Salut les lecteurs, j'espère que vous allez bien. Après vous avoir parlé du premier tome de la trilogie de fantasy-érotique de
Lea Northmann « Eléa T1 le Maistre Ecuyer », je vous invite à découvrir ma chronique sur le tome 2 « Les chevaux des Dieux », sorti le 30 mai 2019 en autoédition.
Alors, « Eléa T2 Les chevaux des DIeux », de quoi ça parle ?
Et bien, nous reprenons notre histoire ou nous l'avons laissé dans le tome précédent : Eléa et Calh partent en expédition pour aller à la rencontre des pur-sang dorés du désert, dans une province reculée. Leur long voyage les mènera à bord d'un vaisseau en pleine tempête et le Maistre Écuyer Royal se retrouvera échoué sur une île à devoir faire face à un redoutable corsaire. le retour d'Eléa auprés de Calh sera douloureux et tous deux devront prendre le temps e se retrouver.
J'espère ne pas en avoir trop dit mais je voulais vous faire un résumé global, tout en restant dans les grandes lignes.
Brison la glace tout de suite : j'ai adoré ce second tome. Il s'éloigne de son prédécesseur, qui se tournait davantage vers le parcours équestre de notre jeune Maistre Écuyer, pour nous inviter au voyage à travers l'épopée d'Eléa et Calh. Les descriptions de l'auteur des différentes contrées et paysages parcourus par le jeune couple sont incroyables. On pourrait se croire à leurs côtés, sentir les odeurs et goûter les plats en leur compagnie. N'ayez cependant crainte, les descriptions sont dosées avec justesse et n'entravent en rien la narration de ce second tome, tout comme dans le premier, il n'y a pas vraiment de temps mort !
Souvenez-vous, quand je vous ai parlé du premier tome, je vous avais dit que le côté érotique de l'oeuvre ne représentait qu'un tout petit pourcentage, et bien, dans ce second tome, ce n'est pas du tout le cas. Il y a beaucoup plus de scènes de sexe, plus ou moins détaillées, mais tout en restant cohérent avec l'histoire.
Si tu lis actuellement cette chronique, c'est que tu as lu le premier tome (sinon, qu'est-ce que tu fais ici ?!) et que tu connais donc le culte que pratique le Prince Calh. Une bonne partie du voyage qui doit mener Calh et Eléa jusqu'aux chevaux dorés du désert va servir à mettre en pratique les enseignements de la Déesse Mère jusqu'à la Cérémonie des Sens. Comprenez que nos deux tourtereaux vont pratique ce culte avec assiduité. D'ailleurs, je dois l'avouer, certaines scènes mon déranger dans le sens où Eléa semblait être littéralement un objet sexuel au service ce Calh qui en faisait ce qu'il voulait au moment où il le souhaitait. C'était très perturbant, sachant déjà que leur relation est très clichée : le jeune homme entraîné aux pratiques sexuels faisant découvrir les plaisirs de la chair et une jeune femme plus ou moins ingénue… Et, surtout, c'est l'homme qui donne du plaisir à la femme, lui faisant tourner la tête et l'épuisement à travers plusieurs orgasmes avant de lâcher la sauce à son tour… Oui, la plupart du temps les scènes sont dans ce sens là. Ca donne l'impression d'une relation à sens unique.
Mais clairement, ce n'est pas ce qui m'a le plus mis mal à l'aise !
ATTENTION SPOLL
Durant une tempête, alors qu'ils sont en bâteau, Eléa passe par-dessus bord et échoue sur une île gouvernée par un redoutable corsaire à la réputation de violeur. Elle se retrouve captive et ledit corsaire l'utilise au grè de ses fantasmes et de ses envies.
Le décor est ainsi posé.
Ce passage est relativement court et très ambigu quant à la relation de la jeune femme et de son ravisseur. Dans un premier temps, j'ai cru que cette dernière allait finir par s'attacher au corsaire et que ce dernier allait s'adonner au côté de la belle. Pourquoi, allez-vous me demander ? Car durant les scènes de viole, qui sont aussi décrites (c'est bon à savoir pour les personnes un peu sensibles) Eléa réagit plus ou moins favorablement aux assauts de son bourreau, du moins, son corps réagit, et son bourreau semble s'adoucir. du moins, c'est ainsi que je l'ai perçu. Mais en réalité, il n'en est
rien, cette captivité va marquer profondément Eléa et la laisse traumatisé, ce qui ne va pas l'empêcher de se jeter dans le bras du beau Michal et de fuir le Prince par la suite.
Et oui, je caricature à fond.
FIN SPOLL
Ce second tome, qui s'oriente dans un premier temps vers la découverte des chevaux dorés du désert, ne laisse, au final, que très peu de place à l'univers équestre mis en place par l'auteur dans le premier tome. Je ne dis pas cela comme un point négatif, mais clairement « Eléa T2 Les chevaux des Dieux » s'articule autour du voyage et de la découverte des contrées, paysages, coutumes, etc. C'est très bien amener, j'avais vraiment l'impression de voyager avec Calh et Eléa.
Je vais cependant pointer du doigt un point négatif qu'on retrouve aussi dans le premier tome : les ponctuations. Autant, l'histoire est très bien écrite, mais c'est ponctué n'importe comment. C'est plutôt gênant, voir un peu agaçant…
Comme toujours, terminons cette chronique de « Eléa T2 Les chevaux des Dieux » en faisant un point sur son prix. Comme pour son prédécesseur, il faut compter 17€ pour sa version physique et 2,99€ pour sa version numérique. Ce sont des prix raisonnables et abordables.
Je conclurais cette chronique en vous encourageant à continuer cette trilogie. le second tome s'éloigner du premier en nous faisant découvrir l'univers de l'auteur et en développant la psychologie de ses personnes ainsi que les liens les unissant. Nous ne sommes pas dans une continuité bête et méchante du premier tome, si bien que nous prenons un grand plaisir à retrouver Eléa et Calh.
Je vous dis à la prochaine lecture, et n'oubliez pas que si vous voulez soutenir un auteur, une oeuvre ou une maison d'éditions que vous appréciez le meilleur moyen, c'est d'en parler !
Bye !
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