Jonathan Franzen ou Joyce Carol Oates, et par la critique.

Dans Fugitives, Alice Munro propose huit nouvelles autour des thèmes de l'amour et du destin.

Elle choisit souvent dans ses fictions un moment fatidique pour ses personnages, le temps d'une révélation ou d'une rencontre.

Ces nouvelles, qui explorent la mémoire et les souvenirs, sont portées par des héroïnes telles que Carla qui vit dans un mobile home avec Clark et ne supporte pas son mensonge et la fille de Juliet, Penelope, qui, après être partie dans un centre spirituel n'a plus donné de nouvelles.

Alice Munro est l'auteur d'une dizaine de recueils de nouvelles.

Son unique roman Loin d'elle a été adapté au cinéma par Sarah Polley en 2007.

La nouvelliste a reçu dans sa carrière de nombreuses distinctions au Canada, mais aussi aux Etats-Unis où elle a remporté en 1999 le National Book Critics' Circle Fiction Award, et en Angleterre avec le W.H. Smith Award en 1995 et le Commonwealth Writers Prize en 2005.


Récompenses
1978 - Prix du Gouverneur général
1980 - Prix Booker
1982 - Prix du Gouverneur général
1986 - Prix du Gouverneur général
1990 - Prix du Gouverneur général
1990 - Prix Molson
1993 - Médaille Lorne Pierce
1994 - Prix du Gouverneur général
1998 - Prix Giller
2004 - Prix du Gouverneur général
2004 - Prix Giller

source : wikipédia
et http://www.mensup.fr/temps_libre/lire/17987/alice_munro_livre_des_portraits_de_femmes_dans_un_recueil_de_nouvelles.html
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Rentrée littéraire septembre 2008
Il serait peut-être temps pour moi de découvrir cet auteur... Aucun souvenir de l'avoir déjà lu.
Quant à la littérature canadienne, me semble pas non plus l'avoir abordée... grande honte !
Et comme il faut bien commencer un jour, autant débuter par cet auteur... candidate au nobel



Carla vit dans un mobile home avec Clark.
Ils ont monté un petit centre équestre.

Un soir, pour casser la routine et s'amuser un peu, elle a raconté à Clark que M. Jamieson, le voisin, lui demandait des faveurs sexuelles.
À la mort du vieil homme, Clark veut faire chanter sa veuve. Carla n'ose pas avouer son mensonge.

Il pleut à longueur de journée et les cours d'équitation sont déserts. Et puis sa chèvre préférée, Flora, a disparu.

Lassée de tout, Carla s'enfuit.

La fille de Juliet, Penelope, est partie vivre dans un "Centre d'équilibre spirituel".

Au début, elle donnait signe de vie en envoyant des cartes d'anniversaires impersonnelles. Puis plus rien.

Des années après, Juliet apprend par hasard que Penelope est vivante et qu'elle a cinq enfants. Elle n'en sait pas plus. Ne réclame ni détail ni indice.

"Elle continue d'espérer un mot de Penelope, mais sans aucun acharnement. Elle espère comme les gens espèrent sans se faire d'illusion des aubaines imméritées, des rémissions spontanées, des choses comme ça.

"Huit nouvelles. Huit variations autour de l'amour et du destin.

Dans un style souvent comparé à Tchekhov ou à Raymond Carver, Alice Munro explore les relations entre les êtres et ces moments de l'existence où une révélation, une rencontre, font tout vaciller.

Des années 20 à nos jours, ses héroïnes cherchent à échapper à une vie aliénante, à un passé trop lourd ou au couperet du temps qui passe. Munro excelle dans ces portraits de femmes en quête d'ailleurs.

Des femmes modestes, ni des modèles ni des héroïnes mais des soeurs, des voisines d'Outre-Atlantique, des passantes imparfaites, avec leurs compromis et leurs échappée-belles.

Plongées dans le hasard, elles l'organisent pour se faire croire qu'elles le maîtrisent. Elles ne prétendent même pas être lucides, et cette authenticité nous donne envie de nous asseoir à côté d'elles et d'essayer de les comprendre.

Toutes décident à un moment ou un autre de s'en aller.

Dans Pouvoirs, qui clôt ce recueil, Alice Munro nous manipule avec brio, passant d'un narrateur à l'autre, changeant de points de vue, de chronologie, de perspectives.

Nous perdons pied, car qui est réellement cette femme ?

Nous la découvrons à coeur avant de la perdre tout à fait. Nous savons des choses que nous oublions par la suite. Nous croyons être près d'elle alors qu'elle s'éloigne.

Elle est une fugitive, dans une vie qui s'échappe d'elle.

Le temps délite les choses et l'emmène« doucement, inexorablement, loin de ce qui commence à se désagréger derrière elle, se désagréger et s'assombrir tendrement pour se résoudre en une apparence de suie, une douceur de cendres ».

sources :
http://www.rue-des-livres.com/livre/2879295645/fugitives.html
http://culturofil.net/2008/08/23/fugitives-de-alice-munro/
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