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EAN : 978B085HSW8P6
184 pages
Albin Michel (28/10/2020)
2.56/5   9 notes
Résumé :
C’est une ambiance, un style, un souffle. Ruse hypnotise. Ruse passionne, Ruse glace.
Un homme et une femme, sur le pavé de Ruse, traqués et condamnés par la mafia
locale, luttent à corps perdu au propre et au figuré. Un Paris-Texas bulgare qui nous
plonge dans des jeux de lumière entre clair-obscur et rouge néon comme autant de
tableaux donnant une atmosphère unique au livre. Ce qui nous cheville n’est pas tant
de savoir comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai eu du mal à me mettre dans ce livre car quelques passages affichent un style un peu précieux fait de phrases alambiquées (je me suis surpris à en simplifier quelques-unes, comme un exercice pour moi qui fait aussi des phrases “lourdes”, mais je me soigne pour ces commentaires!)

Heureusement, les dialogues sont ciselés, avec des saillies d'humour qui m'ont rappelé celles de l'animateur.

L'intrigue est ténue : il s'agit d'une cavale en Bulgarie, la fuite en avant d'un couple jusqu'en Roumanie.
Reste donc le style avec des fulgurances, mais dont on dira qu'il n'est pas fluide (selon l'expression la plus récurrente de Babelio).
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Bonsoir,

Une rencontre ratée entre moi et « Ruse » d'Éric Naulleau aux Éditions Albin Michel.
Cela démarrait plutôt bien, une jeune femme bulgare, se fait virer du club de striptease ou elle dansait depuis 10 ans. Lors de l'entretien avec son ex patron, elle vole dans son coffre-fort une enveloppe contenant de l'argent mais pas que. Et elle va être poursuivie pour ce vol par des mafieux à la solde de son patron. Elle va se réfugier chez son ex-mari et va commencer une fuite en Bulgarie. Classique mais peut être passionnant me direz-vous et bien non pour moi, il y a beaucoup trop de descriptions de paysages, de villes. Sur les 200 pages du livre à peine la moitié parle de l'histoire de Deliana et encore. Bref pas pour moi.
Quatrième de couv. « En retrait de la route surgit un motel, seule bâtisse visible à des kilomètres à la ronde. Des tubes au néon d'un rouge vibrant soulignaient en plein jour le contour de ses fenêtres, comme une femme qui trainerait encore dans sa robe de soirée un lendemain de fête. Tout disparut avec le reste du paysage. le soleil cognait toujours plus fort à la vire. Deliana tira le rideau comme une dérisoire protection contre la chaleur et les complots ourdis au plus hait des cieux vierges de tout nuage.»
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[ R U S E ]
Un premier roman surprenant .
Noir tout en désespoir.
Passionnant et glaçant .
Une atmosphère dérangeante parfois .
Au coeur de la Bulgarie .
Ses femmes, ses hommes, son histoire, ses paysages .
Comme une fuite .
Une traque . Une lutte .
Comme un piège .
Comme un thriller amoureux .
.
[ un amour prisonnier de la nuit ]
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bonjour, j'ai lu ce livre et me suis ennuyé du début à la fin.Il n 'y a pas d'histoire,le style est trop recherché pour un polar ,j'ai été obligé de lire en diagonale pour aller jusqu'à la fin.
J 'ai perdu mon temps en espérant un rebondissement,mais rien...
A oublier rapidement.
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critiques presse (1)
RevueTransfuge
23 décembre 2020
Pour son premier roman, Ruse, l’essayiste et critique littéraire Eric Naulleau choisit le genre du polar dont il situe l’intrigue en Bulgarie, conférant un exotisme balkanique à son thriller amoureux.
Lire la critique sur le site : RevueTransfuge
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Exprimer des sentiments, ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs, n'avait jamais été son fort, à la fois par pudeur et par conviction que le langage avait perdu ses pouvoirs comme une gomme à mâcher son goût à force de rouler dans toutes les salives. Un peu de magie perdue ne se retrouvait que dans certains livres, surtout des recueils de poésie. Renoncer à parler et choisir de se taire chaque fois que possible contribuait du moins selon lui à ralentir l’usure des mots, à retarder l’échéance.
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Mais que diable allait-il faire dans cette galère ! Je parle de moi qui me suis embarqué dans la lecture de cette caricature de polar.
J’ai pour habitude de toujours aller au bout des romans que je commence, par respect pour le travail que représente l’écriture. Ruse m’a fait regretter cette habitude.
Inutile de décrire l’histoire aussi banale que caricaturale qui sert de prétexte à des descriptions sans fin dans un style aussi prétentieux qu’ampoulé.
Quelques traits d’humour par ci par là, louchant terriblement vers San Antonio, tentent d’alléger ce pudding indigeste, mais là encore n’est pas Frédéric Dard qui veut !
J’ai presque honte d’avoir déposé l’ouvrage dans une boîte à livres près de chez moi, il se peut que quelqu’un pense qu’il a été mis là comme un encouragement à le lire !
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Elle avait beau s’en éloigner, la statue paraissait toujours dresser ses quelques
tonnes de bronze et de cuivre à la même distance. Son ombre venait l’envelopper depuis
la sortie du métro jusqu’à destination – et c’était devenu un jeu pour Deliana que
de lever la tête à l’improviste pour vérifier si la patronne de la ville continuait
d’étendre la main au-dessus d’elle en un geste de protection ou de mise en garde.
De cette aberration optique naissait en des proportions variables, selon l’état d’esprit
du soir, un mélange d’angoisse et d’amusement.
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Elle aimait que, passé un certain carrefour, le même refrain anglais monte
à ses lèvres. Elle aimait assister à la relève des soldats, en grand uniforme ce soir
encore malgré la chaleur accablante, devant la présidence de la République – il lui
était même arrivé, avec pour tout vêtement une toque à haute plume offerte par un
client, de parodier sur scène leur chorégraphie d’un autre temps, d’abandonner la
souplesse des contorsions pour les poses hiératiques, le pas de l’oie et les soudaines
volte-face.
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– Le souvenir de toi, quand vient le soir, brille dans mon ciel comme un soleil noir… Je me demande toujours si elles croient un peu à ce qu’elles racontent, toutes ces
chanteuses dont le prénom finit en « a ». Ou si c’est comme dire bonjour et bonsoir pour le reste de l’humanité.
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