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3,5

sur 359 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il s'agit des premiers romans de Murakami, centré sur un personnage surnommé le Rat. On ne sait pas l'origine de ce surnom, mais il est le pivot du livre. Et l'ami du narrateur. Je ne peux pas vraiment faire un résumé. Disons que l'auteur met beaucoup de poésie et de mystère dans l'ordinaire d'une vie quotidienne. C'est vraiment l'originalité de ces romans.
Écoute le chant du vent est un roman centré essentiellement sur le rapport du narrateur avec l'écriture et avec un artiste en particulier. le second roman insiste surtout sur la fascination des protagonistes pour les flippers, qui deviennent quasi des personnages à part entière dans certains passages. Je n'en dirai pas plus, car je veux laisser le plaisir de la découverte. Il s'agit de romans très bien écrits, mais assez décousis. On a du mal à voir la trame qui relie le tout, dans le récit. Pour cette raison, la lecture en est parfois pénible. Mais pour des premiers romans, c'est très prometteur. Murakami démontre déjà ses talents de conteur hors pair. Vraiment à découvrir pour les fans !
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Ses débuts.

Écoute le chant du vent et Flipper, 1973, sont les deux premières nouvelles écrite par Haruki Murakami.
Pour la première fois publier en France, un livre regroupant ses deux oeuvres.
Dans sa préface l'auteur raconte ses débuts dans le monde littéraire et la recherche de son style si unique, connu dans le monde entier à ce jour.
A travers une vie banale, les personnages principaux des deux nouvelles vont vivre le hasard de la vie qui parfois est surprenant. A mi-chemin entre le réel et l'onirique l'auteur est resté fidèle à son style si singulier que l'on retrouve dans toutes ses futures roman.
Certains passage de chapitre à chapitre son aches et le lecteur se sent parfois perdu et dérouter. Il n'y a pas de lien ce qui rend la lecture difficile.
Pour les passionnés de cet auteur ces deux nouvelles constituent une délectation, découverte d'un romancier autodidacte devenue célèbre. Pour les non initié, je conseillerai de lire au départ son roman, Kafka sur le rivage, afin de mieux cerner l'écriture puis de lire ces deux nouvelles.
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Ecoute le chant du vent - 140 pages

Un étudiant passe son temps avec un autre jeune surnommé "le Rat" dans un bar tenu par un chinois où ils boivent des bières et mangent des frites tout en philosophant sur la vie et l'amour et en écoutant des disques de rock américain. Un matin, il se retrouve allongé à côté d'une jeune femme qu'il a trouvé la veille saoule et sans connaissance et qu'il a ramenée chez elle ; elle le chasse. Peu de temps après, le narrateur la reconnaît à sa main à laquelle il manque le petit doigt, elle est vendeuse dans un magasin de disques. le "Rat" est un jeune homme riche qui a coupé les ponts avec sa famille et qui a décidé d'abandonner ses études pour devenir écrivain.

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lipper, 1973 - 172 pages

Le même personnage travaille désormais en freelance avec un associé dans la traduction de petits textes. Perdu dans ses souvenirs, il se met en tête de retrouver un flipper, le Spaceship avec lequel il a fait de nombreuses parties.

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Parus respectivement en 1979 et 1980, le lectorat français découvre les deux premières romans de Haruki MURAKAMI en 2016 avec les éditions Belfond ; l'auteur indique dans la préface son rapport à l'écriture et comment elle est venue s'incruster dans son quotidien. Dans les deux récits, l'auteur met en scène "le rat", qui n'est peut-être qu'un autre lui-même, étrange et paradoxal. le "rat" apparaît encore dans le titre suivant "La chasse au mouton sauvage" (1982) formant ainsi une trilogie littéraire. Murakami est l'un de mes auteurs préférés, son style est pour une moi une source de bienfaits ! Introspections et évidences se succèdent au fil des pages, on se reconnaît forcément.
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J'ai toujours été séduite par le charme des récits de Haruki Murakami. Un petit quelque chose de magique, d'onirique, dans un univers ô combien terre à terre. Cette fois pourtant la magie n'a pas opérée.

Je me sentirai mieux si je pouvais jeter la faute au donneur de voix, mais il faut admettre qu'en fin de compte je ne peux rien lui reprocher. Pierre-François Garel rempli sa tâche d'une très belle façon : une belle voix grave, un soin apporté aux dialogues pour ne pas perdre le lecteur d'un personnage à l'autre, il est même doué comme opérateur radio !

Mais le texte qu'il lit est fade. Haruki Murakami m'a pourtant habituée aux romans qui ne racontent en fin de compte pas grand chose, mais c'en est trop. Trop lent, trop terne, trop plat, où est donc passé la part de rêve, la tendresse et la mélancolie de la ballade de l'impossible, de Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil ? Il faut s'en tenir là, ce qui a fait le succès de Murakami, ce sont deux nouvelles qui n'arrivent pas à la cheville des romans qui ont suivi.

Ils ont cependant une dimension intéressante que l'auteur s'emploi à expliciter dans sa préface, partie peut-être la plus intéressante de tout l'ensemble. Mais encore faut-il connaître l'auteur et ses autres romans pour pouvoir l'apprécier à sa juste valeur. Les récits qui suivent n'ont quant à eux que la fugace empreinte du talent de Haruki, ils sont les prémices d'une sensibilité toute particulière qui fera par la suite toute la dimension des oeuvres suivantes.

Mais à sa décharge, Murakami est peut-être fait pour être lu, seul et isolé, et non pour être écouté quand on est environné de mouvement et de personnes.
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