Le christianisme a mis le dieu en l’homme et promis l’homme à la vie divine. Or le peuple hébreu posséde sa souche et son institution en lui-même, par son appel, sur un mode auquel aucun autre n’est comparable.
L’incompatibilité s’avère en quelque sorte interne à un tel sujet. Il est même tentant d’avancer que c’est exactement de là que provient ce qu’on aura nommé « sujet » depuis Hegel : la non-identité à soi de ce qui ne repose pas en soi (« substance ») mais se soutient de l’autre (quel qu’il soit).
Le foyer romain a fondu ensemble trois minerais : le logos grec, la technique latine et le monothéisme juif. L’alliage s’est nommé christianisme. C’est-à-dire une double structure ordonnée à l’infini : l’infini en acte d’une Toute-Puissance divine et l’infini d’une pleine maîtrise du monde.
Toutes les autres cultures séparent nettement les pouvoirs des dieux et les obligations des hommes.
En présence de la présidente Charlotte Casiraghi, du président du Jury Robert Maggiori, du membre fondateur Raphael Zagury-Orly et des membres du Jury : Isabelle Alfandary, Paul Audi, Etienne Bimbenet, Catherine Chalier, Marc Crépon, Sandra Laugier, Claire Marin, Géraldine Muhlmann, Judith Revel, Camille Riquier, Patrick Savidan.
Hommage à Jean-Luc Nancy par Divya Dwivedi, philosophe et professeure à l'Institut indien de technologie de Delhi.
« Qu'est-ce que la philosophie? », conférence de Serge Audier, philosophe et auteur de l'ouvrage lauréat du Prix des Rencontres Philosophiques de Monaco 2021, La cité écologique. Pour un éco-républicanisme (La Découverte, 2020).
Interlude musical de Karol Beffa, docteur en musicologie, pianiste et compositeur.
Remise du Prix Lycéen 2022.
Remise du Prix 2022 à un ouvrage et de la Mention Honorifique 2022 à une maison d'édition.
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