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Corinne Bourbeillon (Traducteur)
EAN : 9782702497777
496 pages
Le Masque (12/01/2005)
2.75/5   10 notes
Résumé :

Tout commence en 1880, avec la terrible bataille de Maiwand, en Afghanistan. Le Dr Watson, alors chirurgien militaire, soigne un jeune soldat. Il ignore que l'homme, surnommé Cobra, est un espion de l'armée britannique qui seul connaît la véritable cause de la débâcle En effet, un traître a infiltré leurs rangs, un certain Tiger, agent double à la solde des Russes. Neuf ans plus tard, tous nos personnages se re... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Holmes contre l'irrésistible Irène : tout un programme ! Voilà un titre (et une quatrième de couverture) qui sent le grand n'importe quoi holmésien à tendance Adler l'indispensable-alors-qu-elle-n-apparaît-qu-une-fois-dans-le-Canon à plein nez. Et effectivement, il s'agit bien de cela…

Carole Nelson Douglas tente une approche apocryphe, féministe et partisane du Canon. Ici le grand détective devient l'homme et Irène Adler fait office d'héroïne. Ce roman fait partie intégrante d'une série. Les rares bonnes idées qui auraient pu en émerger sont réduites à néant, tuées dans l'oeuf, par une approche désastreuse.

Le roman est beaucoup trop long pour ce qu'il propose. Près de 500 pages pour une histoire aussi simple suppose de perdre beaucoup de temps en chemin, de s'intéresser à des points de détails dans lequel le récit fini par s'enliser. Ainsi l'on nous propose de suivre une introduction qui se déroule en Afghanistan… pour mieux l'oublier ensuite. le style se veut féminin, mais il ne fait que s'ériger au rang de cliché.

Le style littéraire est tour à tour descriptif et privilégie l'action. Enfin, ici par action il faut comprendre les échanges entre les personnages et les cogitations fortement insipides et inintéressantes du protagoniste. Certaines réflexions peuvent faire sourire mais elles finissent par lasser avant de friser l'énervement. Attention à la tentation de privilégier la lecture en diagonale se fera de plus en plus pressante.

Le protagoniste, Pénélope Huxleigh, est consternante. L'on en vient très rapidement à ne plus pouvoir la souffrir tant son rôle est déplorable. Il s'agit d'une gouvernante anglaise qui n'a de cesse de ressasser ses idées préconçues et de vivre en conséquence. Son seul intérêt étant le mystérieux journal qu'elle tient. Hélas, la narration est omnisciente et l'occulte complètement... tout en le mentionnant fréquemment. Utilité zéro, sinon pour justifier l'édition du roman... et des suivants, tant qu'à faire.

Le personnage d'Irène Adler est une sorte de Sherlock Holmes au féminin duquel on ne retient que le côté brillant, l'anticonformiste et qui n'aurait de cesse de jouer de vilains tours à son docteur Watson de pacotille, sans oublier quelques allusions sexuelles ici et là. Les commentaires sont superflus. Les quelques participations de Sherlock et de John seront appréciées, même si elles ne sont pas franchement à l'avantage des intéressés.

L'intrigue est d'une platitude affligeante. Même si elle se déroule entre Paris et Londres, elle peine à susciter l'attention. D'ailleurs, elle est si prévisible qu'elle ne sert que de vague fil rouge pour relier les réflexions du protagoniste. Les références au Canon (Le signe des quatre, Un scandale en Bohème et le traité naval) sont limitées et rappelées en boucle. Les inexactitudes, parfois volontaires et avec une tentative de justification, finissent par ruiner l'une des rares potentielles bonnes idées que l'on peut trouver ici (avec beaucoup d'indulgence) : tirer de nouvelles conclusions de la nouvelle intitulé le traité naval.

Pouvait-on franchement ne pas deviner l'identité du grand méchant et pire encore anticiper le dénouement ? La réponse est évidente : non ! Autant se l'avouer, ce roman n'a strictement aucun intérêt. Sans doute aurait-il été préférable de le limiter à une centaine de pages, grand maximum, voir d'assumer un pastiche, ou mieux encore : s'abstenir plutôt que de commettre ce machin.
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Carole Nelson Douglas a repris le personnage de Irene Adler de l'oeuvre de Conan Doyle et nous a écrit des apocryphes mettant en scène celle que Holmes appelait La Femme (THE Woman).

Elle avait déjoué la ruse de Holmes et c'était montrée plus intelligente que lui, lui qui avait sous-estimé cette femme.

C'était donc avec une joie mêlée d'adrénaline que j'avais acheté le premier tome de cette saga en 4 volumes et je peux vous dire que tous m'ont désenchantée (comme le chantait si bien Mylène Farmer) !

Les personnages étaient insipides (mais ceci n'est que mon avis personnel), les histoires sans saveur, lentes, monocordes, chian*** et j'ai dû me contrôler pour ne pas envoyer valser ces romans par la fenêtre.

Ici, nous avons 500 pages pour une enquête qui aurait pu se résoudre en 200 pages maximum. Et encore, je suis généreuse !

Je vous avoue que j'ai diagonalisé le roman afin de ne pas y sombrer corps et âme.

Et pas un sur les 4 pour relever les autres... Ô tristesse, ô désespoir...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Je ne suis pas fascinante ! Je ne suis pas exotique. Je suis anglaise.
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La vérité est presque toujours pire que la mort, surtout pur qui a vécu derrière la frontière séparant l'Orient de l'Occident.
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