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Un trés beau livre .Je pourrais me contenter de ce résumé mais je risquerais de me faire gronder par les administrateurs du site , alors ...
Quelqu'un qui s'est rendu en Bretagne ne peut pas rentrer chez lui sans avoir ressenti , un peu partout , la vénération des bretons pour leur cadre de vie , leur amour pour les rochers majestueux , aussi esthétiques qu'effrayants avec , comme point d'orgue celle que tous aiment ou détestent , celle à qui certaines femmes jettent des galets en même temps que des insultes venues du plus profond de leur âme : elle , la rivale , la dévoreuse , la maîtresse , LA MER .
Entrer dans une église permet à tous et toutes de constater " combien de marins , combien de capitaines " ont péri en cédant à son irrésistible appel .
C'est un récit " simple " sur la vie de ces marins et de ces femmes invités à vivre d'intenses mais courts moments de bonheur et condamnés à survivre tout le reste de la vie .
Ce livre bouleversant nous plonge dans ces familles , dans leur malheur , dans leurs doutes , dans leur tentative pour s'extirper des bras promis de "La Faucheuse ".
Croyez moi , les sentiments sont forts , les personnages véhiculent toutes les errances , la peur , le désespoir ,les rancoeurs , l'amour , la haine ... et savent se fédérer autour de leur ennemi commun , la mer . Vous savez , LA MER , pas celle de Trenet , non , celle des " travailleurs de la mer " , ces hommes qui se sont laissé envoûter , ont cru que " Homme libre , toujours tu chériras la mer " et se sont glissés avec volupté dans ses bras assassins .
Un livre sur les us et coutumes des familles de marins , les espoirs , les craintes ...Il y a beaucoup de jolies scènes empreintes de tendresse , quelques situatiuons amusantes aussi qui donnent , ça et là , quelques espaces de sérénité .
Et puis , comme un magnifique " feu d'artifice " plein d'émotion , il y a ce superbe ( c'est peu dire ) final ( à partir d de la page 351 )dédié aux héroînes de la mer , les femmes , les mères , les épouses , les filles , celles qui restent à terre ....
Un trés beau livre plein d'émotions où , souvent , résonne la voix d'un certain Victor Hugo, pas moins ....
A bientôt , amis et amies ...En juin , mon épouse et moi irons en Bretagne ....Nul doute que notre regard sera troublé par le souvenir de ces gens rencontrés dans ce livre .
Il pleut .Un vrai temps de ... Breton ! Vite , un livre .S'il pouvait être aussi addictif que celui-ci !
J'entends les sceptiques dire "mais moi , j'ai la mal de mer ", je ne peux pas lire ce livre ! Pas de panique , vous resterez à terre , avec les " héroînes " .Meilleure place ?Vous verrez bien ...
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Voici mon retour de lecture sur Mes soeurs, n'aimez pas les marins de Grégory Nicolas.
1942, sur les côtes de Bretagne.
Quatre vies entre petits matins calmes et furie des tempêtes.
Celles de Perrine et de son fils Jean, qui, en pleine Seconde Guerre mondiale, décide d'embarquer sur un bateau de pêche à seize ans, contre l'avis de sa mère.
Puis c'est la rencontre entre Jean et Paulette, le coup de foudre, la naissance de Pierre.
Quand le bonheur semble installé, c'est la mer qui revient pour l'arracher avec violence.
Alors un jour, la jeune Paulette décide de briser les chaînes du destin : Pierre, son petit garçon, ne sera jamais marin. Elle l'emmène à l'abri, comme font les louves, aussi loin du rivage que possible.
Mais il faut croire que la mer, encore et toujours, a des ruses auxquelles nul ne peut échapper
Mes soeurs, n'aimez pas les marins est un beau roman sur la mer, la vraie. Pas la mer d'huile que l'on croise en vacances.
Pas la mer des vacances, des bons moments.
L'auteur, lui, dépeint la vraie, celle qui fait peur aux mères et femmes de marins, à leur famille. Car elles et eux savent que la mer, la mer, peut être déchainée.. et tuer ! Elle n'hésite pas à prendre ses marins et les recracher..
Je le sais, mon grand-père était marin avant ma naissance et m'a souvent parler de ses dangers. Mon oncle était lui aussi marin pécheur, d'ailleurs deux de mes cousins (ses fils) le sont aussi. L'un d'eux a faillit mourir en mer il y a moins d'un an.. Ils sont partis à trois et ne sont revenus qu'à deux.. Quand un bateau a une avarie, tout de suite on pense tous au pire.
Etant sablaise, je connais donc la mer et ses dangers, c'est pour cela que ce roman me tentait énormément. Je suis ravie qu'on me l'ai offert.
Ce fût une vraie découverte car je ne connaissais pas du tout cet ouvrage.
J'ai aimé que ce roman se déroule sur les côtes bretonnes, je l'ai déjà dit mais c'est une région que j'aime beaucoup.
Nous sommes dans les années 40, pendant la seconde guerre mondiale. Jean, le fils de Perrine, embarque à seulement seize ans sur un bateau de pêche. Il aime la mer, passionnément, furieusement, il est marié à elle, à la vie comme à la mort. Jean épouse Paulette, qu'il aime passionnément et ensemble ils vont avoir un fils, Pierre.
Seulement, Jean est marié à la mer.. à la vie.. mais aussi donc.. à la mort.
Paulette, folle de rage contre la mer et le destin a décider que jamais Pierre ne serait marin.
Mais.. je ne vais pas en dévoiler plus, à vous de le lire ;)
J'ai aimé l'ambiance, parfois lourde car ce n'est pas un roman toujours facile à lire.
Il faut parfois faire le deuil des gens qu'on aime et dès le début on comprend qu'ici la mer ne sera pas seulement un endroit où on se baigne.
Il est intéressant de suivre la vie de cette lignée de marins maudites qui ne revient jamais.
J'ai apprécié qu'on suive plusieurs personnages, le fait que ça s'articule autour de la mer, des marins, de leurs familles. Evidemment, cela m'a parlé :)
Mes soeurs, n'aimez pas les marins est un roman captivant, que je vous invite à découvrir à votre tour et note quatre étoiles.
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En tant que marinette de métier, amoureuse de la mer, je me devais de lire ce livre, dont le titre m'a particulièrement interpellé. L'histoire se déroule sur les côtes bretonnes, en pleine seconde guerre mondiale. Pendant que des milliers d'hommes sont réquisitionnés pour servir la France contre l'occupant Allemand, Jean, le fils de Perrine, tout juste âgé de 16 ans, décide de suivre les traces de son défunt père en embarquant sur un bateau de pêche pour sa première mission en mer. Depuis ce jour, Jean n'a jamais su s'arrêter, la mer fait partie intégrante de lui. Il enchaîne les missions courtes, rencontre sa femme Paulette, puis prend la décision de parcourir le vaste monde. Puis vint Pierre, leur fils, qui ne connaîtra que brièvement son père, malheureusement victime une nouvelle fois d'une mer déchaînée. Anéantie de tristesse et de désespoir par cette lignée maudite de marins qui ne reviennent pas (le père de Jean avant lui avait également succombé à la mer), Paulette fait le choix de priver Pierre de la mer, en l'emmenant loin d'elle, en pleine montagne suisse. Mais la mer, tel un aimant, arrive toujours à faire revenir les hommes auprès d'elle.

La mer peut beaucoup donner, de la joie, de la satisfaction, de la vie, de la nourriture, mais elle peut aussi tout reprendre. Elle fait autant rêver qu'elle effraie, elle peut être aussi douce que cruelle, aussi idyllique que perverse. C'est véritablement la mer qui est le personnage principal de ce livre, montrée sous toutes ses facettes, les plus belles comme les plus laides.

L'histoire en elle-même est construite de manière chronologique, en mettant en scène des protagonistes différents (d'abord la mère de Jean, puis Jean lui-même, enfin Paulette), qui exposent ouvertement leur façon de penser, de réfléchir, leurs émotions, mais surtout leurs craintes. On découvre la passion dévorante de Jean pour la mer, qui ne peut vivre loin d'elle, son désir d'évasion, de voyage, de liberté, sa fidélité envers son patron, ses compétences pour la pêche, mais aussi son amour pour Paulette, qui ne vient néanmoins pas détrôner son amour inconditionnel pour les flots. de l'autre côté, sur la terre ferme, on suit avidement Perrine, la mère de Jean, solitaire et isolée, en attente permanente de nouvelles de son fils, puis Paulette, sa femme, agacée par les absences de Jean. Toutes deux attendent néanmoins sagement, souvent avec angoisse, le retour du fils et mari tant aimé. Finalement, Jean n'a pas été mobilisé au front, mais les conséquences de son métier sur les femmes de sa vie sont identiques : l'attente interminable de son retour, la peur du danger et de la mort. Seules quelques lettres, écrites quotidiennement d'abord à sa mère puis à sa femme, viennent égayer le quotidien des femmes, dont la vie semble suspendue le temps du voyage. A travers ses écrits, elles partagent un peut de sa vie à bord et se sentent plus proches de celui qu'elles ne voient que trop rarement à leur goût.

J'ai éprouvé beaucoup de peine et de compassion pour ces femmes, qui se montrent particulièrement courageuses face à une situation pareille. de notre temps, il faut saluer les femmes de militaires, toutes armes confondues, qui connaissent bien ces sentiments ambivalents, de rester sans nouvelle de l'être aimé pendant de longs jours, d'attendre des semaines, très souvent des mois son retour, de s'inquiéter de ce qu'il traverse, du danger d'un terrain dangereux, des conditions de vie, de sa santé physique et mentale. Je suis admirative de ces femmes, qui traversent ses épreuves difficiles la tête haute, sans jamais se plaindre, en restant fidèle, aimante et d'un soutien indéfectible. Leur force et leur courage équivaut à celles des hommes partis loin d'elles, voire les dépassent parfois. Les mettre en lumière leur rend un hommage singulier, dont elles seront touchées, mais peut-être sans en rien montrer.

Un roman fort sur le courage des femmes de marins qui subissent le métier dangereux de l'être aimé. Un hommage émouvant à celles qui restent à terre, souvent dans l'ombre, mais qui jouent un rôle essentiel dans le quotidien de ceux qui partent en mer.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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A la fin de la guerre, Paulette et Jean sont tombés en amour l'un pour l'autre. Les jours heureux ont commencé pour Paulette quand ce dernier est venu offrir ses trois sardines et demi à son père.

Mais voilà, Jean est marin et son marin de mari, comme aime à le nommer Paulette, rêve de voyage au long court, même si elle n'a aucune envie de le partager avec son rafiot.

" Ma doué, tu me tueras si tu pars" lui hurle sa mère au désespoir. Il faut dire que Perrine a vu son mari disparaître en mer, elle ne veut pas que cela arrive à Jean. La mer prend tout ce qui vous est précieux.

Paulette, Perrine parviendront-elles a retenir pour l'une le bien aimé , pour l'autre le fils ?

Une histoire familiale haletante sur les côtes bretonnes, une histoire de femmes de marins, une histoire d'amour et de passion qui nous transporte à chaque page entre marées hautes et marées basses. Un hommage poignant, sensible pour toutes ces femmes restées à terre......Un hymne aussi à la liberté !

Lien : https://www.instagram.com/un..
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Perrine est fille, femme et mère de marin.
La mer lui prendra son père, son mari et son fils.
Et pourtant elle a tout fait pour empêcher son petit Jean de devenir marin à son tour.
Même marié à Pauline et père du petit Pierre, l'appel du large sera le plus fort

Roman divisé en plusieurs parties.
La première, c'est la rencontre de Perrine et de François, la naissance de Jean, la mort de François, puis ce sont essentiellement les lettres que Jean écrit quotidiennement à sa « chère petite M'an ».
La deuxième, partie est raconté par Paulette, un peu fantasque, qui tombera amoureuse de Jean, l'épousera et lui donnera le petit Pierre.
Elle fera tout pour que Pierre échappe au destin de son père et de son grand-père
Et enfin la troisième est racontée par Pierre qui a grandi à la montagne mais viendra à la mer à son tour.
Tragique destin que celui des femmes de marin dont la vie est faite d'attente, de peur, de larmes.
Et de courage surtout.
C'est une très bel hommage qui leur est rendu à travers ce livre.
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Encore un bon conseil du libraire très médiatique Gérard Collard.

Un roman qui commence en Bretagne dans une famille où l'on est marin de père en fils . C'est ainsi que Perrine a perdu son père, puis son mari en mer et enfin son fils. Celui-ci, Jean a épousé Paulette en 1946 et elle ne se résigne pas à lui interdire de naviguer tellement il a besoin de prendre la mer pour voir le monde. Lorsqu'elle se retrouve veuve avec un petit garçon, elle décide pour l'épargner, de quitter la Bretagne , ils vont vivre près du Mont Blanc, les risques sont grands également pour les alpinistes...
Quand un homme périt en mer, il faut penser au chagrin de sa mère, sa femme, ses soeurs.

J'ai aimé l'écriture de ce roman. Les personnages féminins sont très justes et touchants.

Un vrai coup de coeur, je le recommande chaudement.
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L'histoire se déroule sur les côtes bretonnes, en pleine seconde guerre mondiale. Pendant que des milliers d'hommes sont réquisitionnés pour servir la France contre l'occupant Allemand, Jean, le fils de Perrine, tout juste âgé de 16 ans, décide de suivre les traces de son défunt père en embarquant sur un bateau de pêche pour sa première mission en mer.

Depuis ce jour, Jean n'a jamais su s'arrêter, la mer fait partie intégrante de lui. Il enchaîne les missions courtes, rencontre sa femme Paulette, puis prend la décision de parcourir le vaste monde.

Grégory Nicolas rend uun bel hommage aux femmes courages; on s'attache à ces mères ces filles et qui épouses qui tentent de vivre malgré tout ce que la mer leur a pris .

Il nous parle de ces femmes qui restent, et rend un hommage bouleversant à ces femmes à qui la mer a tout pris et qui ne renoncent jamais. Perrine et Paulette sont deux héroïnes inoubliables auxquelles il est impossible de ne pas s'attacher tout au long de ce beau et grand roman d'amour et d'aventure.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une histoire d'amour rude, pleine de tendresse qui dépeint une époque pas si révolue. Les femmes des bords de mer continuent d'attendre que la mer leur rende les hommes qu'elles aiment à chaque campagne de pêche, avec la crainte qu'elle ne le fasse pas.

L'auteur offre un roman bouleversant. La mer fascine, nourrit, tue, emprisonne ceux qui se sont laissé porter par elle. La mer est presque mythologique tant sa puissance à captiver ceux qui l'ont respiré est grande.

Femmes de marins, femmes de chagrin ? Perrine a perdu son époux englouti par la mer. Elle prie pour que Jean se détourne d'elle, reprend espoir lorsque Paulette, fille de charpentier, apprivoise Jean. Peut-être que l'amour le gardera à terre ?

Des amoureuses transies de peur pour leurs hommes qui chevauchent la mer par tous les temps pour une maigre pitance trop souvent. L'attente, la peur, la famine, la fierté pour le courage des hommes qu'elles ont choisis en sachant qu'un jour peut-être la mer les leur prendra, tel est le destin de ces femmes : l'attente angoissée, affamée parfois.

La solidarité des autres qui ont eu plus de chance, jusqu'à quand ? La fierté d'avoir résisté dans les temps troubles des guerres. L'amour et la peur qui gainent l'estomac de ces hommes qui ne pourraient pas faire un autre métier malgré les suppliques des femmes de leur vie.

Grégory Nicolas offre un roman bouleversant, vibrant hommage à ces femmes courageuses devenues soeurs dans l'adversité du quotidien, fières et fragiles à la fois.

Merci aux Éditions Les Escales pour la belle découverte de la plume délicate de Grégory Nicolas, qui façonne des personnages captivants, un roman poignant.
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Magnifique roman qui saisit au coeur, sur les lignées de femmes de marins qui attendent leur mari, frère, fils, la peur au ventre à chaque sortie en mer.
Ce roman s'articule autour de 4 personnages principaux : Perrine, Jean son fils chéri, Paulette, l'épouse de Jean et Pierre, leur fils. Perrine a perdu son père, son mari et vient de perdre son fils quand le roman commence en 1951; tous les trois ont péri en mer; chacun des quatre personnages prend la parole pour raconter l'amour ou la haine de la mer, la peur en mer mais aussi et surtout à terre, la douleur des femmes lorsque la mer leur arrache un fils, un mari, un frère, la tentative désespérée des mères d'en écarter leur fils.
Le titre de ce roman est emprunté à un texte de Jean Cocteau, interprété par Marianne Oswald en 1935; Gregory Nicolas s'est inspiré de ce texte poignant, émouvant pour en faire un roman tout aussi poignant et émouvant.
Le personnage principal est la mer, pas celle des touristes, "la belle bleue" des vacances, mais celle des marins-pêcheurs, celle qui attaque les bateaux, qui gronde, qui dévore ceux qui essayent de se mesurer à elle; c'est celle, aussi, qui attire tel un sortilège, telle une femme qu'on aime, celle dont on ne peut s'éloigner malgré sa dureté, malgré le danger, celle qui nourrit les hommes et les fait rêver à des lointains, celle qui fait se sentir libre. le roman se déroule en Bretagne, région chère à mon coeur, qui a payé et paye toujours un lourd tribut à la mer.
Il rend hommage à ces lignées de femmes qui n'ont pu empêcher que la mer leur prenne les homme qu'elles aiment, elles sont obligées de capituler devant l'égoïsme et la passion des hommes. L'auteur n'oublie pas ces orphelins qui se construisent sans père et qui, à leur tour, prennent la mer pour aller à la rencontre de ce père disparu et idéalisé. Ce roman nous offre de très belles pages sur l'attente, la peur, la douleur de ces femmes à terre. Je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle avec les militaires partis en opération que les conjoints, les mères, les soeurs, attendent avec les mêmes sentiments et auxquelles Emilie Guillaumin a consacré son très beau roman "L'embuscade".
Je repenserai souvent à ces femmes et à ces marins face à la mer que j'ai la chance et le bonheur de pouvoir rencontrer chaque jour.
#Messoeursnaimezpaslesmarins #NetGalleyFrance
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Vais-je réussir à vous parler de l'énorme coup de coeur que j'ai eu pour ce roman ? Va-t-il être possible de transmettre, rien qu'un peu, l'émotion ressentie lors de ma lecture ? Je l'ai terminé, les yeux humides, le coeur serré et dans un chamboulement d'émotions. le vrai chamboulement, celui qui prend aux tripes, bouleverse, met à terre. En écrivant, j'ai encore le coeur au bord des yeux.

Nous sommes dans les années 40 sur les côtes bretonnes et nous découvrons Perrine. Orpheline, veuve et mère de deux enfants, Eliane et Jean. La mer lui a pris son père et son mari alors qu'ils étaient tous les deux dans la fleur de l'âge. Perrine ne rêve alors que d'une chose, que son jeune garçon ne prenne pas la mer. Mais cette dernière semble exercer sur les hommes une attraction redoutable. Peut-être que Paulette, la femme que Jean rencontrera, pourra changer les choses, à moins que ce soit le petit Pierre que leur amour aura créé. Malheureusement, les violences de la mer et de la vie sont parfois d'une injustice terrible. Paulette décide alors que Pierre, son petit garçon, ne sera jamais marin et elle quitte la Bretagne. Être loin de tout, loin de la mer surtout.

Je suis tombée en amour pour ces femmes, d'abord Perrine puis Paulette. J'ai eu pour elles un tel attachement que j'ai l'impression en vous écrivant qu'elles ne sont pas loin de moi. Elles m'ont émue à un point que je n'aurais pas imaginé. le plus amusant est que je suis quelqu'un de très sensible, qui pleure facilement et pourtant, à la lecture, j'avais certes, les larmes aux yeux mais l'émotion la plus grande restait en moi. Comme elles, comme ces émotions qu'elles ne montrent pas pour rester fortes. Une sorte de mimétisme inconscient. Je retenais mon souffle, j'avais peur mais je voulais être une battante comme elles.

Un hommage magnifique à celles qui restent, celles qui portent le monde sur leurs épaules, celles qui ont tout perdu et trouvent encore le courage d'avancer. Et merci à Grégory Nicolas d'avoir écrit une histoire qui restera gravée dans mon coeur.
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