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sur 4574 notes
Une adolescente disparue depuis dix ans, Anna, est retrouvée dans une geôle, au sous-sol d'une maison inhabitée, à côté du cadavre d'une autre. Ces deux jeunes filles font partie des victimes d'un tueur en série qu'Anna est la seule à pouvoir identifier. Afin de la protéger, elle est envoyée dans une « safe house » à Saint-Pierre-et-Miquelon, un archipel français au large des côtes canadiennes. Coste, qui fait depuis six ans partie du programme de protection des repentis, qu'on cache là pour éviter qu'ils subissent les représailles de ceux qu'ils ont dénoncés, accepte de s'occuper d'elle, alors que son cas n'a rien à voir avec ceux de ses habituels repentis. Il va devoir apprivoiser celle qui est restée si longtemps en captivité et a vécu de graves traumatismes afin de pouvoir espérer arrêter le « monstre » qui l'a séquestrée, mais épargnée. ● Ce roman n'est pas mauvais, mais, même si l'on y retrouve Coste, le légendaire policier de la Trilogie 93, il est tout de même fort loin du dynamisme et du brio des trois premiers romans d'Olivier Norek. ● le premier tiers est extrêmement poussif. Ensuite, cela s'améliore et l'intrigue tient bien la route jusqu'à un final inattendu, même s'il traîne en longueur. Je pense que l'ouvrage aurait pu opportunément compter une bonne centaine de pages en moins. ● le style prétend au littéraire de façon extrêmement pataude, notamment dans les descriptions. Au début de sa carrière de romancier, Norek n'avait pas ces prétentions et ses livres étaient bien meilleurs… ● Celui-ci est beaucoup mieux que le nullissime Impact, à peu près au même niveau que Surface. Je pensais qu'avec le retour du commandant Coste, Olivier Norek allait renouer avec la niaque de ses débuts, mais non, décidément, on en est loin. Je pense que je ne vais plus m'acharner : ce sera mon dernier Norek !
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Ce n'est pas juste une quatrième enquête du Capitaine Coste. Pas simplement le retour d'un personnage marquant de la littérature policière.

Ce serait trop facile et faire injure à un Olivier Norek qui propose-là un thriller atypique et audacieux.

C'est le genre d'auteur qui a l'ennui pour horreur. Une bonne nouvelle pour lui comme pour ses lecteurs, chaque nouveau roman est le gage d'une surprenante découverte et d'une ambiance singulière.

Ce nouveau roman est donc TRES différents des précédentes aventures de Coste. Un capitaine qu'on retrouve délocalisé à Saint-Pierre, un minuscule bout de France à quelques encablures de Terre-Neuve. Une froide contrée et le seul territoire français d'Amérique du Nord.

Atmosphère glaciale assurée, par les températures comme par l'histoire.

Coste se trouve donc aux antipodes du 93 qui l'a révélé, très loin aussi de ses missions précédentes. le voilà en résidence surveillée et sous secret défense.

Un caillou perdu qui lui permet de s'éloigner de celui qui est dans sa chaussure, qui lui a fait perdre la foi en sa précédente mission (et même la foi en l'homme). C'était cette nouvelle fonction ou le voir rendre sa plaque.

Norek aime se lancer des défis, avec un petit côté inconscient qui doit lui donner quelques sueurs froides. Il fallait oser imaginer une enquête presque à l'aveugle !

L'endroit, avec la particularité climatique de ce coin reculé, est un personnage à part entière de ce formidable thriller.

Durant une courte période de l'année, l'île se retrouve dans le brouillard complet, au point de ne pas voir le bout de ses doigts lorsque l'on tend le bras. C'est dans cette ambiance nébuleuse que va se dérouler le climax de l'intrigue.

Une énorme prise de risque et une gageure qui s'avèrent au final être une réussite totale.

Une intrigue sacrément bien pensée, où l'humain a une place prépondérante, même si c'est le contexte particulier qui dicte une partie des lois.

Coste se révèle être à sa place, lui qui s'est totalement refermé sur lui-même. Mais il va devoir ouvrir une brèche pour sauver la vie d'une jeune femme. Pour lui redonner vie, aussi.

Rien n'est facile dans ce roman. Ce qui frappe dès les premières pages, c'est le soin tout particulier apporté à l'écriture.

Autre ambiance, autre manière de raconter. Après Impact et son style direct et rentre-dedans, ce nouveau roman est moins frontal. Et sa narration s'en ressent.

Norek a particulièrement soigné sa plume, léchée, poétique quand il décrit les paysages, plus subtile dans l'approche. Elle colle parfaitement avec l'introspection qui découle de l'intrigue. Gageons qu'il en étonnera quelques-uns avec ce talent-là.

Le roman est un vrai page-turner, mais qui appelle à varier parfois sa vitesse de lecture, avec certains passages qui donnent envie d'être relus tant ils sont expressifs et perlés.

Mais on ne change pas totalement d'un roman à l'autre, le lien reste la colère. Présente d'une autre manière, à travers des personnages forts et qui marquent les esprits. Vibrant d'humanité.

Dans les brumes de Capelans est un thriller à part, qui joue avec tous les codes du genre tout en se réinventant. Une stupéfiante réussite qui plonge le lecteur en mode survie.

Dans le doute, en plein brouillard. Mais avec un Olivier Norek en parfait guide d'aveugle. Tout simplement épatant et indispensable.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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Flic retiré du monde et des hommes,Victor Coste nous revient enfin.
Nous l'avions laissé il y a six ans après la mort d'un membre de son équipe dans "surtensions".
Nous suivrons son retour à la vie qui passe par les rencontres de blessés et par une “bavure” volontaire hors procédure.

Olivier Norek sait se renouveler tout en prolongeant sa trilogie, il quitte la banlieue parisienne du 93 pour nous entraîner dans les brumes avec autant de maestria.
Les brumes de Capelans se forment une fois par an quand le courant chaud du Gulf Stream rencontre le courant froid du Labrador.
Pendant trois semaines le brouillard épais tombe sur l'archipel et le fait disparaître littéralement de la carte.

Je mesure la capacité de la littérature à restituer des scènes dans la brume tandis que l'on ne voit pas sa propre main.
Le cinéma ne le pourrait pas sauf à utiliser le procédé de la pièce de théâtre “Black comedy” ( actuellement au “Splendid”) où le spectateur voit tout ce qu'il n'est pas censé voir…mais là cela sert le processus comique.

Dans ses romans, Olivier Norek soigne la documentation comme le montre la présence de six pages de remerciements faits aux personnes-ressource.
Nous apprendrons ainsi au fur et à mesure que :
La criminalité génère 1000 milliards de recettes annuelles;
Il y a près de 8 millions de personnes isolées en France, dont 400 000 n'ont aucun contact avec l'extérieur et ne sortent pas de chez elles;
13% des portraits robots s'avèrent fidèles à la personne décrite;
Il existe sept millions de victimes d'inceste, soit dix pour cent de la population;
On compte 4500 homicides et tentatives d'homicide par an en France.

Norek sait construire une histoire pour nous prendre dans les rets de son scénario.
Son écriture sait mettre en “surtension” les situations et nous rendre attentifs aux personnalités cassées, ces écorchés de la vie qui se reconstruisent en s'adossant les uns aux autres et en s'apprivoisant mutuellement dans les brumes.

Enfin, lorsque l'on croit que c'est fini, il reste LE twist qui boucle formidablement ce thriller, offrant un final après le final.

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Anna Bailly, quatorze ans, disparaît. Lorsque les policiers, conduits par le capitaine Russo, découvrent son journal intime dans lequel elle accuse son père de relations incestueuses forcées, ils concluent à une fugue.
Dix ans plus tard, le capitaine Russo et ses hommes investissent une maison isolée susceptible d'héberger un kidnappeur en série. Ils y trouvent deux cadavres de jeunes filles et une Anna bien vivante.
La jeune femme serait la seule survivante d'au moins une dizaine d'enlèvements. Elle est totalement mutique mais en sait probablement beaucoup sur le prédateur. Craignant que ce dernier ne cherche à faire taire l'unique témoin, un juge confie Anna au Service de protection des témoins. Elle est envoyée sur l'île De Saint-Pierre, entre Canada et Groenland, sous la protection du capitaine Coste. le policier est également chargé de la faire parler et y réussit plutôt bien...

Une quatrième intrigue où le capitaine Coste tient la vedette ; celle-ci nous sort du Neuf-Trois pour nous entraîner dans les brumes et frimas de l'île De Saint-Pierre. le policier y partage le premier rôle avec une Anna peut-être plus ambigüe qu'on ne pourrait le penser. Progressivement, la jeune femme accepte de se confier, tandis que l'enquête en France progresse.
L'histoire tient en haleine jusqu'aux dernières pages. L'auteur fait preuve de beaucoup d'imagination et d'inventivité. Dommage que le dénouement révèle quelques incohérences du scénario qui auraient sans doute pu être évitées. Cela m'a un peu gâché le plaisir...
Les personnages, principaux (Coste, Anna, le tueur) ont de l'épaisseur, comme c'est souvent le cas sous la plume de Norek. Autour d'eux, les rôles secondaires (le capitaine Russo, Mercredi l'adolescente égarée, Laguerra la gendarme et Soba le policier, Alix du Service de protection des témoins, etc.) composent une humanité riche et crédible.
L'écriture est celle d'Olivier Norek : claire et directe, sans fioritures inutiles, facile à lire. La narration est dynamique : actions, changements de points de vue, chapitres courts. Une lecture très agréable, presque addictive. Un excellent polar, donc !
Pourtant, je ne suis pas totalement satisfait. La faute aux petites, mais trop nombreuses, incohérences du scénario qui laissent un sentiment d'inachevé ; comme si le roman n'avait pas été assez relu et corrigé... Dommage !


Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Rédigé il y a déjà plusieurs semaines, il est grand temps de mettre ma chronique par ici qui va dénoter un peu de la masse d'avis plus que positif sur le dernier roman d'Olivier Norek, voici ce que j'avais rédigé quelques jours après la fin de ma lecture :

Il y a des romans pour lesquels on a plus d'attente que d'autres, que l'on a envie d'aimer car on a aimé les écrits précédant de l'auteur, que l'on a longtemps attendu la sortie du bouquin ou encore par les circonstances ayant fait entrer ce dernier dans votre PAL.

Toutes les cases étaient cochées pour moi avec ce titre : j'ai adoré la trilogie précédente, attendait impatiemment la sortie de ce tome et me le suis procuré lors du festival du livre de paris d'avril dernier ou j'ai pu avec trois amies me faire dédicacer ce dernier par l'auteur. J'aurais tellement aimé écrire que j'ai adoré cette lecture, mais cela ne serait pas très honnête car en réalité j'en suis ressortie assez déçu.

C'était bien mais sans plus pour moi, je suis très loin du coup de coeur espéré. Pourquoi ? Plusieurs raisons je pense, ce n'était peut-être pas le bon moment pour le sortir de ma PAL. J'étais peut-être trop occupé et sans doute déjà un peu trop fatigué pour l'apprécier à sa juste valeur, je n'ai pas pu rentrer dedans comme je le souhaitais. J'ai mis plus d'une semaine pour le lire.

Au niveau de l'intrigue je ne m'attendais pas non plus à cela. On est vraiment sur un récit très différent de ce qui était proposé dans la trilogie du Capitaine Coste, aussi bien au niveau de l'intrigue que du rythme je trouve. On est ici sur quelque chose de plus “calme”, de beaucoup moins impactant aussi. Ce roman ne me marquera pas comme j'ai pu l'être par Territoires ou Surtensions.

Après, malgré ma déception cela n'est pas un mauvais livre pour autant, j'ai aimé retrouver le capitaine Coste ou plutôt ce qui en reste, l'intrigue est bien ficelé, c'est bien écrit et j'ai appris l'air de rien pas mal de petite chose comme ce phénomène météorologique étrange des brumes de capelans.

Pas une mauvaise lecture donc même si j'ai l'impression d'être passé à côté, tant pis, cela ne m'empêchera pas d'acheter et de lire le prochain roman qu'écrira l'auteur.
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Aficionado d'Olivier Norek, cet opus ne va que renforcer mon addiction !!!

Coste, capitaine de police, personnage récurrent de l'auteur, s'est retiré sur l'île De Saint Pierre près du Canada. La perte d'un de ses hommes lors d'une opération l'a anéanti moralement. Il a, cependant, accepté d'être gardien dans une safe house (logement, secret défense, pour permettre d'interroger les repentis dans le cadre du programme Protection des témoins).

Anna, jeune fille de 24 ans, est découverte dans un sous-sol après 10 ans de disparition. Il s'avère qu'elle est une des victimes du « voleur d'enfants ». Cette découverte relance l'enquête sur ces disparitions, au nombre de dix, non élucidées. Afin de protéger Anna Paris décide de l'envoyer à Saint Pierre dans le cadre du programme de la protection des témoins. Charge au capitaine Coste de l'interroger.

L'enquête avance grâce aux informations fournies par Anna et peu à peu on arrive à faire le portrait du ravisseur.

Un homicide sur l'île De Saint Pierre fait le feu aux poudres…

Voilà un roman pas banal pour un policier. Bien sûr on y trouve un côté thriller avec un criminel qui se faufile comme une anguille, un côté polar avec une enquête menée en parallèle en France et à Saint Pierre et Miquelon mais aussi l'auteur aborde des thèmes très difficiles comme l'inceste, l'emprise du ravisseur sur sa victime, la duplicité et la résilience.

Durant tout le récit, on doute : Anna est-elle complice ou subit-elle…
L'épilogue lève le voile et la fin reste surprenante

Le style très épuré rend le texte très dynamique. La traque, racontée en paragraphes courts surmontés d'un timer, est intense.

Un excellent Norek que je vous encourage à découvrir.
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10 ans après sa disparition, Anna est retrouvée dans "l'enclos" d'un prédateur, qui depuis toutes ces années enlève et assassine ses jeunes victimes.

Mais Anna est une exception, car elle, est vivante.

Pour aider la police à retrouver son kidnappeur qui lui échappe encore, Anna doit être protégée, mise au secret. Et elle doit aussi être placée dans les conditions qui lui permettront de s'ouvrir de nouveau et de parler, pour faire avancer cette enquête qui piétine depuis si longtemps.

Ces conditions et cet isolement, elle les trouvera auprès du Capitaine Coste, flic abimé par ses années d'exercice dans le 93, exilé depuis 6 ans sur l'ile De Saint-Pierre.

D'abord opposé à cette mission, Coste finira par l'accepter en étudiant le dossier de l'affaire, et il tentera de la protéger en attendant sa confession.

Mais l'assassin n'a pas dit son dernier mot et dans les brumes de Capelans qui s'annoncent, l'affrontement se fera à l'aveugle.

A mon avis :
J'avais été déçu, après une longue série de romans tous aussi bons les uns que les autres, du dernier opus d'Olivier Norek, "Impact".

Le retour du Capitaine Coste sur le devant de la scène signe également le retour de l'écrivain et du romancier de talent qu'est Norek.

Dans les brumes de Capelans est un polar qui démarre vite et fort. Tout au long du récit, en parallèle de l'histoire principale, d'autres histoires se nouent et rendent le récit toujours plus intéressant.

L'intrigue est prenante et les personnages profonds : Coste évidemment, notamment pour ceux qui ont lu la série des 93, mais même sans cela, est un personnage torturé, qui échappe cependant au cliché du flic alcoolique. le personnage d'Anna également est dense, il a une histoire et réserve quelques surprises.
Les autres protagonistes aussi ont leur mot à dire, au sein de la brigade de police, ou bien parmi les habitants de St Pierre.
Le scénario quant à lui, réserve son lot de surprises, qui font rebondir le récit et lui donnent de la vigueur et de l'intérêt.

Bref, tout ce que l'on demande à un bon polar est bien là, dans un environnement assez original et que l'on n'a pas l'habitude de rencontrer très souvent pour le moment.

Alors pour les lecteurs qui ont aimé le Capitaine Coste dans sa trilogie, vous pouvez vous jeter sur ce nouvel opus. Pour les autres... ben c'est pareil !


Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures, sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
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Je ne lis pas beaucoup de polar, thriller etc.... mais de temps en temps j'avoue, ça me plait bien. Et ce encore plus quand ça me permet un voyage dans le temps ou un voyage tout court. Ici direction St Pierre et Miquelon ! Destination très originale.
En ce qui me concerne, n'ayant pas lu la trilogie du 93, je découvre le personnage de Coste. Bon j'avoue, personnage pas mal mais pas mon préféré du roman.
Clairement Anna est LE personnage du roman, avec ses failles, ses ambiguïtés. Une jeune fille disparue à 14 ans, retrouvée dans une cave, emprisonnée, à côté du cadavre d'une autre jeune fille, et ce 10 ans après son enlèvement. Y a de quoi ne pas être bien dans sa tête non ?
Alors oui je me suis régalée, j'ai eu du mal à lâcher ce bouquin. Mais surtout j'ai aimé les pages sur St Pierre (et Miquelon, pas le St Pierre de la Réunion), la vie sur place, le climat....
Un thriller efficace (je n'ai pas vu la fin venir), addictif, dans un paysage rare, original. Un bon moment de lecture. Il faudrait peut-être que je m'essaie à cette fameuse trilogie du 9-3 (surtout que j'ai également aimé "entre deux mondes" - exceptionnel- et "surface").
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Le capitaine Coste revient et c'est un plaisir de le retrouver.
Après Impact dans lequel Olivier Norek s'était, pour moi, un peu perdu, j'ai pris plaisir à retrouver l'univers de l'auteur.
Il y a du rythme, des rebondissements, un serial-killer, des jeunes filles victimes et une jeune femme pleine de secrets.
Il y a un retraité malade mais curieux, une adolescente un peu sauvage et un capitaine qui s'était exilé mais que cette enquête va contraindre à sortir de son isolement.
Et puis, cela se passe à Saint-Pierre-et Miquelon, sa mentalité insulaire, ses côtes magnifiques ou hostiles, sa brume et son immensité.
Cela se lit à toute vitesse, on retient son souffle à chaque page.
Passionnant.
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Voici l'un des romans qui fera, sans nul doute, partie de mon palmarès coups de coeur polars/thrillers 2022.
Dans les brumes de Capelans d'Olivier Norek.
Quel plaisir, d'abord, de retrouver ce cher Capitaine Coste, que les lecteurs avaient découvert  avec la trilogie Code 93, Territoires et Surtensions.
Plaisir de l'auteur à poursuivre les aventures de son policier ?
Norek a-t-il cédé à son public qui réclamait depuis longtemps le retour du Capitaine ?
Toujours est-il que le pari est réussi à mes yeux.
J'ai dévoré ce roman terriblement addictif.
L'écrivain m'a bluffé, une fois de plus.
Coste s'est exilé.
Il aurait voulu mettre fin à sa carrière, mais on lui a proposé un emploi "secret défense".
L'isolement lui va bien.
On le retrouve donc sur une île.
Oh, pas une île paradisiaque aux eaux turquoise et au sable chaud, non, un endroit plus en accord avec son tempérament.
Saint-Pierre et ses fameuses brumes de Capelans qui tiendront un rôle important à un moment du récit.
Sa nouvelle mission ?
Protéger Anna, une jeune femme que l'on vient de tirer des griffes d'un mystérieux sérial killer.
Ils vont devoir s'apprivoiser, se faire confiance, s'ils veulent mettre fin aux agissements du dangereux individu.
Un lecteur écrivait, il y a quelques jours, qu'il avait tout compris en ayant seulement lu 80 pages et qu'il envisageait d'abandonner sa lecture.
J'émets de gros doutes.
Parce que moi, je me suis laissé absorber par l'histoire. J'ai cherché les failles, j'ai même cru en trouver, mais Olivier Norek n'est pas un débutant. Il maîtrise son sujet et quand on pense incohérences, il remet les choses en ordre quelques pages plus loin. Tout s'explique. Tout s'imbrique.
Mais il y a forcément un piège.On est dans un labyrinthe et la brume augmente l'angoisse.
La tension monte.
Qui, des personnages ou du lecteur, en ressortira indemne ?
Si vous devez lire un thriller en ce moment c'est Dans les brumes de Capelans,  ça vient de paraître et c'est incontournable.


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