Barbe bleue

Saturnine, à la recherche d'un appartement, trouve une colocation dans un luxueux hôtel particulier parisien. Mais il lui faut vivre avec le propriétaire et obéir à ses conditions : ne jamais entrer dans la pièce interdite, partager le dîner du maître des lieux, et devenir sa confidente, au péril de sa vie. Car on attribue à ce mystérieux aristocrate espagnol la disparition des huit colocataires précédentes…

A travers ce roman, Amelie Nothomb nous offre une réécriture contemporaine du célèbre roman de Charles Perrault. On découvre deux fortes personnalités qui se retrouve face à face, notamment lors de dîner, ce qui nous donne droit à un affrontement verbal entre Saturnine qui a un sacré caractère et Elemirio qui a beaucoup de répondant.
Cette lecture m'a laissé perplexe. le livre est sympa à lire mais l'histoire est vite expédiée avec une fin un peu décevante.

N'ayant jamais lu l'original de Charles Perrault,ni un seul livre de Amelie Nothomb (qui ne m'attire pas du tout du tout) j'ai lue ce livre car je l'ai eu ...gratuitement. Et puis on peut avoir des surprises dans la vie. Mouais,bof heureusement qu'il est court autrement je l'aurai abandonnée. Je ne suis jamais rentre dans l'histoire n'accrochant pas aux personnes loufoques et au dialogue philosophique !

Je me suis enfin décidée à lire cette autrice très appréciée. Je pensais bien que l'histoire ne me plairait pas, je ne me suis pas trompée. La plume est belle fluide, pas de soucis, je l'ai lu très rapidement. Quant à l'histoire, je l'ai trouvée très banale et assez spéciale. La fin ne m'a vraiment pas plu, c'est encore plus spécial. Peut-être tenterais-je un autre titre ? On verra, ce n'est pas sûr... à moins que quelqu'un ayant mes goûts me recommande un titre...

Un roman qui se veut une réécriture du conte de Perrault mais se révèle insipide et pauvre. Les dialogues sont pénibles à suivre, verbeux et sans saveur. Bref, un moment de lecture dont on peut se passer, mais qui heureusement n'est pas trop long. Quant à la chute... Que dire ?

Cela faisant longtemps que je me disais qu'il fallait que je lise au moins un Amélie Nothomb, mais jusqu'à présent aucun ne m'avait a priori attiré (titre, sujet, couverture quatrième de couverture). Et puis là, le titre avec sa référence au conte, et la quatrième de couverture m'ont décidée. L'idée de revisiter un conte bien connu m'a semblé plutôt sympa. D'ailleurs c'est bien le cas au début du récit. Mais très rapidement les personnages m'ont agacée, Saturnine, plutôt sympathique au début avec son caractère bien trempé, s'est vite révélée beaucoup trop sûre d'elle et très sensible à l'étalage du luxe, et Don Elemirio Nibal y Milcar, agaçant et passablement imbus de sa personne. Leurs bavardages m'ont paru interminables, abordant de grands thèmes (amour, art, religion, etc.) d'une manière stéréotypée à coup de banalités insipides. Beaucoup de dialogues plats et interminables. Cela rend un roman pourtant court, relativement long à lire. Au début, j'avais trouvé le style simple, plutôt agréable, mais pas dans les dialogues entre les deux protagonistes qui constituent l'essentiel de ce roman. A la fin c'est la déception, tout ça pour ça… Je n'ouvrirai pas de sitôt un autre livre de cet auteur.

Lu en Mai 2018
Une femme loue une chambre chez un vieil homme.
Amélie Nothomb raconte leurs dialogues et les pensées de la fille.
Elle ne comprend pas que ses anciennes colocataires soient tombées amoureuses de lui vu qu'il n'est pas beau mais à force de le côtoyer, elle tombe également sous son charme. Il est honnête et répond aux questions posées sans se cacher. Il souhaite avoir un secret et être respecté.

C'est ma première lecture d'Amélie Nothomb, j'ai apprécié l'écriture, les dialogues avec un certain humour, même si je n'ai pas trop compris l'histoire du sceptre à la fin du livre (je sais que cela à un sens biblique mais bon). Je ne sais pas comment Saturnine a réussi à déchiffrer cette énigme, alors que je n'ai pas compris qu'il en était question. Les explications du pourquoi des couleurs me laissent un peu perplexes. J'aurais voulu une fin un peu moins expéditive. Ou alors, le texte était-il trop subtil pour moi. Du coup je retenterai avec un autre roman de cette auteure.

Je dois avoir un problème avec Nothomb car voilà encore un de ses livres qui ne m'a pas transporté. Si l'histoire se veut attractive, elle est néanmoins lourde et répétitive. La quasi totalité de cette histoire se déroule dans l'appartement, nous enfonçant dans une histoire un peu tirée par les cheveux. Ce que je reproche le plus à Nothomb encore une fois, c'est la part de l'imaginaire manquante aux lecteurs. Elle nous donne toutes les clefs, comme une énumération de fait, sans forcément nous transporter dans l'histoire. Dommage, le concept était alléchant à la base.

Un bilan très mitigé pour moi.
Je trouve le style assez faible, souvent maladroit, mais peut-être est-ce une question de goût.
Pourtant, l'idée d'élaborer une réécriture moderne du conte de Barbe Bleue n'était pas mauvaise, et certains choix sont plutôt intéressants : l'idée de la colocation était amusante, la jeune héroïne a un caractère bien trempé, et est plutôt sympathique, l'aristocrate espagnol dans le rôle de Barbe Bleue est bien trouvé. Sans en dire plus, j'ai trouvé la fin assez jouissive. le tout se lit très rapidement, c'est assez agréable, sans vraiment être transcendant.

J'aurais pourtant apprécié un autre titre : un peu de subtilité, par pitié ! Parce qu'à mes yeux, c'est bien la subtilité qui manque dans ce livre. le style n'est pas subtil, les dialogues ne sont pas subtils : maladroits et longuets, ils représentent la majeure partie d'un livre qui n'a aucun autre cadre que ces échanges de banalités dans une langue un peu douteuse. Les élucubrations des personnages mis à part, il ne reste rien. Je ne suis pas une grande fan des descriptions, mais là, ça manque vraiment.
Dans le domaine du manque de subtilité, le pire est cette obsession de l'or, du champagne et du jaune. Alors que Maxence Fermine nous offre un livre très poétique consacré à l'or (il s'agit de l'Apiculteur), pas le moindre frisson ici. On atteint à mes yeux le sommet du kitsch.

L'art d'accomoder les restes.
Un conte cuisiné à partir d'autres contes (Barbe Bleue, Peau d'Ane, 'Le Parfum' de Patrick Süskind), à la sauce Nothomb. Je l'ai trouvée indigeste, cette sauce, dans d'autres plats de l'auteur, mais relevée et piquante aussi donc pas totalement déplaisante. J'ai eu envie d'y revenir une quatrième fois, après quelques années d'abstinence, parce que le conte de Barbe Bleue me fascine depuis longtemps (la version de Perrault et les personnages qui l'ont inspirée : Henri VIII, Gilles de Rais...). J'étais curieuse de voir comment Amélie Nothomb l'avait revisité.

Déception sur une grande partie du livre, qui reprend les ficelles de 'Hygiène de l'assassin' et 'Les Catilinaires' - mais on ne change pas une équipe qui gagne (de l'argent). Personnages flippants, malsains, beaucoup de dialogues avec joutes verbales, un peu de philosophie, de religion et de mythologie par-ci par-là. De la bouffe de luxe et du champagne, jusqu'à la nausée parfois - on a vu plus digeste que des oeufs et du St Honoré à gogo.
Dans mes souvenirs, la plume de cette auteur était plus savoureuse, je l'ai trouvée plate ici. J'ai quand même eu envie de terminer ce court roman (deux heures de lecture) : même si l'intrigue a des airs de déjà-vu, elle interpelle et je voulais connaître le sort des femmes de ce Barbe Bleue aristocrate espagnol-parisien du XXIe siècle. Mais bof, j'aurais pu m'en dispenser...