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sur 4576 notes
Prenez garde à ne pas vous laisser prendre par les brumes car elles pourraient bien vous emporter et vous surprendre comme ce fût mon cas...

Alors que je n'avais pas du tout accroché avec le premier tome de la trilogie 93 mais ayant cependant eu un gros coup de coeur pour Surface, j'ai donc décidé de me plonger dans le dernier livre de l'auteur qui m'a permis de découvrir une collectivité d'outre-mer où réside depuis peu une amie qui a pris l'habitude de publier des photos sur les réseaux sociaux.

Sans revenir sur l'enquête que je vous conseille vivement de découvrir, je me suis vraiment régalée avec cette histoire que j'ai trouvée captivante. La plume d'Olivier Norek est prenante, voire addictive. Je me suis rapidement attaché au personnage du capitaine Coste, cet homme brisé parti à Saint-Pierre-et-Miquelon pour mener sous couverture une mission assez spéciale et qui va voir son quotidien bouleversé en l'espace de quelques heures...

En refermant cet ouvrage, je suis tentée de redonner une deuxième chance à Code 93 pour découvrir le passé du capitaine Coste et comprendre le moment où tout a basculé 😉
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Vous l'avez peut-être remarqué, je choisis mes lectures par paire : mon blog affichant deux chroniques côte à côte, il me plait que les deux romans faisant l'objet de ces chroniques montrent des points communs. J'ai jeté mon dévolu sur Dans les brumes de Capelans, d'Olivier Norek, dans la foulée d'un livre de Michel Bussi, que je classe dans la même catégorie des polars et des thrillers.

J'avais beaucoup aimé ce genre de livres dans ma jeunesse, mais je m'en suis lassé. Aujourd'hui, je n'en lis que lorsque je ne trouve pas, en version numérique, de roman qui m'inspire. (J'utilise essentiellement ma liseuse, en raison de deux avantages : pouvoir lire la nuit sans lumière, pouvoir lire debout dans les transports en commun.) Les thrillers me déçoivent souvent. Il en a été tellement publié depuis un siècle, que j'ai parfois le sentiment que tous les scénarios possibles et imaginables ont été déflorés et que les auteurs sont amenés désormais à concocter des intrigues de plus en plus alambiquées, violentes et tirées par les cheveux.

Il y a deux ans, j'avais plutôt apprécié Surface, du même auteur. J'avais alors qualifié d'étonnant et de détonnant le parcours professionnel de cet homme devenu un poids lourd de la littérature policière française et qui, pour écrire ses premiers thrillers, s'était inspiré d'aventures vécues lors d'une carrière éclair d'enquêteur au SDPJ de la Seine-Saint-Denis.

Ce n'est à priori plus le cas de Dans les brumes de Capelans, une fiction qui se place dans le contexte d'un système français de protection des témoins, tel qu'il pourrait fonctionner à l'instar de ce qui existe pour les repentis en Italie et aux Etats-Unis. Norek a imaginé d'isoler les témoins à protéger, en les plaçant vingt-quatre heures sur vingt-quatre sous la surveillance rapprochée d'un enquêteur au profil adapté ; témoin et protecteur sont confinés dans une maison sécurisée, située dans le territoire de la République le plus inaccessible et à l'image la plus inhospitalière possible : l'île De Saint-Pierre, associée communément au nom de Saint-Pierre-et-Miquelon, un minuscule archipel français proche du Canada, battu par le froid, les pluies et les brumes.

L'enquêteur est le capitaine Coste, le personnage principal des premiers romans de Norek (que je n'ai pas lus et qu'il n'est nullement besoin d'avoir lus). C'est un flic qui ne se remet pas d'un incident grave dont il se juge responsable et qui a saisi l'opportunité de poursuivre sa carrière dans un exil relatif. le témoin qu'il protège est une victime, une jeune femme ayant échappé à un tueur en série non identifié. Elle est susceptible de fournir des informations permettant de mettre la main dessus, mais elle risque d'être traquée par le criminel, soucieux de la faire taire.

Question 1 : cette jeune femme sera-t-elle en sécurité dans l'île De Saint-Pierre, où elle a été secrètement acheminée ? Question 2 : le capitaine Coste parviendra-t-il à lui tirer les vers du nez ? Selon la formule consacrée, vous le saurez en lisant… bla-bla-bla…, mais si vous êtes un habitué des thrillers, vous êtes d'ores et déjà capable de répondre à ces deux questions.

En question 3, on pourrait ajouter : ce huis clos très particulier, entre un homme moins solide qu'il en a l'air et une femme dont le visage est jugé disgracieux et en même temps envoûtant, ne risque-t-il pas d'avoir des incidences affectives non prévues ?

L'intrigue est bien montée, les péripéties bien documentées, le texte bien écrit, mais les derniers chapitres se perdent dans la préoccupation de l'auteur de toujours rajouter un rebondissement aux rebondissements. Et ça finit par ne plus prendre…

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Après de riches lectures , aussi profondes que sérieuses, il me fallait un bon petit Norek pour me décalaminer les neurones.
C'est chose faite et même plutôt très bien faite.
Olivier Norek est aussi sympathique en vrai que le suggère la belle photo en noir et blanc du rabat de couverture. Et c'est une star. En témoignent les files d'attente interminables lors de ses signatures . A juste titre.
C'est un des cadors du polar français et je l'adore. Mais je m'égare....
Spécialiste de l'intrigue punchline, il dynamite à nouveau le genre avec Dans les brumes de capelans.
Et re-voilà le beau capitaine Coste, disparu depuis 6 ans, toujours aussi énervé ou/et mélancolique, mais désormais spécialiste des repentis et autres témoins assistés. Sous"légende" (oui, comme dans la sublime série) il pilote une nouvelle affaire à St Pierre. Nous ne sommes ni à Rome,ni en Chartreuse mais tout prés de Terre Neuve et donc de Miquelon.
Une grande partie du charme du roman tient au choix de cette destination exotique ( où j'irai bien jeté un coup d'oeil quand les brumes seront levées)
L'intrique tourne autour de la recherche d'un serial killer ( oui je sais un de plus) et de la séquestration d'ados (oui je sais très à la mode en ce moment)
mais je vous rassure rien ne se passera comme prévu....
Olivier Norek est un orfèvre qui tisse un scénario diabolique mais toujours avec un arrière plan militant . Ici on parle de mille ados disparus par an en France et de 400000 personnes qui vivent dans un complet isolement.
Comme souvent Norek déroule une trame narrative éfficace puis haletante puis irrespirable....
Et c'est du grand art, tout s'imbrique parfaitement, lumineusement ( enfin si l'on peut dire car en Avril, à St Pierre et à Terre Neuve ,les brumes de Capelans enveloppent tout et tous, on ne voit même plus le bout de son fusil à canon scié)
Un vrai, grand,bon polar dans la lignée de la trilogie du 93.
420 pages d'une traite, au risque de l'insomnie ou de la crise de couple.
Foncez...dans le brouillard bien sur.
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C'est Pâques ! On retrouve de vieux potes, l'un mort pendant 3 jours, l'autre disparu depuis 6 ans, IRL & in literary life : Victor Coste, brisé mais toujours aussi sexy - le charme de l'oursitude.
On efface tout et on recommence : c'est le programme de protection de témoins, que Coste a rejoint comme flic, ou 'peseur d'âmes'. Grâce à ça, des délinquants/criminels ou des victimes ont une seconde chance. A eux de voir s'ils veulent coopérer.
La résidence surveillée où Coste accueille ses pensionnaires (un à la fois) est au bout du bout du monde.
« Saint-Pierre est une île de naufrage. J'ignore pourquoi. Six cent trente en deux siècles. Je suis venu m'ajouter à cette liste. »
.
Plaisir de lecture en V comme Victor :
1/ Régal.
Celles/ceux qui étaient déjà raides-dingues de Coste risquent de voir leur libido s'émoustiller - effet accru par le soleil & la chaleur.
Le polar a un petit air de ceux de Patrick Bauwen (ami de l'auteur) : on y apprend plein de choses.
Et on retrouve l'écriture vivante de Norek, notamment dans les relations et échanges, et particulièrement entre quatre personnages ici - méfiance, douceur, ambivalence, bienveillance... Un petit quelque chose de Frédérique Vargas, cette fois.
Pas envie de les quitter, ces gens, jusqu'à ce que...
.
2/ Déception croissante après un rebondissement pourtant sympa, que je n'avais pas vu venir : au secours, il reste 150 pages, comment l'auteur va-t-il meubler sans nous saturer d'action burnée dans la brume ?
Et beaucoup trop de cadavres, avant.
.
3/ Fin de l'action, on compte les morts et les vivants.
D'autres surprises arrivent, une fois passée la longue partie transposable en film ou série. On ne court plus dans tous les sens contre la montre, on réfléchit, on recoupe, on pige. Ça, j'aime.
.
Un bon Norek, pas le meilleur, et pas le meilleur de sa série Coste non plus.
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Je vais probablement en faire sourire plus d'un en dévoilant ma grande découverte littéraire de ce début d'année.
Olivier Norek, tout le monde le connait, sauf moi.
Mais ça, c'était avant, car grâce à quelques conseils avisés j'ai découvert cette écriture incroyable qui m'a emmenée durant quelques heures dans un milieu ô combien hostile.
Par la magie d'une plume efficace, je me suis retrouvée sur l'île De Saint-Pierre, située entre le Groenland et le Canada. J'ai fait la connaissance de Coste devenu « peseur d'âmes » pour le Service de la Protection des Témoins : dans une résidence surveillée cachée de tous, il collecte les noms et contacts de repentis issus de la criminalité organisée. Lorsque sa hiérarchie lui demande d'accueillir et d'interroger une jeune fille retrouvée après dix ans de séquestration afin de découvrir l'identité de son bourreau, son instinct de flic se réveille.
Les chapitres alternent entre la traque du kidnappeur de jeunes filles par la police parisienne et les interrogatoires menés par Coste sur son île. Ce va-et-vient constant permet de décupler l'efficacité du polar et de nourrir une enquête captivante.
J'ai apprécié la place importante donnée à la psychologie des personnages, mais également la description minutieuse de l'île De Saint Pierre où sévit un phénomène météo particulier appelé les brumes de Capelans qui, à chaque printemps, envahissent totalement l'île, empêchant de voir à plus de deux mètres devant soi. C'est dans ces ténèbres que l'auteur va faire s'affronter ses personnages et densifier le mystère de son intrigue.
Une découverte à poursuivre, très vite.
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Misanthrope : qui fuit la société des hommes, qui est d'humeur bourrue.
Je n'ai pas lu les précédents romans mettant en scène le capitaine Coste. J'ignore donc, sauf par les bruits de couloir, ce qui l'a conduit dans ce lieu reculé, isolé, une île au milieu de nulle part, voisine de Terre-Neuve, Saint-Pierre.
Pour lui, « faire ce qui est juste, c'est la seule raison de ce métier ». Et il le fait, allant même parfois trop loin. Mais cela semble être sa marque de fabrique.
Je peux vous dire que le suspense existe d'un bout à l'autre du livre ; que l'auteur est aussi doué pour décrire les paysages que les hommes ; que l'on navigue dans la « zone grise » ( ce qui me rappelle "Les abeilles grises" de Kourkov ) ; que les brumes ne sont pas que sur l'île. Elles flottent aussi sur le récit, sur les pages, tout au long de la lecture.
Lecture que je recommande vivement si on aime les émotions fortes.
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« Les brumes de Capelans ?
Le courant chaud du Gulf Stream rencontre le courant froid du Labrador et une fois par an, pendant trois semaines, les brumes tombent sur l'archipel et le font disparaître littéralement de la carte. »
C'est dans ces conditions météorologiques si particulières et sur ce petit bout de terre française et septentrionale (île De Saint-Pierre située en-dessous de Terre-Neuve) que le capitaine Coste, retiré des forces de police du 9-3, vit et travaille presque incognito depuis six ans. Mais une affaire criminelle sordide qui a commencé en métropole il y a dix ans va l'obliger à sortir de sa retraite et à reprendre le flambeau laissé par le commandant Russo, épuisé par cette longue traque d'un tueur en série. « Neuf victimes, un corps, et une bagnole de clown. »
Mais je ne vous en dirai pas plus, toutes les missions de Coste sont classées Top Secret.

Le dernier thriller d'Olivier Norek est un bon cru. Tout est fait pour tenir le lecteur en haleine jusqu'au switch final : affrontement psychologique, scènes d'action palpitantes et retournements de situation inattendus.
Et comme Olivier Norek fait dans le polar intelligent, il nous renseigne également sur le déroulement des procédures judiciaires comme la création d'un portrait-robot par exemple, et géographiquement sur cet archipel français peu connu, une invitation à un voyage peu ordinaire sur une île battue par les vents.

Un petit bémol cependant empêche mon adhésion totale : l'histoire d'amour entre Coste et sa détenue ne colle pas, elle est du domaine du cliché et gâche un peu (un peu seulement car elle est très superficielle par rapport à l'intrigue) le récit.
Mais si vous avez envie de changer d'air, n'hésitez pas à vous envoler vers Saint-Pierre aux paysages et au climat si particuliers. Une île paradisiaque ?
« Les brumes vont se lever et bientôt, elles avaleront l'archipel pour de longues semaines. Entre le poudrin de l'hiver et les brumes, même le climat essaie de cacher Saint-Pierre. A croire que l'île est si belle qu'il faudrait la garder secrète. »
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J'ai essayé de faire durer le plaisir. Je me suis obligée à le poser de temps à autre pour allonger le temps. Mais malgré tout, ce dernier opus d'Olivier Norek n'aura duré qu'une journée ! Vous dire à quel point j'aime cet auteur ne servirait donc à rien..

J ai aimé retrouver le capitaine Coste et son franc parler mais ce serait faire offense à l'auteur de dire que son héros n'a pas changé. On le retrouve plus fragile, plus humain encore , à fleur de peau.

Une intrigue sacrément bien ficelée, un personnage principal qui gagne chaque fois plus en profondeur et en intensité et enfin une ambiance de polar magnifiée par la brume De Saint Pierre...une réussite !
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Original. C'est ce que j'ai pensé au début.
Ben ça n'a pas duré et même, ça a été en empirant.
L'histoire est totalement invraisemblable mais cela n'a pas d'importance. Si je cherchais de la vraisemblance, j'arrêterais les romans policiers et j'irais lire les archives consultables de la PJ (y en a) mais côté style, il faut être accroc au participe présent (oui, j'ai lu des PV d'audition). Par contre, quand on note en pied de page (P 40) "véridique. Comme 95% du reste", ça la fout mal. C'est pas beau de mentir quand on est policier. C'est pas grave, ce qui l'est, c'est le reste.
Ce livre me fait penser à ces vides frigos et placards d'été. On entasse un tas de truc sans se préoccuper d'accord gourmand vu que tout sera noyé sous un flot de sauce fortement vinaigrée. On amène la poupoute à table en claironnant : "avec cette chaleur, j'ai préparé un salade composée". Elle a bon dos, la chaleur. La salade, elle est plutôt décomposée.
Donc ici, à la place du riz gazouillis (c'est du riz cuit cuit), on a un policier, mon dieu le pauvre, dans un état ! Rétamé, traumatisé, broyé par la mort d'un membre de son équipe qui n'avait pas conscience des risques du métier en signant. Déjà qu'ils non pas la côte nos distributeurs automatiques de PV. Alors il a démissionné et s'est enfui cacher son désespoir dans les brumes de Capelans. Mais, que nenni, la magistrate (procureur ?) a refusé de perdre un éléments de cette valeur et lui a trouvé un petit boulot au milieu des dites brumes. Là, entre deux accueils de repentis, il survit la boule au ventre englué dans son trauma. Bon, notre Avengers, en bon super héros a le sang chaud et le bras vengeur, ça fait du volume pour la mixture, surtout que c'est un dur à cuire. Sa spécialité ? la soupe à la grimace, une notion de l'accueil très personnel et une forte propension à l'huile de ramponeau. On ajoute à cet ingrédient de base quelques protagonistes dont on se demande ce qu'ils viennent faire ici pour certains - pour respecter la parité homme / femme ? Pour mettre un peu de couleur ? Reste à assaisonner le jus de navet. Un soupçon de sentimentalisme façon Harlequin, un souffle de réchauffement climatique pour être dans l'air du temps (non, pas de Nina Ricci), une bonne rasade de testostérone, une grosse dose d'insécurité, pas mal de Fourniret / Olivier et des relents de presse radio (ou télé, je regarde plus depuis ...), on mélange le tout pour cacher la misère et ça fait la rue Michel. Avec la sauce, je crois que c'est la sauce Alliance, une recette mise au point par les populistes et leur plus de 30% de matière grasse, ça va passer.
Reste le dessert, un final complétement abracadabrant, bâclé, avec un authentique mort mais qui en fait était vivant , un coup de fil à Garcimore pour le ressusciter (et oui, c'est bien chez Saint Pierre que ça se passe) et voilà un gros lapin blanc qui sort du chapeau de la gamine.
Pour l'occasion, on a droit à un saladier original : le Saint Pierre et Miquelon
La question que je me pose, c'est comment a-t-on pu décerner un prix à ce truc qui, cerise sur le gâteau, fait de façon à peine voilée, l'apologie du lynchage : un passage à tabac hyper musclé, un "monstre" (c'est le nom qui est donné) abattu à bout portant (mais c'est pas lui), un vrai / faux suicide (là c'est lui) en piétinant tous les principes de l'état de droit, sans état d'âme ni traumatisme cette fois. C'est pour désengorger les tribunaux ? Qu'on amène le goudron et les plumes, j'ai la corde et le cheval.
Pour le plaisir, je vous ai mis une petite citation bien geignarde sur la situation de nos pauvres forces de l'ordre. ça vaut son pesant d'arachides.
Même le style est médiocre.
Alors ça se lit mais moi, j'ai fait le mien. le lit, monsieur le capitaine Olivier Norek, ca sera sans vous
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"Dans les brumes de Capelans" marque le retour du Capitaine Victor Coste pour les lecteurs inconditionnels d'Olivier Norek. Depuis le drame qui l'a profondément affecté, ce dernier vit reclus sur une île (Saint-Pierre), au coeur d'une résidence sécurisée dans le cadre d'un protocole placé sous secret-défense.

Avec ces éléments introductifs si "secrets" et pleins de mystère(s), l'auteur nous met déjà la pression et l'eau à la bouche, d'autant que le prologue, avec son lot d'enlèvements d'enfants et le combat acharné d'un flic sur la corde raide pour résoudre ces affaires, est déjà intense. Autant dire que ce nouveau polar était trés attendu et l'auteur nous livre une authentique merveille en usant de sa plume la plus efficace et dont on ne peut plus décrocher tellement on se trouve très rapidement embarqués dans l'intrigue !

A la différence de la trilogie initiale et des territoires de banlieue (dans le fameux "9-3"), il nous est offert un véritable dépaysement avec un décor planté en plein océan Atlantique sur une île au format réduit et éloignée de tout. Sans être totalement un huis-clos, l'ambiance dans la résidence ultra sécurisée de Coste où il a accueilli (bien malgré lui) Anna, disparue depuis plus de 10 ans, une rescapée des griffes de son bourreau, un kidnappeur particulièrement méticuleux dans ses modes opératoires et dont on ne connaît ni le visage ni l'identité ...

Avec son air bougon et renfermé, dû à son caractère bien trempé, Coste est perçu différemment dans ce roman car il en sort torturé et davantage humain, lui qui a coupé les ponts avec toutes ses connaissances tant professionnelles qu'intimes du jour au lendemain ...

Olivier Norek nous bluffe une fois de plus au travers de sa plume addictive, d'un thriller magistral et dont le final est plein de surprises car il ne faut jamais se fier aux apparences, quelles qu'elles soient ...
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