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3,34

sur 1281 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Moi qui cherchais à retrouver un peu d'inspiration et de détente, j'ai pensé que ce Nothomb allait me vider l'esprit. Et bien non, zut alors. Cette histoire d'aristocrate obsédé par une prédiction d'une voyante m'a ennuyée au plus haut point.

J'avais envie de retrouver la fantaisie de la dame belge au chapeau, son humour, son surréalisme, ce fut le flop. J'ai nagé et failli me noyer ou m'étrangler dans mes soupirs et soubresauts.

Pas le meilleur cru d'Amélie.
Je garde en mémoire les quatre livres de cette auteure que j'ai dévorés et dont je garde un excellent souvenir : stupeurs et tremblements, Pétronille, le voyage d'hiver et Frappe toi le coeur.
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J'ai hésité à lire ce dernier livre de Nothomb,n'en lisant plus depuis quelques années,sans raison précise,mais vu les critiques positives babeliotes, j'ai succombé.Et j'ai trés bien fait!
Henri va devoir tuer un invité durant la garden-party qu'il donnera dans quelques jours dans son château,la dernière, avant de le vendre.C'est ce que du moins lui prédit une voyante.Le problème est que Henri est aristocrate,-comte de Neuville-,et chez les aristos, même tuer un invité a ses règles:préméditer, nan! trop grossier! Tuer un invité,dans un instant de colère, ça c'est la classe,le chic....Aaah,les devoirs,les principes aristos...de plus Henri possède l'art de recevoir et a développé une haute mythologie de l'invité,alors pour lui, tuer un invité,est comme tuer un élu au sein de l'espèce humaine.Dés lors la prédilection de la voyante équivaut à l'anéantissement de sa foi et de son art.S'y ajoute les propositions de sa fille dépressive,pour lui donner un coup de main...Henri est K.O....
Si ce n'était un livre d'Amelie Nothomb,concernant le sujet,j'aurais dit,"n'importe quoi! Une histoire à dormir debout....".Mais elle, avec sa plume efficace,la raconte si bien, avec humour et finesse ,qu'elle en devient une délicieuse fantaisie, avec des belles réflexions sur la vie,même si quelques unes sont des clichés.L'ensemble est bien ficelé,et j'ai bien aimé la chute rapide.Donc un livre que je conseillerais vivement pour cette rentrée littéraire 2015!
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Une petite heure à perdre et envie de se détendre? Amélie Nothomb, présente, pour vous servir.
En ce qui me concerne, le ptit dernier de la baronne chapeautée est à l'image des grands frères, vite lu, vite oublié.

Mais je continuerai à la lire, pas en fan de l'auteure, mais simplement parce que j'aime bien le personnage qu'est Amélie Nothomb.
Et à vrai dire, son écriture ne me déplaît pas, loin de là. Elle a un style indéniablement agréable, une patte bien à elle, une plume efficace et enjouée et une érudition certaine.
En revanche, je n'accroche toujours pas à ses histoires. Mais alors pas du tout... J'essaie pourtant, je persiste régulièrement, mais j'accroche pô. Intrigues toujours bâclées à mon goût.

Dans le Crime du comte Neville, Amélie Nothomb s'attaque à du lourd, avec un remake belge de la nouvelle du grand Oscar Wilde. Evidemment grosse prise de risques et chapeau (!) d'oser le challenge.
On retrouve donc l'idée de la prédiction funeste d'une voyante et une critique piquante du milieu aristocratique. Point.
Pour l'intrigue, ben... la mayonnaise ne prend pas. Tel un poisson rouge, on tourne vite en rond, l'humour subtil, la naïveté du personnage principal et les rebondissements De Wilde sont relativement absents, mais fort heureusement, l'aquarium ne compte que 150 pages.
Les dix premières et les deux dernières pages suffisent pour avoir une vue d'ensemble du roman. Entre les deux, on donne à manger aux petits red fishes que nous sommes, en brodant autour de la mort et du regard social avec moult références mythologiques, littéraires voire cinématographiques, mais le tout, survolé et non abouti.
Pas assez de profondeur, un gros gâchis quand on possède ce talent d'écriture, cette culture, et une idée pourtant séduisante. Quelques phrases par-ci, par-là, viennent témoigner de la qualité de la plume de Nothomb, malheureusement trop sporadiquement à mon goût.

Trois étoiles quand même. Allez comprendre ça? Serais-je une poire hypnotisée par ses passages télé, ses interviews et le personnage charismatique qu'elle est? Ou un poisson rouge qui tourne, qui tourne, sans se poser de questions?
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Ah, mais lis Nothomb ! Ce n'est pas une injonction mais presque et les crus successifs ont beau être de valeur inégale, la curiosité l'emporte et ma foi, le temps de sa lecture a au moins deux vertus : primo, il distrait, par sa légèreté, du reste de la littérature contemporaine dont les accents sont généralement bien plus graves. Secundo, en moins d'une heure et d'une seule traite, l'affaire est entendue. Il sera alors temps de passer à quelque chose de plus roboratif. Oui, parce que les prétendus romans d'Amélie Nothomb s'apparentent tout au plus à des nouvelles et qu'il ne faut pas y chercher une densité ou une profondeur qui n'y sont point. Ce qui assez amusant est que la femme au chapeau n'écrit jamais le même livre mais procède à peu près toujours de la même façon, et le crime du comte Neville n'y échappe pas. Un point de départ original, un développement avec d'incongrus rebondissements fluidifié par des dialogues souvent savoureux et un dénouement toujours bâclé comme si Nothomb, à l'instar d'un journaliste, se devait de rendre une copie qui ne dépasse pas un certain nombre de signes, espaces compris. A moins que ce ne soit l'heure du thé et que Amélie soit pressée d'en finir. Sinon, que dire de cette cuvée 2015 ? Que cette fantaisie qui rend hommage à Oscar Wilde (très bon auteur de nouvelles soit dit en passant) et se moque gentiment des us et coutumes de la noblesse décatie des Ardennes belges n'est pas sans panache ni suspense. La meilleure façon d'apprécier un Nothomb, à moins d'être un aficionado, est de ne pas trop en attendre si ce n'est un moment de lecture relativement agréable. Mission accomplie pour le crime du comte Neville. A l'année prochaine, Amélie.
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Encore un Nothomb qui se lit vite (mais en existe t'il un ou il en est autrement ? ).

Le comte de Neville doit vendre son chateau. Ses finances l'y oblige. Mais avant tout ça il va faire une dernière réception. Cependant une voyante lui prédit qu'il tuera un de ses invités justement ce jour là.

Un petit roman qui peut préter a sourire et qui pointe du doigt certains travers de l'espèce humain. Vaut-il mieux parader ou vivre ?

Un bon moment de lecture et de détente...un Nothomb quoi !

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Dans ce conte, Amélie Nothomb nous livre un comte rendu fou par la prédiction d'une voyante et les humeurs de sa fille.

Pour ma part, je me contenterai d'un compte rendu sans m'attarder sur les « ressentis », un « vocable aussi ridicule que prétentieux » selon le comte.
Le contenu raconte donc un comte qui veut dépenser sans compter pour rassasier la faim de ses invités, mais obnubiler par la fin tragique que connaîtra l'un d'eux.

Une toute petite histoire, mais qui mêle habilement le commentaire social, l'insomnie, le suicide, la mythologie grecque, Oscar Wilde et la musique qui agit mieux que le baiser d'un prince charmant.

Sans conter des peurs, je n'aurais probablement pas entendu parler de ce conte si ce n'était un Nothomb. Je me suis amusée, mais est-ce un crime d'en attendre davantage ?
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Comme toujours avec Amélie Nothomb je passe un bon moment … mais trop court, beaucoup trop court.
Une voyante prédit au comte Neuville qu'il tuera l'un de ses invités lors de sa prochaine et ultime Garden Party. le domaine trop cher d'entretien va être vendu. Quitte à ce que quelqu'un meurt autant choisir sa victime. le comte égrène alors la liste des conviés en quête de la personne à supprimer.
Certes c'est bien écrit, tout en verve et en finesse, en corrosion et en humour mais à quinze euros ça fait chérot.
Mon thé n'a même pas eu le temps de refroidir que je connaissais déjà l'heureux(se) élu(e).
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Pause Amélie Nothomb...
Celui-ci m'a été prêté par ma petite soeur.

Fille d'ambassadeur, l'écrivaine a vu défiler des invités dans la maison familiale pendant toute son enfance.
Elle a pu constater le soin et le déploiement d'attentions que son père mettait à les recevoir, bien plus qu'il n'en mettait à faire vivre décemment sa propre famille.
Lui est venue alors l'idée de mettre en scène un personnage de la noblesse belge désargenté qui se voit obligé, suite à la prédiction d'une cartomancienne, de commettre un acte de très mauvais goût, celui d'assassiner l'un de ses invités lors d'une réception.
Car ce n'est pas tant le meurtre qui gêne notre homme mais l'idée de commettre un impair aux bonnes manières.
Le problème est de choisir la victime; qui sacrifier pour ne pas être taxé de mal élevé ?

Pour écrire ce conte, Amélie Nothomb s'est inspirée librement d'une nouvelle d'Oscar Wilde intitulée "Le crime de Lord Arthur Saville".
Elle y tourne en dérision le code d'honneur de l'aristocratie.
Comme souvent elle fait preuve d'originalité en ce qui concerne le choix des prénoms en puisant, ici, dans la mythologie grecque ceux d'Oreste et d'Electre.
La plus jeune des filles, quant à elle, se voit judicieusement affublée de celui de Sérieuse.
Quelques lecteurs déplorent la fin qu'ils considèrent comme bâclée car expéditive.
Personnellement, je trouve qu'elle met superbement en évidence la vanité de la longue tergiversation sur la personne à éliminer qui se verra coiffée au poteau par le destin.
J'aime retrouver l'univers fantasque et farfelu de notre petite Belge au chapeau lorsque j'aspire à un moment de détente et, croyez-moi, je n'y cherche aucun sens caché même si elle assure pouvoir en tirer une morale.
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Chaque année il y a les vendanges, chaque année on se demande comment sera la qualité du vin. Chaque année Amélie Nothomb sort un livre, chaque année c'est la discussion pour savoir si c'est un bon ou un mauvais cru.
Pour 2015, Amélie Nothomb nous offre « le crime du comte Neville », une nouvelle à la Oscar Wilde. L'histoire nous fait rentrer dans le milieu aristocratique belge, le comte Neville, aristocrate ruiné, se voit prédire par une voyante qu'il assassinera un des invités de sa garden-party.
Un livre qui se lit facilement, nous retrouvons l'humour de l'auteur, mais l'intrigue est assez mince et le dénouement est bâclé. Un roman un peu décevant qui a un goût d'inachevé.
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Si une voyante vous prédisait que vous allez assassiner l'un de vos invités lors de votre prochaine Garden party ?
C'est ce qui arrive au Comte Neville.
C'est avec ce très court roman que je retrouve la plume d'Amélie Nothomb.
Un moment de légèreté dans ce monde de brute.
Certes pas la lecture du siècle, mais, entre deux piments, un morceau de sucre fait du bien...
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