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EAN : 9782246815396
216 pages
Grasset (09/01/2019)
3.5/5   76 notes
Résumé :
Un soleil nouveau s’est levé sur la France. Est-ce Austerlitz ? Ou bien le sacre ?
Au printemps de l’an de grâce 2017, Emmanuel le Magnifique est entré dans l’histoire, costume de banquier et sceptre à la main : jeune prince à la voix grêle, aux régiments start-up, annonçant un monde rénové. FiniS, les rois fainéants ! Adieu, les rois chevelus ! Aux oubliettes, François le Petit, gaffeur, trempé, roi de la parlotte à l’embonpoint d’employé modèle. Aux b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 76 notes
Avec cet opus, Emmanuel le Magnifique (chronique d'un règne), Patrick Rambaud excelle dans l'art de nous présenter Emmanuel Macron en Prince.
Cet auteur, membre de l'Académie Goncourt, avait déjà conté dès 2008, en six tomes, le Règne de Nicolas 1er, alias Nicolas Sarkozy. Puis ce fut au tour de François Hollande avec François le Petit, en 2016.
Ici, donc, pour la troisième fois, il remet ça et nous raconte la campagne électorale et l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. Pour comprendre cet homme, l'auteur se réfère à son enfance disant d'ailleurs à ce propos : « Il n'avait jamais été enfant. » En fait, tout son parcours est fortement influencé par les Jésuites d'Amiens et ensuite par Paul Ricoeur. C'est un homme seul qui a toujours eu une ambition démesurée.
Les débuts du règne d'Emmanuel Macron n'ont été que gloire et succès. Tout semblait lui réussir. Mais voilà que quelque bourdes de ministres et l'arrogance de Notre Prince vont faire que Son Peuple n'est plus du tout content et le livre qui s'arrête à l'été 2018, laisse deviner une suite plutôt orageuse.
Patrick Rambaud peut être qualifié de véritable portraitiste caricaturiste doté d'une ironie mordante et d'une grande subtilité, ni bienveillante, ni malveillante. C'est un livre qui se lit comme un roman, un roman désopilant. L'écriture est vraiment truculente. L'écrivain, d'un mot, d'un adjectif nous décrit le personnage lors de ses différentes actions.
C'est ainsi que tout au long de l'ouvrage, Emmanuel Macron va être affublé de plus d'une vingtaine de sobriquets, tous plus ravageurs les uns que les autres, de Notre Tendre Monarque, Notre Fracassante Majesté, Notre Incorruptible Seigneur, Notre Intrépide Potentat, Notre Turbulent Maître, Notre Incandescent Monarque, Notre Roublarde Altesse à Sa Majesté Intempestive.
Emmanuel-le-Majestueux va d'ailleurs recevoir Buffalo Trump, alias le Gros Matamore, ainsi que Vlad le Terrible. N'oublions pas qu'avant d'être élu, il aura eu affaire à Nicolas Sarkozy, alias Nicolas-le-Nerveux, Nicolas-le-Bouillant, Nicolas-le-Perfide, Nicolas-le-Teigneux, au duc de Sablé, François Fillon, à Jean-Luc Mélenchon, le baron de la Méluche, à Marine le Pen, Mademoiselle de Montretout, sans oublier le Monarque enfariné, François-l'Indécis, M. Hollande, et qu'il prendra comme Premier Valet de Chambre, le Duc de Normandie, duc du Havre, Édouard Philippe. J'allais oublier que la baronne d'Auzière était devenue la Princesse Brigitte.
Avec ces mots et qualificatifs bien sentis, Patrick Rambaud bouscule tout sans oublier de pointer les dérives de l'époque. Il a très bien su décortiquer chaque phase de ce Règne. C'est un roman qui se lit d'une traite, qu'il faut absolument lire si on s'intéresse un tant soit peu à la vie politique de son pays et à ses dirigeants.

NB : À noter le bandeau de couverture magnifique qui est un montage construit sur l'image du prince Balthazar-Charles d'Autriche (1629 -1646) que Velasquez représenta enfant sur un cheval. Ici, la figure du jeune prince est remplacée par le visage d'Emmanuel Macron qui brandit un sabre laser.
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Qu'il faut avoir du talent pour faire sourire et réfléchir tout en contant une aventure politique récente sans rien cacher des vicissitudes, des compromissions, des lâchetés qui accompagnent immanquablement le parcours de cet homme qu'on reconnaît dès le titre : Emmanuel le Magnifique !
Patrick Rambaud, avec la verve et le talent d'écriture qui le caractérisent, comme il l'a prouvé, entre autres dans Quand Dieu apprenait le dessin, croque un personnage depuis son enfance jusqu'à sa maturité qui l'a vu monter sur le trône et s'entourer de barons, de ducs et de courtisans, comme ses prédécesseurs.
La satire est donc réussie mais c'est bien plus que ça. En effet, l'auteur offre une révision détaillée des mois qui ont précédé l'élection présidentielle de 2017 puis l'année qui a suivi. C'est précis, détaillé, drôle et surtout, remet bien les idées en place, permettant de remonter au grand jour ce que nos mémoires ont tendance à trop vite effacer.
Patrick Rambaud n'oublie pas l'international et les vingt-deux visites à des pays étrangers dont le Vatican, sorties organisées au cours d'une première année qui laisse déjà poindre les révoltes qui ont agité la fin 2018 et le début 2019, revendications non encore résolues d'ailleurs malgré les beaux discours et un grand débat sans résultats concrets.
L'auteur permet de bien comprendre la personnalité de celui qu'il affuble d'une quantité de qualificatifs désopilants bien adaptés chaque fois à la situation du moment : « Notre Foudroyant Monarque, Notre Turbulent Maître, Notre Souverain Malin, Notre Prince Ébouriffant, Notre Délicat Seigneur » et bien d'autres encore… Quelle imagination et quel à-propos !
Lorsqu'il parle de « Nos Sautillantes Majestés », il inclut « la Princesse Brigitte, ex-baronne d'Auzière » car il a bien pris soin de détailler la formation de « Notre Exquise Majesté » chez les Jésuites, à Amiens, dans cet établissement où enseignait celle qu'il a épousé. Cette formation explique beaucoup de choses comme Patrick Rambaud le démontre.
Maintenant, j'attends impatiemment le tome 2 qui ne devrait pas tarder.
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Sous-titré « Chronique d'un règne », cet ouvrage relate les quinze premiers mois du premier quinquennat mais aussi l'adolescence puis l'essor du « souverain », pour reprendre le ton satirique de l'auteur. Rambaud prouve qu'il possède une plume acérée. Pendant près de 200 pages, la performance littéraire est grande car cette parodie de récit à la manière ancien régime pourrait lasser, il n'en est rien. Macron est la vedette principale de l'ironie de Rambaud mais la Baronne d'Auzière, traduisez la première dame, a davantage qu'un second rôle. Si Rambaud n'élude pas la question de l'âge du capitaine et de sa compagne, son analyse littéraire étant séduisante, il faut souligner que l'écrivain ne se hasarde ni à la misogynie ni aux allégations nauséabondes. Rambaud, par exemple, démonte subtilement les mécanismes ayant conduit aux ragots sur l'homosexualité présumée du prince. Il faut reconnaître que Rambaud est un des premiers à avoir souligné le côté solitaire du personnage. Trait imputable à son enfance, cette forme d'enfermement dans l'exercice de pouvoir est désormais admise, même par certains de ses soutiens. Autre intuition de Rambaud : comment expliquer que ce « JFK français », ce président 2.0, soit aujourd'hui principalement soutenu par la France des déambulateurs, dont je commence à consulter les catalogues ?
Au casting de l'ouvrage, d'autres portraits au vitriol sont proposés, on retiendra ceux de Philippe et de Bayrou ou encore celui de Fillon judicieusement croqué en Tartuffe. Les anciennes cibles de l'auteur, Nicolas le Nerveux ou François le Minuscule sont là en vedettes américaines. Ce livre, lu quatre ans, après sa sortie, a le mérite de rappeler quelques épisodes révélateurs de la personnalité du monarque : ses premiers contacts avec Buffalo Trump ou avec le Tsar Vlad le Terrible par exemple, la rencontre entre jésuites avec le souverain pontife. Enfin, ayant toujours considéré que Johnny était à la chanson ce que MacDo est à la gastronomie, j'ai apprécié le délicieux moment où Rambaud évoque l'hommage à Jean-Philippe Smet…
Rambaud possède une connaissance pointue de l'histoire et il montre que c'est davantage chez Badinguet, Napoléon le Petit, que chez son oncle qu'il conviendrait de comparer l'ascension de Macron. Rambaud, s'il reconnait et décrypte le talent de communicant de Macron, décrit surtout l'enchaînement de circonstances favorables à ce Rastignac newlook : le renoncement de Hollande, mais aussi celui de Juppé, les casseroles puis l'entêtement de Fillon, le ralliement de Bayrou. Les amateurs de foot se souviennent tous de la peu élégante « chatte à Dédé », référence à la chance supposée de Didier Deschamps, celle à Manu a aussi du pedigree. Dans les deux cas, ces indéniables fins tacticiens ont bénéficié d'un heureux alignement des planètes, au nombre desquelles Jupiter, bien entendu.
Brûlot dénonçant la monarchie présidentielle, Emmanuel le Magnifique n'est pas une simple chronique politique. Rambaud ne patauge pas seulement dans « la mare aux canards » (comment ne pas penser à mon journal préféré ?), il analyse le contexte social ou les conséquences d'enjeux internationaux sur le débat national, notamment le terrorisme.
Il apparaît clairement que la Vème République est un système qui présente bien des désavantages. Si nous sommes encore en démocratie, ce livre en est d'ailleurs la preuve, il convient néanmoins de mesurer, en toute objectivité, les menaces qui pèsent désormais sur la République. Depuis 2018, l'eau qui a coulé sous les ponts n'est pas très claire. Alors une VIème République ? Ce n'est en tout cas pas du côté du Baron de la Méluche, que Rambaud nourrit un quelconque espoir. le tribun hologrammé est habillé pour de nombreux hivers… La jurisprudence Mitterrand, pourfendeur du régime, puis président absolu, y est sans doute pour beaucoup.
Livre humoristique bien sûr, un bandeau « attention peut contenir des substances allergènes » serait souhaitable. En refermant le livre, on se surprend à se gratter les bras ou à éternuer… Même les noms d'Arnaud Beltrame ou Mamoudou Gassama, héros de la République loués par Rambaud, ne réussissent qu'à atténuer les symptômes. Pourvu qu'un fatal oedème de Quinck(ième République) ne nous attende pas en 2027 !
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J'avais appris à connaître Patrick Rambaud via son précédent opus (Les aventuriers de Mai) qui m'avait permis de me retrouver au coeur des journées de Mai 68, au plus proche des acteurs de cette révolution libertaire.

Je savais qu'il était beaucoup plus connu pour ses chroniques caustiques des "règnes" des deux derniers présidents. La lecture des début de la présidence actuelle me semblait donc un bon moyen de juger cette partie de son oeuvre. Merci aux éditions Grasset et à NetGalley de me le permettre.

J'en ressors assez déçu. D'abord parce que l'aune à laquelle on juge ce genre d'exercice est forcément le rire... et je n'ai pas ri franchement. L'humour se limite presque exclusivement aux surnoms donnés aux différents protagonistes, reformulés comme des titres de noblesse. Pour le reste, il s'agit de retracer, avec humour certes mais sans grand génie comique, les différentes étapes de l'enfance et la jeunesse (vite expédiés) puis du début de mandat.

Et on en vient à l'intérêt du genre lui-même, surtout si proche du temps présent. Les événements sont connus dans leur quasi totalité (j'ai du apprendre deux choses en tout) puisqu'à l'heure actuelle, la moindre anecdote se sait immédiatement. L'intérêt d'une lecture immédiate est donc léger. Et pour un lecteur du futur ? Certains sous-entendus tomberont sans doute à plat dans 20 ou 30 ans, car les références manqueront.

Au final, il reste quelques beaux moments... mais qui sont assez hors de l'exercice en question, puisque ils ont été pour moi les comparaisons historiques : Ignace de Loyola, fondateur des jésuites, et Napoléon III, le neveu du Bonaparte. Deux personnages que je connaissais peu et que leur mise en perspective avec l'actualité est finement menée par l'auteur.

Il semble donc que je préfère le Rambaud qui me conte quelque chose que j'ignore que celui qui tente de moquer une époque que je connais trop bien.
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Malgré toute l'affection - réelle - que j'ai pour Patrick Rambaud depuis des années, on peut se demander pourquoi et comment, alors qu'il analyse si pertinemment le mouvement des GJ - "parthénogenèse énervée, sans âme et sans précédent, des réseaux sociaux" -, il voit autre chose en EM que ce que TOUS les observateurs intelligents y voient parce que c'est évident: un fantoche mytho-mégalo qui aurait fini au RSA pour crétinisme caractérisé s'il n'avait pas été un fils à papa et finalement le Pinocchio de la haute finance (là-dessus, des gens aussi disparates que Michel Onfray, François Ruffin, Emmanuel Todd, Natacha Polony ou Alain de Benoist sont d'accord): le faux cursus à l'ENS, les fausses relations avec Ricoeur, les fausses relations avec Abdelwahab Meddeb... etc. tout ça explique que Villeurbanne soit dans la banlieue de Lille, que la Guyane soit une île, qu'il "y a des poissons y a des frères et des soeurs"... et tout ça pose un VRAI problème, et consacre une rupture avec les prédécesseurs qui étaient des escrocs, on va dire... "normaux". Et je ne parle pas des soins cosmétiques... Incompréhensible que Rambaud soit passé à côté de cette spécificité-là.
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critiques presse (2)
LaCroix
13 janvier 2019
Le neuvième tome du feuilleton présidentiel de Patrick Rambaud est désopilant mais verse aussi dans le sombre.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LaLibreBelgique
10 janvier 2019
Les chroniques de Patrick Rambaud nous offrent de mieux saisir toute la complexité d’un homme qui - arrogant ou maladroit ? - mélange les tortueuses ambiguïtés d’un ancien élève des jésuites.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Avec une pompe de façade, nos deux potentats offrirent ensuite une conférence à la meute canalisée des gazetiers internationaux. Ils se répétèrent sans éclairer vraiment personne quand Notre Virulente Majesté, à un tournant du discours, s’attarda sur les interventions sournoises de Russia today et de Sputnik, deux officines tsaristes qui avaient répandu des mensonges infamants lors de la campagne de France, afin d’appuyer l’extrême droite comme il convenait à une ancienne contrée communiste. Lorsque Notre Lumineux Souverain le brossa, l’accusé resta impassible, telle une figurine en cire du musée Grévin. Il confia ensuite avec la voix inexpressive et sans chaleur d’un croque-mort ventriloque aux lèvres immobiles : « Je crois que l’ambiance entre nous est créée. » Disant ces mots il ne plaisantait pas car il n’avait jamais plaisanté de sa vie.
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p. 103 Il croyait que le travail était une vertu à pratiquer joyeusement. Ceux qui l’oubliaient de s’y soumettre étaient rejetés sur le bas-côté. Qu’ils flemmardent et cueillent des renoncules dans les champs, qu’ils sirotent du vin frais sous le parasol, qu’ils se prélassent mais ne comptent pas sur les autres pour les sortir du marasme où les a menés leur périlleuse insouciance. Sa Majesté Electrique oubliait que les gens ne vivaient pas pour travailler mais qu’ils travaillaient pour vivre. Leurs boulots les passionnaient rarement, qu’en général il s n’avaient pas choisis. Sur leurs écrans obligatoires ils rêvaient aussi, mais à leurs prochaines vacances. S’ils semblaient affairés, les yeux papillotant sur leur ordinateur de bureau, ils comparaient les prix des campings, et songeaient à retenir des places avant la date fatidique où, enfin, ils pourraient ne rien faire d’utile, à mille lieues des lois implicites de Notre Suractif Souverain : performance, concurrence, rapidité, enthousiasme, record, héroïsme quotidien.
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M. d’Ormesson, vicomte d’ancienne facture, avait dû son succès à ses interventions bavardes sur les petits écrans, où il avait semblé s’incruster au fil des ans. Des professeurs affirmaient qu’il était le dernier à susciter l’émoi par son art de la conversation brillante, surtout cousue de citations plus ou moins appropriées. Il avait écrit des livres qui se vendaient à cause de sa réputation, et il déguisait des banalités faciles à saisir en pensées profondes.
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Voit-on une mouette grelotter sous la pluie ? Jamais. L'eau glisse sur son plumage blanc. Il en était ainsi des colères populaires sur le veston du Prince.
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Au matin du lendemain, ce fut le traditionnel défilé qu'encadraient onze mille policiers invisibles. Buffalo [Trump] adorait les parades. Depuis ses années de lycée à la stricte académie militaire de New York, il gardait une attirance pour les uniformes et la marche au pas. Á la présidence, il s'était entouré de généraux dont la compétence restait à démontrer. En tribune, il fut radieux comme un gamin qui découvrait des jouets. Il bichait et, par des commentaires, le Prince entretenait son émerveillement.
Il salua les fanfares, la cavalerie qui lâchait son crottin sur les pavés, les marins, les légionnaires barbus comme des islamistes, puis, dans les airs, le ballet des gazelles, caïmans, tigres et cougars, toute une ménagerie aéroportée qui le combla. Du coup, Buffalo Trump se mit à féliciter la France jusqu'à vouloir reproduire ce même défilé chaque année sur Pennsylvania Avenue. La plupart des chefs d’État s'incrustaient sur leur trône et privilégiaient la force pour s'y maintenir, tout autour de notre planète qui ne tournait pas rond. Naquit une soi-disant complicité entre le gros Américain à mèche folle et Notre Vibrionnant Souverain, mais on s'apercevra plus tard du factice de la chose, car à quoi servait de raisonner un bloc de saindoux ?
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Vidéo de Patrick Rambaud
"Emmanuel le Magnifique" (Grasset, 2019)
Un soleil nouveau s?est levé sur la France. Est-ce Austerlitz ? Ou bien le sacre ? Au printemps de l?an de grâce 2017, Emmanuel le Magnifique est entré dans l?histoire, costume de banquier et sceptre à la main : jeune prince à la voix grêle, aux régiments start-up, annonçant un monde rénové. Fini, les rois fainéants ! Adieu, les rois chevelus ! Aux oubliettes, François le Petit, gaffeur, trempé, roi de la parlotte à l?embonpoint d?employé modèle. Aux barbaresques, Nicolas le Flambard, et son cortège d?embrouilles à talonnettes !
Après le dernier règne socialiste, voici la nouvelle saison du Royaume made in France : inattendue, pleine d?espoirs, impérieuse. Make France great again ! Dans le temps nouveau, Arcole est sur le câble, et les ennemis se nomment Plenel et Bourdin, non Mélenchon et Olivier Faure...Entre House of cards et Game of thrones, voici la chronique facétieuse, attendue, hilarante, d?un règne si neuf qu?il ressemble au précédent. Petit guépard deviendra peluche ?
Patrick Rambaud est l?auteur d?une ?uvre romanesque importante. On lui doit entre autres, une célèbre série sur Napoléon. Derniers livres publiés : Quand Dieu apprenait le dessin (2018) et Chronique d?une fin de règne (2017).
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