D'habitude, mes livres nouvellement achetés ont tendance à traîner sur mes étagères durant 2 ans au moins, sauf pour certains... Ce pastiche holsmésien fait partie des petits privilégiés du "aussitôt achetés, aussitôt lus".
Après l'excellent "Un certain docteur Watson" qui se terminait par ce-que-je-ne-peux-pas-vous-dire, je me demandais comment l'auteur allait négocier cet "après M".
Tournant bien négocié, l'auteur n'a pas versé dans le fossé, bien que je lui reproche de ne pas nous en avoir dévoilé un peu plus sur un personnage qui pouvait être agent double ou triple. Là, ça aurait nécessité un petit éclairage de ma lanterne.
L'ambiance est un brin "fantastique" avec une séance de spiritisme à laquelle le frère de Sherlock, Mycroft, a demandé de participer pour démasquer le charlatan qui la pratique.
Sherlock, aidé de son fidèle Milou... heu, Watson, y rencontre un personnage inquiétant - Sebastian Melmoth - obnubilé par la vie après la mort.
Peu de temps après, un meurtre est commis au British Museum et un papyrus égyptien censé donner la vie éternelle a été volé. *musique des dents de la mer*
L'enquête est rythmée, laissant peu de place aux temps morts, surtout avec l'arrivée d'une cliente : son papa, l'archéologue sir Alistair Andrews, s'étant fait enlever. Elle veut retrouver son papounet, la demoiselle ! En tout cas, elle sait ce qu'elle veut et elle perturbe le détective de par son caractère assez agressif (mauvaise semaine ?).
Holmes et Watson, tels deux chiens de chasse, se mettent sur la piste de Sebastian Melmoth, l'obsédé de la vie éternelle, mais ils découvrent que celui-ci est raide et froid.
Tiens donc... Bizarre, bizarre, comme c'est bizarre !
Rebondissements, enquêtes, morts, fausses pistes, pièges, sans oublier l'ombre d'un prêtre égyptien qui aurait découvert la vie éternelle...
Les personnages de Holmes et Watson sont toujours fidèles, bien campés, Holmes gardant par devers lui beaucoup d'indices, comme l'original.
Le fantastique n'est qu'apparent puisque tout s'explique aisément.
Défauts ? Deux. le premier, c'est qu'il manque l'ingrédient Jamesbondien du premier ouvrage, à savoir Watson en espion de Moriarty : ça donnait du piquant car on ne savait pas ce qu'il allait faire.
Le second ? Trop court... Y'a pas un troisième tome, là ? Non ? Dommage.
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