AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 6499 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'aurais jamais eu l'idée de mettre ce livre dans ma bibliothèque Babélio et il m'était totalement sorti de l'esprit. Heureusement Hugo a eu l'excellente idée de nous proposer une critique savoureuse (comme toujours !) qui a bien su mettre en lumière et en perspective les questionnements hautement existentiels de G. Musso dans ce roman qui est je crois son premier opus.

Je l'avais complètement oublié en effet. Lu il y a près de quinze ans (j'étais jeune, crédule, insouciant et terriblement illettré à cette époque), ce livre ne m'a laissé comme impression que : « Et après, elle est où l'histoire !?! » C'est dire s'il m'a marqué.

Le père Goriot, lu à la même époque dans le cadre du cours de Français, bien que douloureux pour mon esprit alors en friche, m'a tout de même laissé une impression bien plus substantielle. Mais bon, vouloir comparer ces deux livres, ça revient à comparer une écharde à une grosse armoire normande.

Ça commence donc par un type divorcé (?...), bref, séparé de son ex et de son enfant, qui se croit malade, fait un bilan de santé, voit que tout va bien et peu à peu se rapproche de son ex qui vit avec un type infâme (étonnant ! n'est-ce pas ?). du coup il n'aura pas grand mal à reconquérir sa belle puisqu'ils vont simplement apprendre à se parler, oui ! Échanger des mots qui véhiculent des idées pour dire ce qu'on a au fond de l'âme Une pratique qui devient désuète à notre époque de l'empire des images, des smileys, des flashmobs et autres « happenings ». Les mots, comme c'est ringard ! Ça sert à quoi les mots puisque les émotions suffisent vu qu'elles au moins elles ne mentent pas, qu'elles sont authentiques.

Et, au fil des chapitres neuneu de cette histoire bidon, va-s-y que j'te balance des citations de grands écrivains pêchées sur des sites « dédiés » pour saupoudrer ce récit inconsistant d'apparences de culture, pour introduire une pseudo-solennité qui fait grincer les dents des authentiques amoureux de la vrai littérature réellement culturelle. de plus, s'il avait effectivement lu les oeuvres des écrivains dont il met des citations en exergue en tête de ses chapitres, cela se ressentirait dans sa façon d'écrire. Pour preuve cet article du Figaro (http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/avoir-des-lectures-exigeantes-influe-sur-la-memoire-et-le-niveau-d-ecriture-21229/ ). Heureusement, il y a encore la science pour venir au secours de la Littérature.

La niaiserie se pare toujours des couleurs les plus criardes parce qu'elle aime se faire remarquer. Elle ne trompe que les petites midinettes (qui, soit dit en passant, peuvent être de tous âges) en manque d'exaltation qui ont désespérément besoin d'éprouver (peu importe le flacon, n'est-ce pas ? tant qu'on a la biture), de se sentir émoustillées comme des jeunes filles tout juste pubères que leurs hormones commencent à titiller un peu de partout et à mettre leur corps en effervescence.

Seulement il n'y a dans ce livre que du vide. Ça tourne en rond à vide. Quand Flaubert parlait de faire un livre sur rien, ça ne voulait pas dire le vide sidéral. C'est bien de piocher des citations mais encore faut-il savoir les interpréter.

Ces livres fonctionnent comme la cigarette. Fumer une cigarette ne calme pas l'envie mais donne envie pour la prochaine. Cela crée le besoin mais n'apporte rien d'autre, aucun contentement ! Un véritable filon pour les trusts de la littérature avec un tout petit « l » qui ne sert qu'à alimenter le compte en banque d'un exilé fiscal qui vit le rêve américain à Greenwich Village.

Quelle leçon retirer de ce livre ? Qu'on a perdu 100 francs (Eh oui, c'était une autre époque). Je retiens surtout que depuis que Musso et Lévy ont le succès que l'on sait, les livres des écrivains (Pas auteurs !!! ÉCRIVAINS) dont le patronyme a le malheur de commencer par un l'ou un M ont vu la place qui leur était attribuée sur les étagères des librairies se réduire drastiquement, voire disparaître pour ceux qui jusque-là peinaient à s'y maintenir.

Certes, me direz-vous, ils (re)mettent le pied à l'étrier à beaucoup de gens qui sans cela ne liraient aucun livre sans images. Dans ce cas, chers libraires, faites un coin spécialement aménagé, excusez-moi, « dédié » pour eux. Il y a déjà le coin Chick-lit et le coin Bit-lit. On peut très bien créer le coin Shit-lit. À côté des toilettes ce serait parfait.

Ah ! et j'oubliais. À la fin il vécut heureux avec son ex-ex et leur enfant et peut être que depuis le père noël lui a apporté une petite soeur. Mais bon on s'en fout royalement vu que ce qui compte c'est d'acheter le bouquin suivant.

PS : j'avais même oublié le côté mièvrement fatidique de l'histoire avec le médecin qui annonce au « héros » qu'il va passer l'arme à gauche. C'est vrai qu'on s'en tamponne comme de notre n.m.ANAT. Glande génitale mâle, logée dans une poche cutanée située sous la verge, et qui possède une fonction exocrine (production de spermatozoïdes) et une fonction endocrine (production d'hormones mâles notamment de la testostérone) gauche, comme dirait pas Hugo.
Commenter  J’apprécie          5918
Et après......On peut dire que pour le coup, le titre est vraiment bien choisi. J'aurais pas fait mieux.

Le livre raconte l'histoire de Nathan qui a vécu une expérience de NDE (Near Death Experience) à l'âge de 8 ans en voulant sauver celle qui saura sa femme plus tard. C'est l'idée directrice du livre. Et après ? Et bien ça part dans tous les sens, même si on se s'écarte jamais très longtemps de la trame principale.

Pour ma part, j'ai trouvé la lecture fade, sans saveur, ennuyeuse. Les différentes péripéties que rencontre notre jeune et parfait avocat ne servent qu'a donner un peu de consistance au livre sans apporter quoi que ce soit d'utile au thème principale de celui-ci. Les personnages n'ont rien d'attachant, certains sont inutiles. J'ai le sentiment d'avoir lu un livre dont on aurait mélangé tous les éléments d'une recette commerciale, en pensant que le nom de l'auteur suffirait à faire vendre le livre même si celui-ci ne mérite aucun intérêt.

Mais le pire c'est peut-être la fin. Lorsqu'on prend la peine de lire un livre en entier alors même qu'on en retire aucun plaisir, on continue en espérant que le dénouement viendra récompenser cette persévérance. Comment doit on se sentir alors quand la fin se finit en queue de poisson ? Et qu'on se dit et après ? vous noterez que je me répète mais, la fin m'a frustré. Tout ça pour ça. J'ai tourné la dernière page suis revenu en arrière, j'ai encore tourné la dernière page en me disant non c'est pas possible, j'ai dû sauter une page, le livre ne peut pas se finir comme ça. Et bien si.

Résultat, j'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps, je n'ai pris aucun plaisir durant ma lecture. Seul quelques citations me paraissent dignes d'intérêt et je vous en laisse d'ailleurs juges.

Mis a part quelques citations que j'ai ajouté, je n'ai rien apprécié dans ce livre.
Commenter  J’apprécie          421
Je n'avais jamais lu un seul livre de Guillaume Musso et je trouvais que cela manquait à ma –hum- culture. Adulé par les foules, vilipendé par les aficionados de la vraie littérature, je voulais comprendre les tenants et les aboutissants de cette bataille digne de celle entre les anciens et les modernes.

J'ai donc commencé cette lecture en tentant de rester vierge de tout a priori, en me disant qu'après tout s'il était autant encensé par les lectrices moyennes, c'est qu'il devait avoir un intérêt quelconque. Après lecture je peux répondre à cette question : que nenni, aucun intérêt.



Reprenons au début : soit un jeune héros brillant, beau et intelligent, Nathan :



« Brillant, riche et fier de lui.

Tel était Nathan del Amico.

Vu de l'extérieur. »



Voici le premier message de Musso aux foules : méfiez-vous des apparences, les gens ne sont pas ce qu'ils montrent, ce brave Nathan souffre en réalité d'un gros complexe d'infériorité dû à ses origines modestes… Pauvre chou !



Mais le pauvre chéri a un autre souci :



« Mais sa vie privée avait suivi la trajectoire inverse de celle de sa réussite professionnelle. Ces dernières années son couple s'était défait. (…) Certes, il n'était pas le seul dans cas –au cabinet, plus de la moitié de ses collègues étaient également séparés de leurs épouses – mais cela n'était pas une consolation. (…) Non, pensa-t-il en s'asseyant sur le canapé, un homme qui dort sans personne à ses côtés et qui n'a pas vu sa petite fille depuis trois mois n'a pas réussi sa vie, fût-il par ailleurs millionnaire. »


Deuxième message, pioché dans les pages « proverbes » du Larousse : « l'argent ne fait pas le bonheur » mes amis (ce que je répète souvent à mon banquier )…



Heureusement pour lui, un ange – pardon, « un messager » - est descendu du ciel pour l'éclairer (comprenez : lui assener les proverbes et autres sentences populaires de bon aloi)

Ainsi, il assiste à une opération chirurgicale compliquée visant à retirer des métastases cancéreuses du foie d'un pauvre homme, et soudain le sens de la vie lui apparaît clairement :


« Il se sentait humble. A ce moment précis, ses dossiers, ses réunions de travail et ce million de dollars sur son compte en banque lui parurent futiles. »


(Ai-je dit que Nathan était un brin niais ?)



Pour faire court, le messager a évidemment un message à lui délivrer –cqfd- message que Nathan comprend mal –il est niais- mais il va tout de même se rappeler qu'il est mortel – sans blague ?-


« Nathan se sentait très abattu. Non, il n'était pas puissant. Personne ne l'était vraiment. Tout ne tenait qu'à un fil : sa vie comme celle de Sean. »



Nathan va faire d'autres grandes découvertes :


« Voilà ce qui ne tournait pas rond dans sa vie : il ne prêtait pas assez d'attention aux autres. Une phrase que lui répétait souvent Mallory lui revint alors en mémoire : « S'occuper des autres, c'est s'occuper de soi. » »



Le sujet central tient à l'accompagnement en fin de vie des patients, et plus largement des hommes, avec des phrases brillantes sur le sujet :


« Tu ne dois pas avoir peur d'avouer tes sentiments à ceux que tu aimes. »

« Pour faire face à la mort de quelqu'un de précieux, tu dois te rapprocher de ceux qui t'aiment. »

« Parfois tu te sentiras très seule et tu auras envie de pleurer et alors il faudra le faire parce que ça fait du bien. »


Et la conclusion, génialissime :


« La vie est quelque chose de formidable. Quelque chose de si précieux. »


Alléluia !

Je précise que ces phrases sont adressées à une enfant ce qui explique sans doute leur caractère niaiseux…. Ou pas…


Nathan va donc devenir humain – je vous passe les péripéties multiples et invraisemblables, et découvrir qu'il n'est pas seul au monde et que l'amûuuuur c'est c'qui y'a d'plus beau...


Pour conclure voici la recette du succès populaire :


- piocher dans le dico quelques sentences populaires, copier-coller,

- s'intéresser à des thèmes universels comme l'amour, la vie la mort –et ne pas hésiter à abuser du mot « amour »

- créer des héros stéréotypés niais si possible,

- écrire de façon très simple, sujet- verbe- complément, comme si vous vous adressiez à une enfant de trois ans

- en rajouter dans le pathos : mort d'enfant, alcoolisme des parents, enfance malheureuse, injustice sociale, tout est bon à prendre pour faire pleurer dans les chaumières – axer tout de même les malheurs sur les jeunes enfants, cela émouvra davantage -

- tremper le tout dans une ambiance irrationnelle voire surnaturelle avec quelques pseudo-données scientifiques – tirées des manuels de vulgarisation tout de même - visant à accréditer des élucubrations

- ajouter quelques citations d'auteurs intellos en début de chapitres, mais dans le corps du texte ne citer que des références populaires –« Nuits blanches à seattle », …

- Bref prenez vos lecteurs pour des c....



A bon entendeur ...
Lien : http://www.lecturissime.com/..
Commenter  J’apprécie          187
Ce n'est pas le premier Musso que je lis , (c'est mon cinquieme livre le concernant ) je sais par expérience qu'en général je n'adhère pas , que je le trouve trop commercial, mais là, j'avais une lourde semaine du coup j'ai pris un livre dis plage même si j'étais dans le métro et pas à la plage !

L'histoire etait interessante Nathan sauve enfant une fille , arret cardiaque, mort imminente mais finalement il s'accroche le petit et revient parmi nous quelques annees plus tard il est devenu à un grand avocat , il a finit par epouser la petite fille qui l'a sauvée du lac, eut un enfant et divorcé ... Un beau jour, sa vie va être bouleversée par un homme qui lui dit être un messager (même s'il livre aucun message) , qui lui annonce qu'il peut "sentir" quand les gens vont mourir ... Nathan va le suivre, je ne sais pas pour vous, mais perso, je n'irai pas suivre un inconnu et encore moins me sortant ce genre d'élucubrations ... Mais Nathan si ...au fil des pages, on apprend plus sur Nathan sa vie, ses choix ...Je n'ai pas du tout accroché sur le personnage qui n'accepte pas le milieu d'où il vient ... cette façon qu'il a se battre contre ...Je considère que quand on vient d'une classe sociale différentes ; on doit en faire une force, mais ne jamais oublié nos origines histoire de justement ne pas finir par devenir ce qu'on a toujours hait ... quand à la fin elle nous laisse avec trop de questions Musso a t'il fait une suite à ce livre je ne sais pas les lecteurs fans de cet auteur pourront peut être me répondre a cette question ... Enfin bref, au final, je n'adhère toujours pas, mais le livre à fait son travail me détendre .
Commenter  J’apprécie          70
Et bien je ne m'attendais pas un jour être très déçue par un Musso!
"Et après" c'est l'histoire d'un brillant avocat Nathan fraichement divorcé, qui ne pense qu'au travail et à la réussite sociale car issu des quartiers pauvres. Il rencontre un docteur qui lui annonce qu'il est un messager pour les futurs morts. Nathan décide de faire amende honorable et demander pardon à son passé. Et vient ensuite une course contre la montre !
Et on pourrait se dire l'histoire va décoller et bien pas du tout. La mayonnaise n'a pas pris du tout. Je me suis ennuyée pratiquement tout le long du livre. En gros je n'ai aimé qu'un quart du livre. le passage avec son ex-femme est très touchant, du coup Nathan retrouve un capital sympathie et la fin est touchante aussi. Ce livre est un mélange de « Sauve Moi » et « Je reviens te chercher » (livre que j'ai adoré d'ailleurs) mais il ne donne rien. Les personnages ne sont pas intéressants. Nathan est un homme imbu de sa personne. Je ne l'ai pas aimé du tout. le seul moment où il m'a touché c'est avec sa femme.
Bon je ne vais pas descendre ce livre car j'aime beaucoup ce que fait Musso.
Commenter  J’apprécie          72
Mon impression sur ce roman pourrait très bien se résumer à cette question: "Et après?" A aucun moment, pourtant, je ne me suis forcée à continuer la lecture.
C'est vrai que le style est agréable. Il n'y a aucune difficulté particulière et les 356 pages se tournent presque toutes seules. Mais, voilà j'ai eu l'impression de lire une sorte de fable sur la vie et la mort. J'ai trouvé que ça manquait de souffle que c'était un peu fade. Je n'y ai pas vraiment cru.
Commenter  J’apprécie          60
Nathan del Amico est un brillant avocat new-yorkais. Mais sa réussite professionnelle l'a conduit à perdre l'amour de sa vie Mallory. Pourtant, Mallory et lui étaient faits l'un pour l'autre, faits pour rester unis à jamais depuis cet accident, lorsqu'ils avaient huit ans, où Nathan a sauvé la fillette de la noyade. Accident pendant lequel Nathan a cliniquement perdu la vie quelques minutes. Des minutes interminables qui décideront du cours de sa vie...
Un jour, Nathan rencontre Garrett Goodrich, un médecin bien mystérieux qui le met face à une dure réalité.

J'ai été très déçue. J'attendais beaucoup plus de ce Musso, cet auteur français contemporain qui vend des millions d'exemplaires à travers le monde. Avec un tel CV, j'étais en droit d'attendre un best-seller digne de ce nom, tel un film de Shyamalan tellement bien mené que personne ne s'attend à la fin. Eh bien non.
Le style est banal. L'idée principale développée, à savoir un jeune garçon qui frôle la mort et qui a quelque chose de spécial à accomplir, est plutôt bonne. le début de l'histoire d'ailleurs, avec le mystérieux Garrett, m'avait au premier abord convaincue. Sauf que le thème de la mort est développé lui aussi de façon banale, j'ai eu le sentiment que n'importe qui aurait pu écrire ces phrases, puisqu'elles sont dénuées de toute sensibilité littéraire : ni figure de style, ni rythmique haletante, ni vocabulaire original et choisi. Bref, c'est un pur roman de gare (d'ailleurs j'ai croisé lors de certains de mes voyages de nombreux passagers avec ce bouquin entre les mains). Et que dire de la forme ? Guillaume Musso est visiblement connu pour faire des romans qui ressemblent à des scénari de films, sauf que ce style est imbuvable. Ce roman est blindé de clichés : tout d'abord, chaque chapitre s'ouvre sur une citation plus ou moins en rapport avec l'action. Sauf que si Musso cite parfois des grands tels que Sénèque, Démocrite, Aragon ou Shakespeare, il fait également référence à des citations cent fois moins philosophes, provenant de paroles des Rolling Stones ou de répliques de films (comme HAL, dans "2001, l'Odyssée de l'espace", avouez que ça arrive comme un cheveu sur la soupe...) qui font totalement taches au milieu de Mark Twain ou Kundera !
Ensuite, Musso conserve la forme d'un scénario, à savoir ouvre certains de ses paragraphes avec des "24 décembre, chambre de l'hôpital, 4h du matin". On se croirait franchement dans un épisode de "Plus Belle la Vie", c'est-à-dire quelque chose de pas très très bien. Il aurait gagné à enlever ces "didascalies" qui coupent franchement le récit et décrédibilisent le style.
Enfin, la présentation des personnages secondaires, ainsi que leur arrivée dans le récit, reprend un standard des comiques lorsqu'ils veulent se moquer d'une bande annonce de film (imaginez la grosse voix française bien connue qui double toutes les bandes-annonces et qui dit : "Andy avait tout pour plaire. Mais un jour, sa vie bascula quand..." tada, suspense !!!). le problème, c'est que Musso ne se veut absolument pas comique sur ce coup. Oui, là c'est un vrai problème.
Ce qui me chagrine, c'est que c'est ce genre de littérature qui est véhiculé à travers le monde, alors que nombre d'auteurs aux styles novateurs et aux sujets pas forcément plus profonds mais mieux abordés peinent à se faire une place dans le monde de l'édition.
En bref, passez votre chemin.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
Commenter  J’apprécie          64
A la hauteur de sa réputation.
Il paraîtrait que l'on n'a pas le droit de critiquer un auteur que l'on n'a pas lu, que c'est pas bien. Pourtant, avant de lire en entier* ce premier roman, je savais déjà que c'était mauvais stylistiquement et narrativement. Ma lecture n'a fait que le confirmer.
Le principal défaut: ce n'est pas écrit. On a une suite de mots qui forme une suite de phrases qui forme une suite de paragraphes qui forme une suite de chapitres. Tout est d'une extrême platitude même lorsqu'il se risque à se la jouer poète.
Musso a le super-pouvoir d'écrire les actions et les pensées les moins pertinentes, à chaque fois je me demandais pourquoi il s'attardait sur telle ou telle chose tant il échouait à m'intriguer un tant soit peu.
La cohérence interne n'est pas non plus son problème. On a affaire à un couple divorcé mais il s'acharne à utiliser "sa femme". Ca pourrait être compréhensible lorsqu'on est du point de vue du protagoniste qui refuse d'accepter cette réalité** mais ça l'est nettement moins lorsqu'il s'agit d'autres personnages. Il n'y a qu'à la fin, lorsque le couple se remet ensemble, qu'un personnage parle d'ex-femme.
L'utilisation de termes étrangers pour se la jouer est pathétique. Lors du choix du prénom pour la gamine, le père veut un truc comme Bonita parce qu'il veut un truc qui sonne comme "bonheur". Pas de bol, en italien ça veut dire "jolie". Mais comme Bonnie sonne mieux pour bonheur, on s'en fout !
Je sais que c'est périphérique à ce niveau mais c'est la première fois que je vois un auteur expliquer ses références. Un chien s'appelle Cujo. Soit vous savez d'où le nom vient, soit non. Que vous ne le sachiez pas ne nuit pas à l'intrigue. Mais Musso se fend d'une note de bas de page*** pour préciser d'où ce nom provient et pourquoi il l'utilise.
La réelle prouesse vient de l'éditeur. En lisant un manuscrit qui devait être encore pire que le produit final, il a su y déceler le potentiel commercial. J'avoue que j'en ai été incapable, me demandant sans cesse à qui pouvait s'adresser cette histoire, qui ça pouvait bien intéresser. Plus de 2 millions de personnes quand même, ce qui montre à quel point l'édition est un métier, une industrie.

*oui, je précise car ça a été une épreuve
**mais qui le fait passer pour un connard égocentrique fini alors que Musso essaye de nous faire avoir de l'empathie pour lui
***parce que ça doit faire classe, j'imagine
Commenter  J’apprécie          51
j'ai vu le film au cinéma et je suis sortie de là avec une envie très légère de suicide. j'ai trouvé la scène où le bébé meurre et celle où le héros comprend ce qui va arriver à sa femme vraiment horribles !! Je ne le conseille pas si vous voulez SIMPLEMENT passer un bon moment !
Commenter  J’apprécie          50
J'avais déjà lu un Marc Levy, je me suis dit : allez, maintenant, je me fais un Musso, comme ça, je ne pourrai pas critiquer sans connaître !...
Je reconnais que je me suis laissé prendre au départ : on est intrigué par les personnages et on a envie de voir où va aller l'histoire. Mais, au bout d'un moment, il y a une accumulation de situations hyper clichés (et le divorce, et le bébé décédé, et la mort annoncée, et le beau-père alcoolique, etc, etc..., AU SECOURS !!!). Trop, c'est trop. En plus, tout ça pour arriver au constat qu'il ne faut pas négliger sa famille au profit de son métier, waouh, quelle originalité !! Bref, j'ai survolé toute la deuxième partie, histoire de voir comment ça se terminait quand même, mais je n'en lirai pas d'autre !!!...
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (26248) Voir plus



Quiz Voir plus

Guillaume Musso

En quelle année est né Guillaume Musso ?

1954
1964
1974
1984

11 questions
473 lecteurs ont répondu
Thème : Guillaume MussoCréer un quiz sur ce livre

{* *}