Mathilda Shade, tome 2 : Svadhisthana

Encore un carton plein pour ce tome 2 des aventures de notre badass indigo ! Un nouveau tome plein de rebondissements et d'action, complètement immersif, qui nous entraîne à toute vitesse dans une nouvelle intrigue sur les chapeaux de roues, avec une fin tout aussi frustrante que la précédente. Ce qui me fait me demander : mais pourquoi, Liz, pourquoi tu sépares cette histoire en tomes ? Fais nous un intégral de 5000 pages qu'on en parle plus !
Parce qu'on a besoin de souffler ? Moui, peut-être.
C'est vrai que les protagonistes (toujours plus attachants au fil des tomes) terminent toujours une aventure limite plus en galère qu'ils ne l'ont commencé. Mais alors pourquoi on s'acharne à les regarder s'enfoncer comme ça ?
Perso, je commence à m'interroger sur ses penchants masochistes que je n'avais soupçonnés chez moi. Parce que bon, qu'est-ce qu'ils prennent cher, et qu'est-ce qu'on souffre avec eux !
J'avoue que je n'avais pas eu autant besoin d'enchaîner une série que depuis Prison Break. À l'époque, à chaque fin d'épisode, qu'il soit 22H ou 6h du matin, je relançais la lecture du suivant.
Pareil pour Mathilda. Dès un tome fini, j'embraye direct. Et tout le long de l'histoire j'espère. Que Mathilda et Anton puisse enfin commencer leur relation amoureuse, qu'Archie et Ray se marie, que Charlotte et Gordon nous fasse des jolis petits lionoup, (ou loupion ? Pas sûre de ce métissage…) que Deana arrête de foutre le boxon et commence à grandir un peu, que Caleb soit heureux quand même, que Chris… Non, j'ai pas d'attentes à propos de Chris, de la curiosité, surtout.
Bon, et sinon, on en parle qu'Anton est blond ? Non parce qu'il s'appelle Brown, se transforme en loup noir… Mais il est blond aux yeux bleus, et je viens de m'en rendre compte au détour d'un chapitre du tome 3 donc… C'est possible de faire plus mnémotechnique ou pas ? (message pas si subliminal à Liz E Myers)
Mise à part ça, en gros, vous l'aurez compris, je crois que je suis accro à cette saga, à l'humour de Liz et à sa petite bande de givrés.
Donc je reviens d'ici quelques jours pour la suite hein ! Et bonne journée.

Un second tome bourré d'action, de sentiments difficile à lâcher.
On découvre ici une Mathilda plus fragile, en proie au doute mais déterminée à protéger les siens et l'humanité. Elle construit son cercle ce qui est sa force et sa faiblesse. Elle affronte encore une fois le danger et si le plus grand n'était pas de se battre mais d'être juste humaine ?

Mathilda qui rumine depuis que ce connard d'Anton lui a dit de se casser et de ne pas remettre les pieds à la Maison bleue alors qu'elle avait failli y laisser sa peau pour les sauver tous. Depuis pas de nouvelle, pas un signe, que dalle. le baiser qu'ils avaient échangé ne signifiait visiblement pas grand chose pour lui. Alors Mathilda s'occupe comme elle peut, elle a même décidé de reprendre son boulot d'infirmière ... sauf que pas de bol ça ne se passe pas comme prévu....

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Cette saga est juste FOLLE.
Le côté urban fantasy ne m'a jamais autant plus qu'avec cette histoire.
J'aime Mathilda, j'aime sa force, sa persévérance, sa carapace dure comme de la pierre. Mais j'aime aussi la Mathilda qui ne veut qu'être aimée au fond même si elle ne s'en rend pas compte, qui se met en danger chaque minute de chaque heure s'il le faut pour sauver tout le monde.
Je déteste son côté "je sais que je plais à tout le monde mais je fais comme si je ne m'en rendais pas compte". Et je hais aussi son côté obstiné et trop sûre d'elle à certains moments.
Bref vous l'aurez compris, je l'aime autant que je la déteste et c'est exactement LA, la force de ce personnage.
Parce qu'elle est le noyau de cette histoire mais pas que, elle en est aussi la fondation, les racines, ce qui du coup colle parfaitement avec son don d'Indigo.
L'auteur nous emmène avec elle et ses comparses dans de l'action pure, dans des combats parfois vraiment dégoûtants, dans les abysses du mal, dans le côté le plus obscur de l'être humain.
Encore une fois je n'ai pas lâché ma liseuse et j'ai tourné les pages avec la soif de savoir la suite tellement c'est addictif.
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