Fabrice Midal vous présente "La théorie du bourgeon", son nouveau livre, disponible en livre audio !
Résumé :
Le découragement est le problème majeur de notre temps. Là où nous pourrions avancer, nous baissons les bras. Là où nous pourrions être victorieux, nous partons perdants. On nous a fait croire que nous devions être dans le contrôle permanent, dans l'efficacité absolue. Mais la vie ne se contrôle pas, elle ne se gère pas. Comment inverser le mouvement ? Comment retrouver l'élan pour sortir de la paralysie qui nous guette, pour rejoindre enfin le monde et essayer de le réparer ? Se fondant sur les enseignements de philosophes qui, comme Nietzsche, Bergson ou Hannah Arendt, ont affronté ce péril majeur avec lucidité, Fabrice Midal nous amène à reprendre confiance en nous et en l'humanité. Avec La théorie du bourgeon, il nous apprend à cultiver la vie dans son surgissement, ce bourgeon qui réside en nous et qui ne demande qu'à croître pour donner des fleurs, pour donner des fruits. C'est ce remède anti-découragement que je vous invite à découvrir.
"Écoutez un extrait" : https://www.lizzie.audio/content/la-theorie-du-bourgeon
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Friedrich Nietzsche
Lionel Duvoy (Éditeur scientifique)/5 13 notes
Nietzsche a 26 ans lorsqu'il rédige La Vision dionysiaque du monde, un texte resté inédit de son vivant. Il s'agit, sous une forme ramassée mais déjà extrêmement aboutie littérairement, du premier exposé de l'un des thèmes fondamentaux de sa pensée : l'opposition entre le monde apollinien et le monde dionysiaque, entre la mesure, l'apparence, la forme d'un côté, et l'ivresse, l'extase, l'oub... >Voir plus
Lionel Duvoy (Éditeur scientifique)/5 13 notes
Résumé :
Nietzsche a 26 ans lorsqu'il rédige La Vision dionysiaque du monde, un texte resté inédit de son vivant. Il s'agit, sous une forme ramassée mais déjà extrêmement aboutie littérairement, du premier exposé de l'un des thèmes fondamentaux de sa pensée : l'opposition entre le monde apollinien et le monde dionysiaque, entre la mesure, l'apparence, la forme d'un côté, et l'ivresse, l'extase, l'oub... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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"La vision dionysiaque du monde" est un court opuscule, écrit à 26 ans, par Friedrich Nietzsche. Il y a des idées intéressantes, même si la pensée de Nietzsche n'est pas encore tout à fait mûre.
Il faut avouer qu'on sent bien que Nietzsche est jeune et tâtonne un peu, dans "La vision dionysiaque du monde" ; mais il introduit déjà des concepts intéressants.
Ici, Nietzsche se livre à une interprétation de ce que symbolise ( selon lui ) les dieux grecs, Dionysos et Apollon. C'est vrai qu'il est peu probable que pour les grecs, ces deux dieux ait jamais symbolisé ce que leur fait symboliser Nietzsche ; mais, c'est l'occasion pour Nietzsche de développer des concepts intéressants.
Alors, Nietzsche tâtonne, c'est vrai ; il est à la recherche de ce qui sera sa pensée ; ladite pensée n'est pas encore vraiment, tout à fait constituée. Mais il faut prendre ce texte pour ce qu'il est : un court opuscule de jeunesse, où Nietzsche montre déjà une pensée prometteuse.
Les grands textes de Nietzsche, sont déjà là, sous une forme primitive, il est vrai ; mais bien là, pourtant !
Il faut avouer qu'on sent bien que Nietzsche est jeune et tâtonne un peu, dans "La vision dionysiaque du monde" ; mais il introduit déjà des concepts intéressants.
Ici, Nietzsche se livre à une interprétation de ce que symbolise ( selon lui ) les dieux grecs, Dionysos et Apollon. C'est vrai qu'il est peu probable que pour les grecs, ces deux dieux ait jamais symbolisé ce que leur fait symboliser Nietzsche ; mais, c'est l'occasion pour Nietzsche de développer des concepts intéressants.
Alors, Nietzsche tâtonne, c'est vrai ; il est à la recherche de ce qui sera sa pensée ; ladite pensée n'est pas encore vraiment, tout à fait constituée. Mais il faut prendre ce texte pour ce qu'il est : un court opuscule de jeunesse, où Nietzsche montre déjà une pensée prometteuse.
Les grands textes de Nietzsche, sont déjà là, sous une forme primitive, il est vrai ; mais bien là, pourtant !
Ce livre écrit par le jeune Nietzsche, publié seulement posthume, constitue d'une part, selon moi, la meilleure introduction posssible à sa philosophie - sur laquelle tant raisonnent aujourd'hui - puisqu'elle est ici naissante, impliquant une dichotomie assez claire entre le monde de Dionysos et celui d'Apollon, avec des aspects de philologie grecque plaisants..et d'autre part quelque envolée lyrique se montrera à vous si vous sentez le courage de les lire sans que vos sens et votre sensiblité poétique s'en exaltent.
Petite lecture de Nietzsche, parfaite pour les néophytes ou les aguérris de la litterature ; procurant un petit plaisir si vous êtes un curieux égaré, tout comme un très bel article de connaissances apportées par celui qui deviendra le philosophe au marteau.
Petite lecture de Nietzsche, parfaite pour les néophytes ou les aguérris de la litterature ; procurant un petit plaisir si vous êtes un curieux égaré, tout comme un très bel article de connaissances apportées par celui qui deviendra le philosophe au marteau.
Citations et extraits (2)
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Les Grecs, qui dans leurs dieux expriment et taisent à la fois la doctrine secrète de leur vision du monde, ont instauré comme double source de leur art deux divinités, Apollon et Dionysos. Ces noms représentent dans le domaine de l'art des styles contraires qui, quoique presque toujours en conflit, s'avancent du même pas et qui une seule fois, au moment de la floraison de la "volonté" héllénique, paraissent confondus dans cette oeuvre d'art qu'est la tragédie athénienne. L'homme en effet atteint la volupté d'exister dans deux états, le rêve et l'ivresse.
Nous comprenons maintenant la signification de la langue des gestes et du langage des sons pour l’œuvre dionysiaque. Dans le dithyrambe de printemps originellement chanté par le peuple, l’homme ne veut pas s’exprimer comme individu, mais comme homme de son espèce. Qu’il cesse d’être un homme individuel, la symbolique de l’œil, la langue des gestes l’expriment, au point qu’il se met lui-même à parler par gestes, tel un satyre, tel un être de la nature parmi les être de la nature, mieux, à parler le langage évolué des gestes, par les gestes de la danse. Mais à travers le son, il exprime la pensée la plus profonde de la nature : ce n’est plus, comme dans le geste, le génie de l’espèce qui se fait immédiatement comprendre,mais le génie de l’existence en-soi, la volonté. Avec le geste, il reste à l’intérieur des limites de l’espèce, c’est-à-dire dans celles du monde de l’apparence, tandis qu’avec le son, il fait en quelque sorte se dissoudre également le monde de l’apparence dans son unité originelle et s’évanouir le monde de la Maïa devant sa magie.
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