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4,04

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une lecture un peu laborieuse pour ma part... Je n'ai pas réussi à m'habituer à la façon de parler du personnage principal. J'ai trouvé le roman très lent, et certains passages de suspens étaient même très frustrant car l'auteur jouait avec nos nerfs. Mais, j'ai trouvé quand même l'histoire touchante et les révélations m'ont surprise !
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C'est une lecture où se mêlent bonnes et mauvaises surprises. L'intrigue est trop répétitive et met en scène de belles péripéties irréalistes, mais l'essence du Bruit est pour moi un phénomène intéressant, qui implique une discrète mais non moins belle critique de notre société actuelle. Dû à un style structural affranchi de toutes normes, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Dans l'ensemble, j'ai quand même passé un bon moment, mais ce premier tome fait parti de ces petites déceptions que je suis bien contente de m'être procurée autrement que par un achat. Je le conseille néanmoins si vous en quête d'une dystopie originale.

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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Un roman SF qui part d'une excellente idée : Sur une planète colonisée après la mort de la Terre, se posent deux problèmes :
1. Tout le monde entend les pensées de tout le monde, et c'est épuisant.
2. Il n'y a plus de femmes (on ne sait pas ce qu'elles sont devenues) et plus d'enfants (il ne reste plus qu'un ado, qui sera le héros de l'histoire), tous les autres sont adultes.
Le héros en question va essayer de comprendre ce qui se passe, va rapidement se faire des ennemis, fuir, et faire des rencontres.
Une très bonne idée de base qui, pour coller au format trilogie de livres, est un peu gâchée par quelques longueurs.
C'est tout de même une lecture intéressante, avec des moments de vrai suspense.
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Je lis fort peu de science-fiction, mais j'aime beaucoup les dystopies ou les romans d'anticipation qui se cachent dans les collections « blanches »… L'écriture compte pour beaucoup dans mon goût, ou non, pour ce genre. Et là, je m'attendais à du bon, me souvenant fort bien que Brize avait été subjuguée par cette série.
Pari réussi avec le style : il est ce qu'on remarque d'abord, par son originalité. le narrateur, Todd, n'à que douze ans, bientôt treize, il déforme quelques mots, en invente ou en triture d'autres, cela donne une langue assez originale, quoiqu'un peu répétitive à la longue. Ensuite, la situation de départ, formidable et prometteuse, est que, dans ce monde qu'on découvre, les pensées de chacun sont audibles de tous, et forment un Bruit continu et à vrai dire assez insupportable. Même les animaux parlent, ce qui ne manque pas de procurer (pour le lecteur, car pour les protagonistes, ce n'est rien que de très habituel) de petites notes d'humour, assez fugaces, trop sans doute à mon goût. On apprend aussi que ce monde est celui des hommes, les femmes ont toutes été décimées par le virus du Bruit, et Todd est le dernier enfant. Dès le premier chapitre, le jeune héros, Todd Hewitt, trouve un endroit imprécis et inconnu, un endroit sans bruit. Il fera, au coeur de ce silence, une rencontre qui va changer sa perception du monde. Les événements s'enchaînent ensuite, qui obligent Todd à fuir la ville où il a toujours habité, et les deux hommes qui l'ont élevé. (non, ce n'est pas le sujet de la famille homoparentale qui est évoquée, il n'y a plus de femmes…)
Passé l'enthousiasme du début, je suis globalement un peu mitigée, notamment parce que les personnages n'ont pas réussi à m'intéresser vraiment. Todd n'est pas très attachant, ses réactions pas toujours cohérentes, ce qui peut s'expliquer par son âge. Certaines situations semblent récurrentes, les combats en particulier, dans ce monde sans pitié où Todd doit lutter pour survivre et continuer, ces combats m'ont indifféré quelque peu, leur issue étant souvent prévisible.
Les thèmes du mensonge, et de la vérité, donnent lieu à des réflexions et des rebondissements intéressants, l'idée des pensées entendues de tous est fort bien exploitée, dans diverses situations.
J'avoue bien volontiers que ce premier tome est haletant, difficile à lâcher, et qu'il se termine sur un moment crucial qui donne envie de se précipiter sur la suite...
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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J'ai découvert ce livre grâce aux critiques élogieuses de Babelio. le thème du livre, très original, a fini par me convaincre et j'avoue que c'est un roman de grande qualité.

Nous suivons donc le jeune Todd, dernier jeune garçon dans un village, Prentissville, ravagé par une étrange maladie, qui a décimée toute la population féminine. Ce monde a pour particularité de ne pas connaitre le silence : chacun peut entendre les pensées de l'autre (homme ou animal d'ailleurs), ce qui fait qu'il existe un brouhaha perpétuel où chacun doit être vigilant, non pas à ce qu'il dit mais à ce qu'il pense. Monde totalitaire où aucune distraction n'existe (musique, lecture, cinéma…) : le village est dirigé par le maire Mr Prentiss et par le mystique et étrange Aaron. Accompagné de son chien Manchee, il va être confronté à l'impossible dans le marais: le silence... Cette rencontre va modifier toute sa destinée car il devra fuir le village pour sauver sa vie et laisser ses deux frères adoptifs, Cillian et Ben, affronter la colère des villageois. Au cours de son périple, par les rencontres qu'il fera, toutes ces certitudes seront balayées et une autre vérité va se découvrir.

J'avoue que le début de ce roman m'a déstabilisé : c'est long, lent et on est surpris par la narration qui mêle le Bruit et le déroulement du récit. Et puis, miracle, tout s'accélère et cela ne s'arrête jamais, sans aucun temps mort avec un suspens crescendo. On s'habitue aux divers dialogues, au vocabulaire et au phrasé distordu et malmené par une transmission essentiellement orale. L'analyse de ce monde, qui se coupe peu à peu de toute connaissance, de tout savoir ou culture, est très pertinente. le rejet de l'Autre, de la différence, le repli communautaire sont malheureusement d'actualité et ce livre a le mérite de questionner le lecteur (jeune ou moins jeune) sur ces questions : la vie en paix et multiculturelle ne peut exister que si l'homme entend, écoute, partage, dépasse sa peur primitive devant ce qu'il ne connait pas. C'est un excellent moment de lecture et j'ai hâte de lire la suite
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J'avais très envie de découvrir ce titre, je ne sais pas pourquoi, dès que j'ai lu la quatrième de couverture, je me suis dit ce bouquin est pour moi. J'en attendais beaucoup, peut être trop. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais j'en ressors tout de même déçue.

J'ai tout d'abord été gêné par l'écriture. Je ne dis pas que c'est mal écrit, ça colle en fait complètement au personnage de Todd qui est le narrateur, en début de livre. Or ce jeune garçon n'a pas eu accès à l'éducation. Il y a donc énormément de fautes d'orthographes et de syntaxes dans les cinquante premières pages. C'est fautes sont bien sur voulues.
En effet, le scénario fait que nous entendons toutes les pensées des différents personnages.
C'est assez perturbant, mais très réaliste. Parfois ça peut être drôle :
"La première chose que vous apprenez quand votre chien se met à parler, c'est que les chiens n'ont pas grand-chose à dire. Sur rien.
– Faire popo, Todd.
– Ferme-la, Manchee.
– Popo, popo, Todd.
– Boucle-la, je te dis."

Le trio que forment Todd, Viola est Manchee (le chien de Todd), est très sympathique. Leurs aventures et péripéties sont assez intéressantes, mais encore une fois du fait du scénario, nous découvrons en même temps qu'eux le fil de leur progression, il n'y a donc pas ou peu d'effets de surprises.

En bref, si l'écriture, la syntaxe et le déroulement du livre collent parfaitement au scénario de ce roman, cela m'a tout de même gêné, j'aime les écritures légères et fluides, je ne sais pas si je lirai la suite, peut être que... on ne sait jamais.

Ce livre a été publié aux Editions Gallimard (pôle fiction) en 2010.
Lien : http://1000etunepages.com/le..
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Voici une critique comparative…
La Horde du contrevent de Damasio (LHC-700 pages) et La guerre du bruit (3 tomes - 1800 pages en tout) de Patrick Ness (LGDB).
Ces 2 récits lus successivement m'ont donné envie d'en parler dans un seul texte et voici pourquoi.
D'abord, les 50 premières pages des 2 ouvrages sont d'une approche un peu rébarbative. Pour des raisons différentes.
LHC déstabilise complètement dès les 1ères pages. de façon inédite. En 40 ans de lecture dédiées à la SF, j'ai pu lire des essais délirant ou abscons mais là j'ai senti un récit unique dans son genre qui mêle l'action à …la poésie : celle des images et des MOTS (français - quel plaisir)!
Une numérotation des pages à rebours (et on devine pourquoi…) et quelques mots d'esprit du troubadour nous tirent quelques sourires…
En lisant les 30 premières pages, je riais du culot de Damasio : j'étais certains que beaucoup détesteraient.
L'intrigue est extrêmement simple : un groupe de 23 personnes, la 34 ème horde remonte un vent de face sur des milliers de km. une course dans le but d'atteindre l'Extrême Aval (Inconnu). La planète reste peu décrite, le bestiaire extrêmement limité mais unique en son genre…
. . Et l'Auteur ,à partir de ces quelques éléments (probablement aidé par un groupe d'écriture vu l'intensité de certains passages dans des domaines tout-à-fait différents) développe.
On rentre immédiatement dans l'action sur un monde qu'on doit imaginer, et dont le vent est le principe vie-vent. Tout à fait inédit : le vent se décode et s'écrit. C'est une voie d'élévation et de courage.
Dans LGDB, tout à fait à l'opposé, on rentre pépère dans la vie agricole d'une planète colonisée depuis peu. L'action se fait attendre. On se demande où est la SF…
2 récits différents donc, qui se jouent de nous sur des registres presque opposés mais combien passionnants finalement…
J'ai plus aimé la fin de LGDB car la tension est montée jusqu'à être pratiquement insoutenable jusqu'à la dernière page. J'avais les mains qui tremblaient. J'étais en colère, triste, angoissé, révulsé, plein d'amour aussi…
Alors que dans la LHC j'ai « décroché » sur les 70 dernières pages un peu « exagérées »…mais là aussi de la colère et de l'amour pour l'humanité.
Pour LHDC quelques conseils avant la lecture (hyper marrant – sinon vous risquez de flancher) :
Pour les lecteurs qui sentent en eux l'envie de lire le livre mais qui sont complètement désorientés par son écriture : Marquer d'un repère (perso, j'ai écorné) les pages (édition Folio) a) qui tout au début donne la composition de la horde, b) page 672 : la position de chaque hordier dans la horde, c) lire page 646 (et 504 !) le descriptif des structures de vent, et 643 les mots du vent, et enfin de 608 à 594 : le descriptif des fonctions et qualités de chaque hordier…Cela n'enlèvera rien au plaisir de lire et vous le rendra plus accessible.
Quand vous êtes arrivé à la page 633 écornez (la façon d'écrire le vent) – amusant et utile pour les fans…
Voilà… vous êtes parés à lire le livre …
L'aventure démarre vraiment lorsque la horde est accueillie sur le « bâteau - char à voile ». Je vous invite à tenir jusque là, après tout va aller très vite…
Dans LGDB rien de tout cela. Si l'élément principal de LHC est le vent, pour LGDB c'est le Bruit.
Càd le son que rendent les pensées sur un monde qui pousse à la télépathie partielle. le Bruit et une tribu humanoïde sur une planète nouvellement colonisée. Une navette d'exploration en éclaireur du convoi suivant de colon, convoi destiné à arriver dans un délai de plusieurs mois, s'écrase sur la planète. Des 3 passagers, seule une ado, Viola, en sort vivante. Une relation d'amitié se noue avec un colon. Ado, agriculteur, et analphabète Todd. C'est plat à mourir.
Plutôt banal d'abord, un rien lent…mais j'ai ressenti comme un très léger sentiment de malaise qui m'a poussé à refermer le livre sans le lire. Puis je me suis dit : pourquoi ? Je n'avais jamais ressenti cela ! Comme pour la LHC : un sentiment curieux et inédit d'éviter de s'engager comme lecteur. le livre restant accessible par ailleurs, rien d'abscons. J'ai repris le livre et je me suis un peu forcé…
Pour LGDB : incompréhensible, mais cela a attiré suffisamment mon attention pour gérer ce malaise et persévérer. Comme pour LHDC, c'était comme si le livre prenait vie discrètement et qu'il me disait : « attends reste avec moi, je vais te raconter une histoire unique… »
Mais revenons à la horde qui est en chemin…pour la gloire ? sinon pourquoi ? Cette histoire va plaire probablement aux amoureux de la nature, du vent (véliplanchistes,…) et autres amateurs de randonnées…et aux fous d'exploits physiques. Ils auront un ouvrage qui va leur doper le moral… 😊
J'en ai assez dit sur cet ouvrage, je vous laisse le découvrir…
Tout à l'opposé, dans LGDB 1er tome la vie s'écoule gentiment et on découvre petit à petit les particularités de la vie agricole et ce qu'implique de vivre en entendant les voix de ceux qui vous entourent (sauf celles des femmes). 2 personnages au caractère moins sympathique apparaissent : un maire avide de pouvoir, un prêtre inquisiteur et violent, et on avance gentiment dans les stéréotypes. Peu d'humour. Linéaire. Mais … 😉
Le sentiment toujours inexplicable de malaise va crescendo au fur et à mesure que nous suivons les péripéties de nos 2 jeunes héros Viola et Todd qui affirment leurs convictions humanistes…et qui prennent position.
Et vers la fin du 1ertome, enfin, tout s'emballe et on se surprend à vouloir connaître la suite.
A partir du début du tome 2, l'intrigue et l'action reprennent immédiatement sans répit jusqu'au final…la guerre est latente ou déclarée entre personnes humaines rivales ou entre colons et peuple indigène. L'auteur nous fait vivre toute la bassesse dont l'humain est capable, tout l'héroïsme et l'amour aussi, dans un monde où les pensées peuvent être perçues et qui avec un minimum d'éthique…
Le final est magique et que croyez-vous qu'il arrivera à la fin du 3ème tome lorsque Todd et Viola seront amenés à participer de manière fondamentale aux négociations d'un traité de paix avec le peuple indigène. Certainement pas ce qu'on croit… 😊
L'auteur a développé au fil du temps le simple concept d'entendre les pensées de vos voisins. Il y a associé aussi bien l'héroïsme et la bassesse et la stupidité dont on peut faire preuve à tout moment de sa vie…
Si LHC associe une grande aventure humaine au vent, LGDB désigne le « Bruit » comme le noyau de tous les exploits et bassesses humaines.
En synthèse, 2 ouvrages-comètes dans le ciel de la SF, totalement atypique.
Un must même s'il faut s'accrocher pendant les 50 premières pages, pour des raisons opposées.
2 livres à découvrir l'un après l'autre… pour pouvoir jouir de la comparaison.
2 récits qui m'ont laissé vibrant sous le choc…
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Tome 1 d'une Trilogie jeunesse (13-15 ans)

L'action se passe sur une autre planète, le Nouveau Monde.
Les habitants sont d'anciens terriens qui sont arrivés il y a quelques dizaines d'années : la terre n'était plus habitable...Ils vivent (ou survivent) sur une planète avec beaucoup de forêt, des marais...
Todd Hewitt a bientôt 13 ans. Il est orphelin, sa communauté est exclusivement masculine : il est d'ailleurs, à 13 ans, le dernier enfant. Toutes les femmes de la communauté ont été décimées par un mystérieux virus
L'autre particularité de cette planète est que tout ce que pensent les hommes est perceptible par les autres : cela s'appelle le Bruit. Impossible de garder une pensée pour soi : il en résulte un brouhaha permanent de pensées qui s'entremêlent...

Ce que j'ai aimé : l'histoire tout d'abord qui a de nombreux rebondissements bien amenés. le personnage de Todd et le personnage Viola, la jeune fille qu'il "trouve" dans le marais, sont crédibles et attachants ; les relations entre les hommes et les femmes sont bien approfondies (Todd se rendra compte lors de son périple sur le Nouveau Monde que toutes les femmes n'ont pas disparu...)
J'ai aussi apprécié que sur cette planète les animaux soient doués de la parole (en particulier le chien Mandchee est un personnage à part entière : toujours optimiste et volontaire ...les chevaux, eux par contre, n'ont pas grand chose à dire ;-))

Ce que je n'ai pas trop aimé : le côté répétitif, avec le rôle du couteau du titre, certains personnages sont caricaturaux (Aaron!!! On dirait du sous- Stephen-King), des répétitions, des situations improbables (Todd a 13 ans est plus fort que Bruce Willis)

En fait je pense juste que je suis trop vieille pour ce genre de roman et que je n'en vois plus que les grosses ficelles alors que pour un ado de 13-15 ans c'est un très bon livre...
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Ce livre m'intriguait beaucoup et m'intrigue toujours autant ! L'histoire se démarque vraiment de ce qu'on peut lire et c'est vraiment plaisant !

Dès le début, ce qui m'a sautée aux yeux, c'est l'écriture de l'auteur.
Le Bruit est partout. Ce Bruit n'est que le résultat des innombrables pensées des êtres vivants. Un vrai chaos cacophonique où aucune pensée n'est en sécurité &où aucun endroit ne permet le silence.

Ce premier tome se concentre uniquement sur la fuite de Todd &reste introductif. L'auteur l'a très bien fait car il va introduire les éléments de réponses au fur et à mesure de ce tome contrairement aux autres romans où généralement on a nos réponses qu'à la fin de la trilogie.
Lien : http://my-little-anchor.blog..
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Ce livre ne m'emballait absolument pas au premier abord, mais il a fini par me toucher et j'ai plongé dans cette histoire mêlant anti-utopie et nouveau monde...
Lien : http://petitesmadeleines.hau..
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