Trois Femmes Puissantes, un prix
Goncourt De 2009, que j'avais lu à l'époque, et j'étais complètement passée à côté, du haut de mes petits 16 ans. Ma curiosité m'a fait retourner vers l'artiste
Marie NDiaye avec
La Divine pour encore une sortie de route difficile.
Devant l'intérêt que lui porte ma mère, et l'attraction qu'elle arrive à dégager lors de ses interviews, j'ai mis une nouvelle fois entre mes mains
Trois Femmes Puissantes.
Ce livre dépeint trois destins de femme via trois nouvelles, celle du milieu ayant néanmoins un narrateur masculin. Les nouvelles sont toutes les trois touchantes, percutantes.
Mais comme lors de mes précédentes lectures, la mise en page m'a troublé. Parfois le narrateur change d'idée, sans qu'un nouveau paragraphe se détache. Une digression n'est pas synonyme de retour à la ligne. C'est troublant, perturbant, de quoi dérouter voire perdre un lecteur non concentré. Puis finalement, l'impression d'être dans les pensées du personnage prend le dessus, certes c'est décousu mais vos pensées ne le sont-elles pas?
Le style des nouvelles est aussi déstabilisant, les pages s'enchaînent, en peu de temps nous voici au coeur de l'intrigue. Puis la fin approche et nous n'avons pas toutes les réponses à toutes nos questions.
De quoi perturber et faire réfléchir.