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3,69

sur 285 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En 1888, contrairement aux apparences, Dracula n'est pas mort. Il n'est même plus comte, il est devenu prince consort et époux de la reine Victoria. le monde a changé. Devenir un vampire est « nécessaire » si on veut se faire bien voir, mais l'horreur s'insinue, peu à peu. Quelqu'un assassine ceux qui ont épousé la condition vampirique. La justice essaie d'arrêter le meurtrier tandis que Charles Beauregard et Geneviève Dieudonné enquêtent de leur côté.

Entre enquête policière, uchronie, jeu littéraire et chronique sociale, Kim Newman signe un classique de la littérature fantastique. En admettant que l'intrigue de Dracula se soit passée avant 1888 (Kim Newman l'explique très bien dans les bonus), ce premier tome fonctionne et fait rencontrer tout le beau monde victorien de cette fin du XIXème siècle. C'est là, l'un des enjeux de l'auteur. Mettre le plus de références possibles (et des vampires) dans ces 300 pages. Il y arrive fort bien. Mélangeant personnalités et personnages, il crée un roman où le lecteur peut s'amuser à noter toutes les références, mais comme il le dit lui-même : »Ce serait fastidieux ». A partir de tous ces personnages, on aurait pu avoir un roman sympathique, sans plus. Kim Newman est pointilleux. Il va décrire dans les moindres détails la vie des londoniens dans cette période de 1888 et ce, jusque dans le phrasé (c'est important de le souligner). On a rarement lu un ouvrage aussi bien documenté. le troisième point, c'est l'enquête. le lecteur assidu saura ce qu'il se passe en 1888 à Londres (sinon, merci Internet), mais Kim Newman rattache la réalité au romanesque tel un détective. Toutes les pistes sont menées jusqu'au bout et expliquées dans les bonus.
Les personnages (fictifs ou réels) sont parfaitement fouillés. On appréciera le choc des civilisations : vampires, gentlemen victoriens, femmes libres ou aventuriers. Quand on prend la peine de lire les notes, ce premier tome d'Anno Dracula est une somme de travail titanesque !

Un premier tome qui se suffit à lui-même, une histoire/enquête où le lecteur peut reconnaître les protagonistes, un vrai-faux documentaire victorien, mais avec des vampires. Un livre à se mettre sous la dent. On ne ressortira pas indemne de cette masse d'information et on conseillera au lecteur de reprendre de temps en temps son souffle, sous peine de s'étouffer.

ANNO DRACULA T1
KIM NEWMAN
EDITIONS : BRAGELONNE




Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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"Anno Dracula, Tome 1" de Kim Newman est une oeuvre magistrale qui revisite l'histoire de manière captivante et originale. En imaginant un monde où Dracula règne sur la Grande-Bretagne et où le vampirisme est monnaie courante, Newman offre un récit riche en références historiques et littéraires, mêlant habilement personnages réels et fictifs. L'intrigue, centrée autour des meurtres de Jack l'Éventreur en 1888, est menée de main de maître, avec des rebondissements inattendus et une ambiance sombre et oppressante. Les personnages, notamment le duo d'enquêteurs Charles Beauregard et Geneviève Dieudonné, sont complexes et fascinants, et l'auteur parvient à les intégrer parfaitement à l'intrigue. L'univers victorien est décrit avec talent, et les multiples références littéraires et historiques contribuent à créer une atmosphère immersive et envoûtante. Avec des vampires brutaux et sanguinaires, Newman offre un regard original sur le mythe du vampire, et son récit, ponctué d'enquêtes, d'intrigues et de rebondissements, tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page grâce à sa vision du vampire plus bestiale, donnant des rejetons dégénérés, avec des scènes graphiques assez dérangeantes parfois.
Une lecture surprenante et originale, qui offre un voyage inoubliable dans un monde où les ténèbres règnent en maître.
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Imaginons que van Helsing et sa joyeuse bande n'ait pas tué Dracula. Que le comte, lui, ait massacré tout le monde sauf Seward et Mina.
Imaginons que nous sommes à Londres en 1888, que Dracula soit devenu Prince consort et que vampires et humains cohabitent plus ou moins harmonieusement, alors que Whitechapel est frappé par les meurtres abominables de prostituées perpétrés par un surnommé Scalpel d'argent, qu'on identifie très vite comme étant Seward. Non spoil!
L'enquête sera menée par Geneviève, une vampire plus vieille que Dracula et Charles Beauregard, espion de sa Majesté Victoria.
Uchronie littéraire donc. Je craignais un énième détournement marketing du mythe mais quelle belle surprise !
Non seulement c'est très bien écrit mais l'intrigue tient la route et joue sur les capacités du mythe à s'adapter. Ici, pas question de Bit-lit mais d'un roman érudit, truffé de références littéraires, cinématographiques, artistiques : un vrai jeu de piste intellectuel et un bonheur de chaque minute.
La postface détaille cette démarche originale et fait gonfler PAL et soirées télé !
L'auteur aborde la terreur, le totalitarisme, la xénophobie, l'identité nationale, l'arrivisme social, le terrorisme, l'anarchie, l'intégrisme religieux. Un roman de fond qui utilise le vampire comme il faut ( voir mon post sur Dracula)
Un vrai roman de vampire, avec du sexe, de la violence, du sang, de la nuit et une réflexion sociétale, ontologique qui suit les principes aristotéliciens : plaire et instruire!
La fin est à la hauteur du reste de l'oeuvre bien qu'elle ne repose pas sur une surprise ou une révélation bluffantes.
Sans doute une des rares oeuvres contemporaines que Stoker n'aurait pas reniée tant elle est fidèle à l'esprit victorien ( un brin steampunk, un rien punk) tant elle témoigne de la maîtrise du sujet par son auteur, tant elle est à la fois divertissante au premier degré et édifiante si on se donne la peine de prendre un peu de hauteur et qu'on exerce son esprit critique et sa distance intellectuelle.
Rien à redire ou presque . Je recommande +++
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Un roman impressionnant, ambitieux et hyper-référencé.

Le concept de base se présente et se développe rapidement, s'imposant comme une étape majeure dans la littérature vampirique et comme un livre culte pour tous les fans du fantastique du XIX° siècle : En plus d'offrir une suite alternative à Dracula, Kim Newman invite tous les personnages de l'époque, sans donner pour autant l'impression d'assister à un match de catch délirant. Son univers est très réaliste et ultra-cohérent.
J'ai adoré sa manière de décrire les vampires, entre l'aristocratie décadente d'Anne Rice et la bestialité hallucinatoire des légendes de loups-garous. L'auteur transcende le folklore et la littérature pour offrir un point de vue pertinent et bluffant.

Trempant dans l'ambiance brumeuse d'une Londres victorienne hantée par l'Éventreur, et s'achevant de manière magistrale, le livre m'a scotché du début jusqu'à la fin. Avec en prime 100 pages de bonus (!).
Je vais vite lire absolument tout ce qu'à écrit Kim Newman !
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Anno Dracula est un roman assez inclassable, une sorte de dystopie fantastique, je dirais. Les personnalités de l'époque victorienne ayant réellement existé croisent les personnages des romans de cette époque, et tout cela paraît parfaitement naturel. On trouve aussi un habile mélange entre enquête policière (au premier plan) et intrigues politiques (au second plan). le roman est d'une grande profondeur, on sent que c'est tout un monde, soigneusement construit et pensé, qui s'ouvre à nous, un univers à plusieurs strates.
Je crois n'avoir jamais encore lu de roman vampirique aussi bien intégré à notre monde et notre réalité. Les faits de société abordés restent fidèles au contexte historiques, avec les oppositions entre richesse et pauvreté, la place des femmes, les manipulations politiques, la misère qui règne dans certains quartiers...

Anno Dracula part en fait du principe que le Dracula de Stocker, à la fin du livre éponyme, est parvenue à vaincre le groupe formé par van Helsing, Mina Harker, Arthur Holmwood et les autres, plutôt que de se faire couper l'herbe sous le pied à peine arrivé en Grande Bretagne.
Dracula a donc pu continuer à mettre à exécution ses plans de prise de contrôle de la Grande Bretagne. Si je me souviens bien, c'est en effet exactement ce qu'évoque le Prince Dracula, dans le roman de Bram Stoker : son but est de régner sur le pays et d'en prendre le contrôle en faisant de ses habitants des vampires. Je n'y avais jamais pensé, mais j'avoue que la question de savoir comment cette prise de pouvoir aurait pu se dérouler est assez passionnante, et Kim Newman fait un excellent boulot en nous plongeant dans ce monde-là.

Le roman m'a un peu perdue, au début, parce qu'il y a beaucoup de personnages et que l'univers est assez complexe, il faut prendre ses repères. Mais après une petite centaine de pages, une fois qu'on a repéré les personnages important et qu'on a vraiment commencé à s'intéresser à leur histoire, tout devient beaucoup plus fluide. Je dois dire que je suis même devenue accroc à cette lecture, j'avais hâte de pouvoir reprendre mon livre chaque jour. Il y a beaucoup de personnages intéressants, comme Lord Godalming, Penelope ou Jack Seward. Je me suis beaucoup attachés aux personnages de Geneviève et Charles Beauregard. Tous ont leurs failles, leurs secrets, leurs doutes, tous sont très bien développés, même les personnages secondaires, et l'on suit leurs destinées avec un intérêt grandissant.

La construction du roman est, pour moi, assez prodigieuse, en ce sens qu'elle nous plonge dans un univers qui parait sans limites, au-delà de l'aspect historique déjà assez complexe, c'est un tout nouveau monde qu'on nous décrit, avec ses nouvelles règles. On va passer du plus bas de l'échelle (Whitechapel) au plus haut (la cour royale et les quartiers du Premier ministre). On pourrait facilement se perdre dans un tel univers, mais cela demeure en arrière plan, c'est l'atmosphère dans laquelle on baigne. le fil rouge du roman, ce sont les meurtres de Whitechapel et l'enquête qui en résulte. Jack Seward n'a plus toute sa tête depuis sa confrontation avec Dracula, et il lui arrive d'assassiner des prostituées vampires avec son scalpel en argent, tout en restant persuadé de "bien faire", en suivant les préceptes de van Helsing... (on apprend l'identité du tueur dès les premières pages)
C'était une super idée de reprendre le mythique Jack l'éventreur, mais, dans ce monde rempli de vampire, de faire d'un humain le tueur et des vampires les victimes. Une vision inversée des choses dans un roman qui, décidément, parvient à éviter tous les clichés.

Le personnage de Dracula apparaît tardivement dans le récit, même si son ombre plane en permanence sur l'histoire (à travers les souvenirs de certains, la situation de Londres qu'il a lui-même causée et sa garde royale particulièrement barbare). le moment où la cour royale de Dracula nous est révélée est assez géniale, je trouve. Imaginer une cour faite de vampires débauchés, barbares, assoiffés de sang et cruels, c'est une vision tellement glauque et sublime à la fois. Comme le retour à la sauvagerie primitive de l'aspect le plus élevé de la société de cette époque.
Le prince Dracula, même si on le voit peu, renvoit une sacrée dose de charisme. Son petit discours adressé à Geneviève, à la fois suave et menaçant, intelligent et fou, m'a rappelé celui qu'il fait à van Helsing et son équipe dans le Dracula original.
Kim Newman connaît son sujet, c'est indéniable, à tel point que Anno Dracula pourrait passer pour une véritable bible des vampires.

En bref : Anno Dracula est juste excellent, c'est à la fois un bon roman fantastique, qui reprend le mythe du vampire et l'étend au maximum, sans jamais le dénaturer, et une reconstitution assez immersive du Londres victorien, avec ses salons où se retrouvent toutes les figures de la haute société et ses ruelles sombre où se rassemble la misère de la ville. le tout est bourré de clins d'oeil, que ce soit à des figures historiques, des oeuvres littéraires ou des théories à propos de faits tels que l'identité de Jack l'éventreur.
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bon et bien c'est juste un excellent bouquin écrit par un auteur qui s'est extrêmement documenté sur l'époque victorienne, mais qui est en plus un fana des livres et films de vampires anciens et récents. Newman s'est même fendu d'une annexe dans lequel il explique à qui il rend hommage avec tel ou tel perso.Evidemment il n'a pas besoin de référencer Lioncourt dans cette annexe :-)

Que serait donc devenue l'Angleterre si Dracula n'avait pas été mis en déroute par van Helsing (dont le tête orne les grilles de Buckingham Palace): L'époque Victorienne est merveilleusement bien reconstituée avec ce mélange de quelques personnages réels (la reine Victoria, John Merrick -alias Elephant Man-, Jack l'éventreur ) et de fiction (Holmes, Dr Jekkyl et les personnages du roman cité plus haut dont la lecture préalable serait une bonne idée).

Pas de temps morts, une fin très surprenante, et un univers vraiment fouillé. du coup la barre est mise très haute dès ce premier tome de la trilogie. (la suite se passe 30 ans plus tard)
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Ce roman mélange les légendes de Jack l'éventreur et de Dracula. On retrouvé également d'autres références à des oeuvres littéraires.
L'histoire se passe à l'époque victorienne. La reine a été séduite par Vlad Tepes, le conte Dracula, sorti vainqueur de son combat contre van Helsing.
Aussi incroyable que cela puisse paraître il n'en est même pas le personnage principal. Par contre la société de son époque est cruellement marquée par son coming-out. Les vampires s'exposent en pleine lumière et la descendance dégénérée de Vlad Tepes erre dans les rues de Londres.
Dans cette atmosphère quelque peu tendue entre non-morts et sangs-chauds un homme assassine des prostituées, mais pas n'importe lesquelles des prostituées vampires. Il est surnommé "Scalpel d'Argent". Là normalement vous avez la même réaction que moi "Zut moi qui était sure qu'il s'agissait de Jack l'éventreur!".
La police va faire appel à Geneviève Dieudonné, une jeune vampire plusieurs fois centenaire. Sous ses apparences de jeune fille cette femme a un esprit vif, aiguisé mais aussi lucide sur sa condition et le monde qui l'entoure.
Charles Beauregard va aussi mettre son grain de sel dans l'enquête en tant que serviteur du Diogene's Club, une société secrète servant la couronne.
Très vite se mêle à l'enquête policière une intrigue politique où deux mondes s'affrontent. Il y a aussi quelques intrigues amoureuses passées, présentes et on l'espère futures.
L'identité du meurtrier est vite découverte pour le lecteur. Aucun mérite il se dénonce. Par contre on découvre ses motivations, sa psychologie, sa folie.
Et plus intéressant encore l'interprétation de ces crimes par cette société en plein changement. La prise de pouvoir par les vampires et les conséquences pour les sangs-chauds. Et cette réflexion sur l'immortalité et l'incapacité pour des êtres né des siècles auparavant d'évoluer. Après tout ce temps ils demeurent avec leurs schémas de pensées archaïque.
Ce roman est une réécriture d'une nouvelle de l'auteur, il sert de base à une série de trois romans
A la fin de celui-ci vous avez les références utilisés chapitre après chapitre. Je n'ai pas lu cette partie de l'ouvrage car je l'avoue je n'aime pas connaître les ficelles des tours de magie.
Vous avez également droit à la fin originelle, celle de la nouvelle. Et Kim Newman a bien fait de la changer je n'aurais jamais pu lui pardonner de rester dans cet état d'esprit.

Lien : http://livravivre.blogspot.fr/
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(...) je ne suis pas une grande amatrice de vampires en littérature (même avant Twilight). J'ai tout de même lu (et aimé) le Dracula de Stoker, et je me demandais comment le vampirisme allait être traité ici.
J'ai beaucoup aimé la façon dont Kim Newman a abordé ce thème, et j'ai vraiment trouvé qu'il restait dans la veine de Stoker (le livre hein, pas l'adaptation maid in Coppola qui n'a rien à voir !).
Pourtant, le début de la lecture a été un peu laborieux pour moi, n'ayant pas voulu connaitre du tout l'histoire, je me suis retrouvée un peu perdue pendant les quelques chapitres servant à mettre en place l'univers du roman. Mais tout s'est ensuite bien enchaîné et j'ai été conquise par cette histoire et par ces personnages. Les deux personnages principaux (Charles Beauregard et Geneviève Dieudonné) sont tout les deux assez fascinants, avec une certaines part d'ombre qui leur donne un vrai relief.
Et bien sûr, je me suis délectée des différentes références à d'autres oeuvres disséminées dans le livre : Jack l'éventreur bien sûr, mais aussi Sherlock Holmes, le docteur Jekyll, le docteur Moreau… le travail historique a dû être colossal pour pouvoir retranscrire avec autant de réalisme le Londres de la fin du XIXème siècle.
Pour me conquérir tout a fait, il y a les bonus ajoutés dans l'édition Bragelonne qui nous en disent plus sur l'univers de cette saga avec, entre autre, des nouvelles, une fin alternative et une liste des différents personnages empruntés à d'autres oeuvres ou à l'histoire.
Gros coup de coeur donc, pour ce roman assez déjanté et cet univers si bien travaillé !

Lien : http://www.lavisdedeidre.org..
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Le premier roman de la série Anno Dracula est peut-être le plus saisissant, parce qu'il déjoue les pièges du manichéisme (la misère touche aussi bien les vampires que les humains), et qu'il foisonne de détails historiques : le thème médical de la dégénérescence, la lutte hygiéniste contre la prostitution, la topographie urbaine et sociale de Londres, la situation géopolitique de l'Empire britannique, mais aussi l'histoire de Dracula à travers les siècles : sa garde Karpathe composée d'anciens fidèles du temps où il était sang-chaud, cruelle et adepte du supplice du pal. Si le thème de Jack l'Éventreur, ici rebaptisé Scalpel d'Argent, n'a rien d'original, il permet néanmoins d'articuler tous les aspects en jeu dans le récit.
Je n'avais pas connu un tel plaisir de lire depuis longtemps, et en matière de littérature vampirique, cela faisait bien quelques années que rien ne m'avait enthousiasmée. Tous les personnages sont intéressants et fouillés. Une pointe d'humour de temps à autre, un réel exercice de références éclairées et de parodie, des connaissances historiques solides : Kim Newman nous offre des romans de qualité, comme on a rarement l'occasion d'en savourer. J'attends pour ma part avec hâte la parution du quatrième tome, dont l'action devrait se dérouler dans les années 1980.
Lien : http://www.lalunemauve.fr/ec..
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Automne 1888. Dracula est maintenant Prince Consort et la tête de van Helsing pourrie maintenant sur une pique.
Alors que des prostituées vampires sont assassinées et dépecer par celui que la presse appelle le Scapel d'Argent, plusieurs personnes, sang-chaud ou non-morts, se lancent sur la piste de l'assassin. Charles Beauregard, missionné par le Diogène Club, Art, pour le compte du premier Ministre ou encore Geneviève, une Ancienne appelé en renfort par Lestrade. A travers un Londres brumeux et dangereux, tous vont chercher à appréhender se dangereux criminel, sans voir l'horrible conspiration qui se trame dans l'ombre.

J'avais longtemps hésiter à lire ce livre. Surtout en ce moment où les vampires sont déclinés sous toutes les formes plus ou moins sympathiques à mes yeux. Mais là, j'ai vraiment adoré. Ce livre fait plus que jouer avec Dracula, il s'amuse avec tous les personnages, réels ou fictifs, que nous offre l'époque victorienne. On croise ainsi les deux frêres Holmes ou encore Lestrade, Jekyll et Hyde, la reine Victoria, Oscar Wilde et de nombreux autres personnages qui sont soit évoqué, soit font partie intégrante du récit.
Cette édition vous propose aussi en appendice un détail fait par l'auteur de certaines références, ainsi qu'une fin alternative, et qu'un article sur Dracula et Jack l'Eventreur.
Vraiment un régal pour ceux qui aiment chercher les références.
A découvrir !
Lien : https://sites.google.com/sit..
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