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sur 1626 notes
Un bien sympathique remake de la belle au bois dormant ou encore de Notre Dame de Paris. Notre Quasimodo est ici Epiphane Otos et notre Esméralda, Ethel. Deux êtres que tout oppose car si Ethel est d'une grande beauté, Epiphane est d'une laideur repoussante.
Amélie Nothomb s'attarde à merveille sur la complexité des codes esthétiques en fouillant avec panache et intelligence les talents insoupçonnés d'être laid, voire très laid.
Si « la beauté est fragile et ne dure pas, la hideur est solide et fiable ». Sans compter qu'être laid cela peut être utile pour sublimer la beauté. Une beauté ne sera que plus belle accrochée au bras d'un être hideux, c'est bien connu.
Qu'en est-il alors de l'amour ?
Les réponses sont tout à la fois surréalistes, allégoriques mais toujours terriblement d'actualité. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce passage allégorique sur le fleuve Amour en Sibérie. Qui voudrait aller se les geler en Sibérie pour voir ce fleuve Amour et qui voudrait aimer un homme qui excelle en tous points à être l'homme le plus laid de la terre.
La beauté intérieure ne fait pas tout, c'est certain et Amélie signe un roman tout en nuance, en tendresse et en humour pour un thème universel et diablement intellectuel. Moi je dis, vive les laids, avec eux au moins, on ne s'ennuie jamais !
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Epiphane Otos est un Quasimodo du temps présent. Epouvantablement laid, à 29 ans, il n'a jamais connu l'amour, et rêve d'une belle Esmeralda qui passerait outre son apparence repoussante et ne verrait de lui que son éblouissante beauté intérieure.

Et voilà qu'un jour, le miracle semble se produire : Epiphane rencontre Ethel, une actrice divinement belle. Il en tombe aussitôt amoureux, tandis que la jeune femme ne semble pas s'apercevoir de sa laideur. Une amitié profonde naît entre les deux personnages, mais le drame s'amorce lorsque Ethel tombe amoureuse à son tour, non d'Epiphane, mais d'un stupide bellâtre (selon les termes du même Epiphane) qui ne s'intéresse qu'à la plastique de rêve de la jeune femme. Pendant ce temps, Epiphane se consume d'amour et de jalousie et se demande s'il doit déclarer sa flamme à Ethel, au risque de la perdre, mais avec l'espoir qu'elle l'aime en retour.

Dans « Attentat », Amélie Nothomb flingue allègrement notre société schizophrénique qui, d'une part, voudrait nous convaincre qu'il ne faut pas s'arrêter à l'apparence physique, et d'autre part, ne cesse de nous matraquer à coup d'images de top-models photoshoppés, de conseils en maquillage et relooking, de coaching alimentaire et de contes de fée où le prince est toujours charmant. Elle pointe également le paradoxe de Quasimodo : « Il y a quelque chose de mal digéré à propos de Quasimodo : les lecteurs ne peuvent que l'aimer, le pauvre – il est si horrible, on a pitié de lui, c'est la victime née. Quand il s'éprend d'Esméralda, on a envie de crier à la belle : « Aime-le ! Il est désarmant ! Ne t'arrête pas à son aspect extérieur ! » Tout cela est bien joli, mais pourquoi attendrait- on plus de justice de la part d'Esméralda que de Quasimodo ? Qu'a-t-il fait d'autre, lui, que s'arrêter à l'aspect extérieur de la créature ? Il est censé nous montrer la supériorité de la beauté intérieure par rapport à la beauté visible. En ce cas, il devrait tomber amoureux d'une vieille édentée : c'est alors qu'il serait crédible. Or l'élue de son coeur est une superbe bohémienne dont il n'est que trop facile de s'éprendre. Et l'on voudrait nous persuader que ce bossu a l'âme pure ? »
A travers ce conte cruel et sarcastique, Amélie Nothomb pousse le lecteur à réfléchir aux mystères de l'amour, et à la tyrannie de la beauté et à sa subjectivité, et égratigne au passage les milieux de l'art, du cinéma et de la mode, rien que ça. Un roman court, mais intense, donc.
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Epiphane Otas est un être hideux, que tout le monde considère comme un monstre mais qui a pourtant un coeur, une raison et pourquoi, dans ce monde qui ne se fie qu'à l'apparence, n'aurait-il pas lui aussi droit d'aimer, d'être aimé en retour et tout simplement d'âtre heureux ? Tout simplement parce que nous vivons dans un monde qui se où le monde de l'image est roi. Combien d'adolescentes se comparent aux photos de mannequins que l'on trouve dans les magazines people et ne cessent de se dévaloriser en voulant toujours atteindre la perfection. Mais la perfection de quoi ? La perfection d'une image (qui d'ailleurs n'existe pas et n'est rien d'autre qu'une apparence, c'est-à-dire quelque chose de superficiel et d'éphémère). Alors c'est vrai que cela fait cliché que de dire que ce qui compte avant tout, c'est la beauté intérieure, celle de l'âme car, elle au moins, est éternelle, à condition qu'elle ne se fasse pas bouffer par le monde extérieur...

C'est un peu ce qui arrive à note héros ici, qui, à l'âge de 29 ans, n'a encore jamais connu l'amour jusqu'au jour où il s'éprend follement d'une jeune actrice d'art, Ethel, avec laquelle il liera une profonde amitié. Amitié qu'il croyait plus forte que tout et dont il se contentait dans un premier temps puisque cette dernière , croyait-il, l'appréciait pour ce qu'il était, en avait fait son confident-son meilleur ami-son frère...jusqu'à un certain soir de début d'année 1997 où il lui révèle son amour...

Un livre terriblement touchant il est vrai et qui n'a jamais été autant d'actualité, très bien écrit mais avec des scènes assez choquantes à mon goût que l'auteure aurait pu tourner d'une autre façon mais je ne peux pas le lui reprocher puisque c'est son style d'écriture et qu'elles ont leur place légitime dans cet ouvrage. Cela est seulement dû à mon extrême sensiblerie !
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Attentat est un livre à lire d'une traite afin de plonger corps et âme dans l'ambiance terriblement théâtrale de ce Quasimodo et de cette Esmeralda des temps modernes.

Or, moi, c'est laborieusement que j'ai lu cet ouvrage, page après page, accaparée par de multiples préoccupations extérieures aux lignes intelligentes de ce livre.

J'ai eu de la peine à me laisser attirer par ce conte cruel, par cette contemplation de la quête amoureuse, au coeur de la beauté et de la laideur.
Épiphane Otos, le personnage principal est laid, particulièrement laid. Et à travers lui, on visite les émotions d'un être qui subit le regard horrifié et la mine dégoûtée de tous les êtres qu'il rencontre, même des plus bienveillants, à longueur de journée.
Éthel est belle, particulièrement belle, aux yeux d'Épiphane mais aux nôtres aussi. C'est la reine de la Beauté. Pour elle, Éphiphane est prêt à se livrer en pâture aux assoiffés de la critique, des ragots, des mesquineries et de la méchanceté.
Plus Epiphane souffre, plus Éthel s'épanouit dans les bras d'un autre qui pourtant ne le lui rend pas bien.
C'est moche. C'est triste.

Ce texte est riche, bien plus riche qu'il n'y paraît au premier abord. Amélie Nothomb a la classe et le talent pour inviter chacun à jouer à cache cache avec les notions philosophiques et les matières à réflexion sérieuses qu'elle glisse dans les lignes de ce conte à l'aspect enfantin et simpliste.

Et la réflexion se poursuit alors même que l'histoire est achevée. Qu'est-ce que le Beau ? Qu'est-ce que l'Amour ?
Et pourquoi la laideur physique - si tant est qu'elle existe - vient-elle voiler à nos yeux la beauté intérieure lumineuse et magique de certains êtres ?

Coco Chanel l'a pourtant dit : "La beauté commence au moment où vous décidez d'être vous-mêmes."
Je peux alors vous l'avouer : Épiphane Otos était le plus beau ! Et de loin !
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Même si "Attentat" n'est pas le roman d'Amélie Nothomb que je préfère, je reste sous le charme de la plume de la dame au chapeau. Son style correspond tout à fait au personnage qu'elle s'est créé et qui apparait dans les émissions télévisées : fantasque, érudit et débordant d'un humour cynique inégalé.

A travers un remake de "La Belle et la Bête" à la sauce Nothomb, l'auteure nous offre la critique d'une société qui voudrait nous faire croire que seule la beauté intérieure compte, tout en persistant à porter aux nues le culte de l'apparence. Epiphane, pleinement conscient de sa laideur physique tombe fou amoureux d'Ethel. Il est persuadé d'avoir trouvé l'exception, à savoir la jeune femme dont la beauté du cœur n'a d'égale que sa perfection physique. Quasimodo a enfin son Esmeralda et l'histoire écrite par Hugo peut se rejouer...

J'ai beaucoup aimé la clairvoyance du héros sur les réalités de ce bas-monde et principalement sur les milieux de l'art, du cinéma. J'ai adoré ses réflexions sur la subjectivité des critères de beauté. Malheureusement, sa lucidité ne l'empêchera pas de se brûler les ailes tel le papillon de nuit attiré par la lumière. Certains délires du personnage notamment lorsqu'il s'imagine en taureau encornant sa partenaire m'ont par contre un peu rebutée. Je reste admirative malgré tout du culot d'Amélie Nothomb qui n'hésite pas à choquer son lecteur. Je crois d'ailleurs que j'aime ça, même si je n'accorde qu'un 13/20 à cet amour impossible.
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Serai-je sur le point de devenir une Nothombphyle ?
Cela m'a prise par surprise, alors que je n'aspirais qu'à ne pas apprécier "celle que tout le monde dévore". Oups, I did it again, j'en suis à mon troisième... et là encore, je reste bouche-bée. Si je ne reconnaissais pas son style, inimitable, la richesse de sa langue, de ses expressions, de ses thématiques, de ses idées frôlant la philosophie pure et simple, de ses constructions, la puissance psychologique de son écriture, qui pousse le lecteur à s'interroger sur son propre vécu, la complexité de la psychologie de ses personnages d'une crédibilité tellement humaine dans leurs caractères les plus extrêmes.
Quand " La Belle et la Bête" rencontre "Cyrano de Bergerac", sur fond de Corrida... A lire et méditer !
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Mon premier Nothomb : et certainement pas le dernier !

La laideur d'Epiphane est anthologique. Il est un monstre humain, une absurdité de la nature, certainement l'homme le plus laid que la planète ait pu porter. L'effet repoussoir de son physique l'a privé d'interactions sociales le plus clair de sa vie. Cet emprisonnement dans son propre corps, cet isolement forcé a fait d'Epiphane un philosophe, doublé d'un esthète.

Et voilà que Epiphane tombe éperdument amoureux d'Ethel, sublime actrice, selon Epiphane, la plus belle femme du monde, une déesse, à la poursuite d'un succès qui tarde.

Ballotée entre le réalisateur du pire navet de l'histoire du cinéma ("La condition humaine est un tropisme évanescent") et un artiste manqué dont le manque de talent n'a d'égal que la goujaterie, Xavier, dont elle tombe évidemment amoureuse, Ethel est en fait complètement paumée.

Son amour pour Ethel, Epiphane en conserve longtemps le secret et il se noue entre ces deux êtres une amitié profonde, une complicité allant jusqu'à la fraternité.

Au fil du développement de cette relation, racontée à la première personne par Epiphane, les deux confidents vont mettre sans dessus dessous et passer à un scanner sans concessions le milieu de la mode et des concours de beauté et le milieu artistique.

Qui de mieux placé que la monstruosité incarnée pour nous faire réfléchir sur ce que notre société valorise le plus, la beauté de l'apparence, le didakt de l'art moderne que l'on est sommé d'apprécier ?

Dans ce style si particulier, si flamboyant, avec une plume acérée, parfois très crue (une scène de jeux du cirque est particulièrement marquante), Amélie Nothomb entraîne le lecteur dans une lecture effrénée qui commence à la première ligne pour ne s'arrêter qu'au point final en apothéose avec cette phrase : "Il n'y a pas d'amour impossible".
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J'ai encore en réserve quelque Nothomb.... car, tel le petit morceau préféré qu'on laisse au creux de l'assiette pour le déguster en dernier... j'en mets un peu de côté que je grignote en guise de récréation quand bon me semble.....
Ainsi ai-je sacrifié aujourd'hui celui-ci non sans l'angoisse qu'il soit moins bon que le morceau précédemment ou trop succulent et avalé trop vite....
Aie. péniblement arrivée à la moitié, hélas, je me demande à chaque seconde pourquoi je continue cette lecture pour laquelle j'en ai délaissé une en cours autrement plus passionnante ….. c'est qu'avec Nothomb, habituellement je m'amuse, je me détends, parfois même je jubile. Alors continuons
Hélas, ça ne s'améliore guère, arrivée aux 2/3, stop ! Extrait.
Remplaçons film par livre, spectateur par lectrice, et touti quanti, et tout s'éclaircit, voilà qu'Amélie réussit ici la prouesse d'anticiper mon sentiment de lassitude :

""— Combien de temps dure le film ? lui susurrai- je à l'oreille.
— Deux heures quarante-cinq.
« Horreur », pensai-je. Au cours de ma vie de spectateur, je me suis farci nombre de navets rien que pour voir une actrice qui me plaisait. Si mauvais que puisse être un scénario, je ne m'ennuie jamais quand je vois une belle fille. Je me concentre sur elle, je ne regarde rien d'autre. ...
— Ne lui en veux pas. le film est assommant, ce n'est pas sa faute.
— C'est vrai, le film est assommant, répéta-t- elle avec une grimace.
Il l'était, en effet. le scénario était une absence de scénario, et l'auteur avait tenté de le dissimuler derrière des scènes absconses et une esbroufe narrative, de manière à ce que le spectateur naïf se sentît stupide de ne pas comprendre la subtilité de l'intrigue.
Les dialogues étaient rares et c'était heureux, car ils étaient d'une nullité qui n'avait d'égale que leur prétention.
…  Le tropisme évanescent se donnait un genre dragueur qui annulait les dernières possibilités d'estime que l'on eût pu concevoir à son endroit.
Enfin, le plus grave, c'étaient les images. Qu'un cinéaste ne veuille pas faire joli, je le comprends. Qu'il veuille faire répugnant, ou vulgaire, ou excessif, ou terne, je le comprends aussi. Qu'il veuille faire « rien » – atypique, sans qualité, sans style, degré zéro –, je le comprends encore. Qu'il ne veuille rien faire, je ne le comprends pas. N'est-il pas plus logique, s'il ne veut rien faire, de ne pas tourner de film ?
… Et puis, pourquoi ces ombres peintes, ces décors alambiqués, ces quatre-vingts prises pour chaque plan, ces moyens faramineux, si c'était pour en arriver à des images aussi insignifiantes ? »"

Certes j'ai bien jusqu'ici glané ici et là quelques remarques savoureuses ou drôles... mais lumineuse Amélie a tout prévu :

« Ces instants de grâce furent foudroyants. Mis bout à bout, cela ne faisait jamais que quelques secondes, mais à mes yeux le navet entier s'en trouvait justifié. Cent soixante-cinq minutes creuses et moches pour dix secondes de splendeur, cela correspondait aux proportions de l'existence humaine : soixante-dix années de vie pour une semaine d'extase. »

Mais aussi tout gâché, car un peu plus loin encore, la projection terminée.... :

« Autour de nous, les gens se levaient, fatigués. le film avait déteint sur eux, ils étaient vides et laids. J'essayai d'analyser leurs réactions ; je m'aperçus que leur air blasé dissimulait une angoisse sans nom : ils ne savaient pas s'ils étaient tenus d'aimer ou de ne pas aimer ce qu'ils venaient de voir car ce réalisateur avait la cote chez les cinéphiles. Ils crevaient de peur de se tromper, d'afficher une opinion opposée à celle qu'ils auraient dû avoir. L'essentiel était de ne pas proférer une phrase irrécupérable. Ainsi, quand quelques semaines plus tard la critique se serait prononcée, ils ne se seraient pas compromis. »

Amélie, je vous ai aperçue début novembre, à la foire de Brive, vous étiez ce jour là, curieusement, mal mise à mon goût, un peu comme ce bouquin, mais ce n'est pas grave car avec vous, si l'étonnement n'est pas toujours au rendez-vous, c'est toujours une belle ballade.

Aussi, sans rancune, je vous laisse le droit de réponse à ce billet que fine mouche vous m'avez pas manqué de prévoir :

« Dans le doute, il a toujours été plus dangereux d'admirer un artiste que d'avoir des réserves à son sujet. Ce n'est pas seulement une question de courage : il faut en soi beaucoup de substance pour être capable d'estimer un créateur, a fortiori pour déterminer sans « l'aide » de quiconque s'il est estimable. Or la plupart des gens ne contiennent pas ou peu de substance. C'est pourquoi il y a tant de fans et si peu d'admirateurs, tant de contempteurs et si peu d'interlocuteurs."
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Le seul défaut de ce livre est de ne pas être plus long. Même si Amélie Nothomb a certainement fait le tour de l'histoire, il est triste de quitter Epiphane.

Epiphane, le personnage principal et narrateur de l'histoire, est quelqu'un d'atrocement laid. J'insiste car il fait preuve de dégoût à quiconque croise sa route. J'ai du mal à imaginer un être à ce point laid, on a chacun du beau en nous. Mais apparemment, Epiphane non. Enfin si, il a ce que l'on appelle une beauté intérieure, chose qui de nos jours, dans notre société actuelle, n'est plus reconnue. J'ai adoré ce personnage extrêmement attachant qui s'accepte tel qu'il est, qui joue de sa laideur, qui répond avec ironie et qui en bouche un coin à tout ceux qui osent lui rappeler.
Ce personnage va tomber amoureux d'une actrice magnifique. Logique, la laideur est opposée à la beauté. Un amour purement platonique puisque Ethel ne voit en lui qu'un ami merveilleux, un super confident. Aimer quelqu'un qui ne nous aime pas n'est pas chose facile et malheur à celui qui ose le révéler quelques temps plus tard.

J'aimerais en parler encore, vous dire ce que j'ai pensé de telle ou telle chose, mais je me risquerai à vous en dévoilez de trop. J'arrête donc là en reprécisant que Amélie Nothomb a un style léger, fluide, une façon de voir les choses très intéressantes. Nombreux sont les passages qui m'ont fait sourire. L'ironie de l'auteure est plaisante et agréable.
La fin est inattendue à moins que vous ne soyez un fan de cette auteure et que vous connaissez ses vices cachés :)

Conclusion, un livre excellent. Une satire de note société actuelle où seule compte l'apparence.
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Le "Amélie Nothomb" par excellence.
Je trouve que dans "Attentat" celle-ci déchaîne son humour sarcastique et glauque encore plus que dans ses autres romans.
La laideur du pauvre Epiphane est un véritable handicap mais grâce à son talent d'autodérision , il arrive à l'accepter, à l'exploiter et même à nous faire sourire.
Les dialogues sont soutenus, parfois même poétiques et tout à coup, entrecoupés d'expressions crues très surprenantes et comiques!
De nombreux sujets sont abordés dans ce tout petit livre. Hormis l'acceptation d'un physique ingrat, l'auteure dénonce les critères de beauté imposés par notre société, les femmes-objets, la dépendance affective...
Elle nous fait même une brève visite du Japon .
Il a été difficile pour moi de vous faire partager les meilleures citations car le livre en lui même est une citation.
Encore un livre d'A. Nothomb qui pourrait être proposé aux lycéens à la place de pavés qui n'ont aucune raison de les intéresser...
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