Attentat d'
Amelie Nothomb
C est le livre le plus bizzarre que j ai jamais lu et pourtant il devient mon livre préféré (depassant du coup l espace d une vie de barbara taylor bradford)
D abord, il faut que je racontes comment j'ai "choisi" de lire ce livre. J ai demandé à CLara de m'aider : j ai fait glisser mon doigt le long de l'étagère de livres et je me suis arrêtée quand elle a dit STOP.
et c est tombé sur "
attentat". C est bouleversant car pour moi les
attentats sont une phobie . Il y a plus de 3 metres lineaires de livres et ma fille clara tombe sur celui-là. Je ne crois pas aux coïncidences😉
Ce livre est un concentré ( il ne fait que 150 pages)
De vocabulaire : j ai dû chercher la définition d'une cinquantaine de mots.
De références littéraires (victor hugo, baudelaire) , artistiques, cinematographiques
De philosophie : je suis sûre qu on peut trouver une question pour le bac philo.
C est un livre "indices" . Je l ai lu deux fois d affilé et on se rend compte que la fin est annoncée dès le début et il y a des indices au fur et à mesure des pages
Au niveau du style : ça part dans tous les sens
Mais
Amelie Nothomb a l art de mettre deux mots aux sens opposés dans la même phrase ( je ne sais plus comment on appelle cette technique littéraire)
C est plein d'ironie et de dérision
Par contre je n ai pas trouvé le lien entre le titre et l histoire , peut etre est ce la violence inattendue mais préparée de la fin du livre
Tout au long du roman, on trouve le champ lexical de l
attentat : martyr, terrorisme, bombardement, suicider, kamikaze
Et comme d'habitude , les phrases qui m ont marqué:
" quand on est homme-oreille, se mettre des boules Quies équivaut à se suicider"
" ne sais tu pas qu'en amour, la meilleure défense c'est la fuite"
Il y a tout un paragraphe qui compare l'amour à un fleuve.
Le dialogue final atteint le paroxysme de la violence et du dégoût.
Ps : il y a une scène de zoophilie dont je me serais bien passée