Dans les brumes de Capelans

Des mois qu'il patientait dans ma PAL… J'ai enfin découvert la suite des aventures de Victor Coste !

Complètement anéanti après la mort d'un de ses équipiers, nous le retrouvons très très loin sur l'archipel De Saint Pierre et Miquelon entre le Canada et Terre Neuve. Il n'a pas complètement décroché de la police puisqu'il s'occupe de la protection de témoin dans une résidence surveillée classée secret défense. Il y interroge des criminels repentis et juge de leur fiabilité. Aucun affect avec ceux qu'il a en charge et cela lui convient très bien jusqu'à ce qu'on lui envoie une victime de séquestration. Anna, emprisonnée pendant dix ans par un monstre qui voudra à coup sûr la retrouver…

Leur relation dans ce lieu isolé va être ambivalente et Coste va tenter de la faire parler sans s'attacher. Difficile mission qui nous embarque dans ce roman à l'intrigue particulièrement bien ficelée.

La période des brumes de Capelan qui plonge ces îles dans un brouillard opaque trois semaines dans l'année crée une atmosphère étouffante très réussie.

Un excellent thriller que je ne suis pas près d'oublier.
Gros coup de coeur !!!

La suite des aventures de Coste :) C'est un grand plaisir de retrouver ce personnage torturé, parti à l'autre bout d u monde pour panser ses plaies.
Il est à Saint Pierre et Miquelon, isolé dans une maison qui sert à accueillir des témoins sous protection.
Mais sa tranquillité est dérangée par sa nouvelle mission : recueillir le témoignage d'Anna Bailly, enlevée à 14 ans et séquestrée par son ravisseur pendant 10 ans.
Comment réussir à la faire parler de ce prédateur responsable de l'enlèvement et de la mort de 9 autres filles?
L'espoir est d'en apprendre suffisamment pour pouvoir l'appréhender.
Une atmosphère aussi pesante et dense que les brumes de Capelans et un régal de lecture!

Cela fait dix ans qu'un prédateur enlève des jeunes filles. le commandant Russo en charge des enquêtes décide, contre l'avis du juge, de pénétrer en force dans une maison repérée comme étant le repère du prédateur. Il y trouve Anna, la première victime, en vie ainsi que le cadavre de Garance, la dernière victime.

Anna ayant vu le prédateur devrait pouvoir aider la justice à l'identifier et l'arrêter. Il faut l'éloigner pour la protéger. Elle est envoyée à Saint-Pierre sous la responsabilité du Capitaine Victor Coste. Cela fait six ans que Coste est en poste à Saint-Pierre, officiellement à la tête de la police des frontières, en réalité chargé d'obtenir de témoins repentis des informations utilisables en échange d'une nouvelle vie, nouvelle identité, nouvelle adresse.

Mission de Coste pour Anna : " la faire parler, essentiellement. Je ne vous l'envoie pas par empathie par rapport à ce qu'elle a vécu, ni vous ni moi ne faisons dans l'humanitaire. Je vous l'envoie parce qu'elle peut nous servir. Pour ce qui a été et ce qui est à venir."

Des chapitres assez courts déploient l'intrigue : compréhension et incompréhension, emportement et humanité pour Coste et Anna, sordide quant il s'agit des activités d'Andréas, le prédateur, contacts avec la magistrate à Paris, enquête de Russo...

Perdus dans les brumes violence, angoisse, suspens et mensonges se côtoient, les pages se tournent trop vite.

Livre passionnant, personnages bien dessinés y compris les personnages secondaires, comme la merveilleuse Mercredi.

Un an que je le laissais dans ma PAL pour attendre le bon moment pour le déguster et me dire qu'il me restait toujours un Olivier Norek à lire ! Je l'ai enfin sorti et comme je m'y attendais c'est un coup de coeur !

Le capitaine Coste est de retour après avoir disparu pendant 6 ans. Il vit maintenant sur une île de l'Atlantique où les vents, la neige et la brume règnent en maîtres et où ces nouvelles missions sont classées secret défense. Sa nouvelle demeure est une forteresse surveillée et imprenable protégée par des vitres pare-balles, des caméras et des alarmes qui lui permettra peut-être de protéger la jeune femme qu'il y garde enfermée. Dans les brumes de Capelans, à l'aveugle, Coste devra traquer le monstre ...

Quel incroyable bonheur de retrouver l'écriture aussi addictive de mon auteur masculin favori ! Dès les premières pages j'ai été transporté et j'ai su que cette lecture serait un vrai délice ! Les chapitres courts, les nombreux dialogues ainsi que cette tension perpétuelle ont rendu cette lecture terriblement entraînante. Mon attachement pour Victor Coste reste intacte et me donne envie d'en savoir toujours plus sur ce flic au coeur meurtri.

Pour ce qui est de l'enquête, rien à dire, c'était juste génial ! Une histoire bien glauque et poignante avec des moments de lecture intense au vue des descriptions qui y sont faites. Aucun temps mort, la tension est permanente avec des révélations faites toujours au bon moment et qui ne nous donne qu'une envie, connaître le fin mot de cette histoire. Et justement cette fin ! Inimaginable ! A couper le souffle ! Mr Norek a réussi là un coup de maître en nous dévoilant une machination diabolique !

Ce roman est sorti en poche il y a peu et il n'y a toujours pas de nouveau livre d'annoncé alors je me questionne beaucoup. J'espère qu'un prochain roman arrivera prochainement et que l'auteur nous fera profiter de son talent encore longtemps.

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 363 pages sur ma liseuse. Je ne vais pas revenir sur la 4eme page car tout à été dit dans les critiques précédentes. Alors j'ai trouvé ce thriller prenant à me demander à quel jeu jouait Anna. Est elle victime ou pas c'est ce que va essayer de comprendre Coste. J'ai bien aimé les personnages de ce livre par contre je trouve que les explications étaient un peu longues. le livre aurait pu faire quelques pages de moins que cela ne m'aurait pas déranger.par contre j'ai bien aimé la fin de l'enquête mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

C'est le retour de Victor Coste. Il n'est plus dans le 9.3 mais sur une île battue par les vents où la brume aura son rôle à jouer. Victor Coste n'a pas supporté la perte de l'un de ses adjoints, il s'est senti coupable et a eu envie de tout plaqué, perdant toute envie d'aimer. Coste a fait le choix de s'éloigner de son quotidien, de son univers de ceux qui l'aiment ou l'ont aimé. Sous couvert d'un poste à la police des frontières, il est en fait un "peseur d'âmes". Il fait partie du plan de réinsertion des "repentis". En échange de renseignements, les repentis peuvent se voir offrir une nouvelle vie, une nouvelle identité, la possibilité de recommencer à zéro sans que leurs anciens "amis" ne les retrouvent pour les éliminer. Victor Coste, comme d'autres dans différents territoires français, doit jauger ces repentis et déterminer la sincérité de leur "retournement". Il est donc à Saint Pierre et Miquelon sous une couverture administrative, dans une résidence sécurisée. Aucun de ses hommes n'a connaissance de sa vraie mission, il ne rend des comptes qu'à la magistrate Sainte-Croix.

La police est sur les dents: elle est sur la pisted e la disparition de 9 jeunes filles au cours des dix dernières années. L'une d'elle vient d'être retrouvée morte mais une autre était vivante. Elle ne faisait pas partie de la liste des enlevées mais était considérée comme en fugue depuis 10 ans. le père d'Anna avait été dénoncé par celle-ci dans son journal intime pour des actes pédophiles envers sa fille. Après la disparition d'Anna, la famille avait été détruite.

La justice décide de protéger Anna et de l'envoyer sous la protection de Coste à saint-Pierre. Norek va nous proposer de vivre la cohabitation entre un flic fracassé et une jeune femme de 24 ans qui vient de passer 10 ans dans une cave, dans un enclos sous l'emprise de son ravisseur. Victor Coste va devoir réapprendre à vivre avec quelqu'un, Anna va devoir réapprendre à vivre. Mais Coste doit aussi protéger Anna de son prédateur.

Norek nous propose un thriller psychologique aux multiples rebondissements. Il nous entraîne dans les méandres du cerveau et des raisonnements du ravisseur mais aussi dans ceux de sa victime Anna. Mais pour lui, un flic est toujours un flic. Il va le démontrer en nous proposant le réveil de Coste mais aussi du policier qui a retrouvé Anna, Russo.
Quelles relations peuvent se développer entre un auteur et une victime ? Peuvent-ils éprouver des sentiments amoureux ? Quelles relations peuvent se développer entre un garde du corps et sa protégée ? Quelles sentiments une jeune femme victime de violences et de séquestration peut-elle développer vis à vis des son garde du corps ? Norek va se proposer de découvrir le cheminement des personnages.

Et Norek nous propose un cadre peu connu : Saint Pierre et Miquelon. Il va développer une sorte de huis-clos sur l'île ou du moins proposé une unité de lieu. Et pour corser le tout, il va proposer un phénomène climatique très local et ayant donné le titre à ce roman : les brumes de Capelans.

Une nouvelle fois chez Olivier Norek, les personnages secondaires ont une place centrale et ne sont pas seulement des faire valoir des personnages principaux. Tel un maître artisan tisserand, Norek tisse sa trame, pose ses fils les uns après les autres. le lecteur est pris dans cette toile d'araignée mais il ne se débat pas : il avance prudemment...

J'ai été heureux de retrouver Victor Coste et de voir sa résurrection de policier. J'adore ce héros fragile et si peu conventionnel. C'est un homme tout en fractures et en fêlures mais c'est un homme attachant, charismatique comme le prouve la confiance de ses adjoints. Il a le sens de la justice ou un certain sens de la justice.

Une nouvelle fois, Olivier Norek m'a entraîné au bout du suspense et j'ai ,passé un bon moment sur une île que je ne connaissais que de nom.

Contrairement à Edith Piaf, si la foule se penche sur mon cas, ce ne sera pas pour m'entrainer dans la fête mais plutôt pour me lyncher.

Je songe à ces foules de fans pour lesquels oser venir afficher ici une once de scepticisme à propos de Norek confine au crime de lèse-majesté.
J'oserai néanmoins car ses "Brumes de Capelans" me semblent bien fumeuses.
Question organisation et fonctionnement de la police Norek en connait pourtant un rayon claironne la foule.
Je sais merci, son éditeur nous ressasse son passé de policier à longueur de quatrième de couverture.

Cela-dit, sans trop spoiler (car on peut officiellement spoiler en français de puis quelques jours), le coup du flic au bout du rouleau, recyclé sur un poste et en des lieux improbables, pour la vraisemblance on repassera.
Mais tu nous les brises avec ta vraisemblance Rotsen.
Je sais, je sais mais, vu le pédigré affiché, je persiste à en espérer un minimum de la part de cet auteur de crainte qu'il ne bascule dans la team Chattam.

Je sais également qu'on pourra chipoter la minceur de mon expérience avec lui, un grand écart "Code 93" (2013) et "Dans les Brumes de Capelans" 2022.
Je frémis d'ailleurs et d'avance aux commentaires à venir d'une amie babeliote, disciple irréductible de la lecture chronologique et à qui je dois celle-ci, en plus!
Qu'à cela ne tienne! j'ai manqué quelques épisodes OK, cela ne change rien au schmilblick, trop d'invraisemblances, et stériles en plus car on voit venir le final gros comme un maison.

La mécanique dramatique est bien huilée d'accord avec en bonus une petite délocalisation géographique originale.
Un scénario correct pour un téléfilm sur la 3 même si je gage que l'équipe de tournage préfèrerait tourner aux Antilles ou à la Réunion.

Un polar entre St Pierre et Miquelon et la métropole, où le climat de l'archipel et notamment les brumes de Capelans font écho à l'intrigue du roman, qui ne se dévoile totalement qu'à la fin.
Une histoire particulièrement horrible d'emprise, d'amours diaboliques et de prédateurs pervers, traqués par des policiers tourmentés, abimés par la vie et borderline.
Un livre bien documenté (la liste de remerciements en fin de volume est éloquente), difficile à lâcher et que j'ai refermé à regret.

On démarre ce roman posément (enfin presque …) en suivant une enquête après que l'auteur nous ait donné quelques informations un peu en vrac. On retrouve le capitaine Coste avec plaisir et on se dit que les missions qui lui sont confiées, plus psychologiques et moins sur le terrain, vont nous assurer une lecture presque paisible. Mais plus les brumes de Capelans montent et plus le suspense et le stress augmentent comme si nous étions à Saint Pierre. Parfaitement construit de le première à la dernière ligne, cohérent, le roman nous tient en haleine et Olivier Norek ne nous impose pas de violence extrême comme d'autres auteurs (bien souvent à nous d'imaginer ce que l'on veut) et nous ouvre des portes pour aller plus loin que ce qu'il raconte.

Un flic disparu des radars de la police officielle depuis six ans se voit chargé de surveiller une jeune femme qui a été séquestrée durant dix ans par un monstre, lequel a enlevé et tué neuf autres adolescentes. Pourquoi a-t-elle été épargnée ? Coste saura- t- il lui tirer les vers du nez afin d'identifier et de pouvoir arrêter le criminel en question ?

« Puis, un raclement au fond de la pièce, quelque chose dans l'ombre. Retour de tension. Les canons se dirigèrent vers la source du bruit et les faisceaux des lampes intégrées éclairèrent une seconde silhouette... recroquevillée dans un coin, la vingtaine à peine dépassée, recouverte d'un drap dégueulasse, tremblante et sale. » Suite à une enquête sur la disparition d'une adolescente, une équipe de policiers débarque dans une maison dans laquelle une cave est aménagée comme un cachot. L'adolescente recherchée y est retrouvée assassinée, mais à la plus grande surprise des flics, une autre victime est découverte, vivante, elle.

« Ainsi, de neuf victimes, on passait à dix, et Anna devenait la première. Malgré cette "victoire", l'état des lieux n'était pas en faveur de la police judiciaire. Deux mortes, Garance et Salomé, une retrouvée, et absolument rien sur les sept autres. Voilà pourquoi Anna était une chance et une candidate parfaite pour le Service de protection des témoins, la seule à pouvoir remplir les blancs d'une enquête vieille d'une décennie aussi trouée qu'une partition d'orgue de Barbarie. » La découverte d'Anna, dix ans après son enlèvement, soulève bien des interrogations, mais surtout une vague d'espoir : grâce à elle, on espère retrouver sept autres victimes de ce tueur en série, mais également arrêter ce monstre.

« C'est un être au cerveau unique. Totalement dérangé, mais unique. Anna aussi, à sa manière, est unique. Intellectuellement. Physiquement. » Coste, loin du 93, traîne sa peine depuis qu'il a perdu l'un de ses coéquipiers. Sa nouvelle mission, qui consiste à prendre en charge des témoins qui risquent leur vie parce qu'ils ont dénoncé des criminels puissants, en étant isolé sur l'île De Saint- Pierre, lui permet de contenir une part de sa peine. Mais l'arrivée d'Anna, puis du tortionnaire de celle- ci sur l'île, va réactiver ses anciens réflexes d'enquêteur.

Au final, un thriller captivant, aux nombreux retournements de situation qui tiennent en haleine. Norek écrit vraiment très bien, usant de métaphores habiles et de jeux de mots intéressants. Par contre, j'avoue avoir été un peu déçue par le manque de rythme du récit ; je m'attendais à davantage de surprises. J'ai eu l'impression d'avoir déjà trop lu (ou entendu) ce genre d'histoires. C'est vrai que les médias nous en racontent beaucoup, des récits terribles tel celui de Natasha Kampusch… A lire pour la qualité de l'écrit et le dépaysement !