Les aérostats

Que nous reste-t-il d'un roman d'Amélie Nothomb après sa lecture ? Avec "Les aérostats", j'ai le sentiment d'avoir lu la plus paresseuse de ses publications. Bénéficierait-elle aujourd'hui de la même aura si elle avait débuté sa carrière avec ce roman plutôt qu'avec "Hygiène de l'assassin", "Les Catilinaires" ou "Stupeur et tremblements" ?
Nous avons droit ici à l' initiation à la littérature par une étudiante d'un ado dyslexique (!!!) qui parvient à lire "L'Iliade" en moins de vingt-quatre heures avant d'enchaîner avec "L'Odyssée", "Le Rouge et le Noir", "La Métamorphose", "Le Diable au corps" ou encore "La Princesse de Clèves". le tout agrémenté de deux digressions inutiles avec la colocataire de l'étudiante narratrice et son professeur de mythologie comparée.
Comme toujours avec Amélie Nothomb, la lecture n'est pas désagréable et on apprend des anecdotes sur les sujets les plus divers bien qu'une fois vérifiées, on découvre qu'elles sont inexactes comme celle concernant Zoïle, le critique d'Homère. de là à la voir propulsée à chaque rentrée littéraire à la tête des ventes ... L'explication la plus plausible de ce succès ne tiendrait-elle pas à la brièveté de ses écrits ?

Le sujet était bon, mais cela n'a fait qu'un flop.....
Heureusement que son livre était ultra court, sinon il me serait tombé des mains.....
Allez, on oublie, à l'année prochaine Amélie !

J'ai rarement été déçue par un roman d'Amélie Nothomb mais je dois avouer que celui-ci ne m'a pas plu. Je me suis un peu ennuyer pendant ma lecture et j'ai vraiment ressenti un mal-être en lisant ce livre rempli de moment malaisant.
Par contre l'avantage des romans d'Amélie Nothomb est que les histoires sont courtes et même si celles-ci ne nous plaisent pas on a quand même le courage de s'accrocher et des les terminer.

Bof. Il n'aurait pas été imaginé par Amélie Nothomb, est-ce que ce roman aurait été édité ? "Travail un peu bâclé" aurait commenté mon prof de français. Mais, malgré ce que je viens d'écrire, je n'ai pu lâcher le livre avant la fin. Un attrait un peu... hypnotique ;)

Comme toujours pour les livres d'A .N. super idée au départ et puis ça fait flop rapidement... dommage ! ..............................................................................................Comme toujours pour les livres d'A .N. super idée au départ et puis ça fait flop rapidement... dommage ! ..............................................................................................

La lecture de ce livre est fluide et agréable. On retrouve des topoï de Nothomb : personnages solitaires, réfléchis, sensibles et tragiques. L'intrigue est vite menée. Je n'ai pas pu croire que la dyslexie du personnage soit guérie grâce à une lecture : avancer l'utilité de la lecture pour la construction du langage, j'adhère ; balayer ainsi un trouble avéré, je m'étonne. La fin est traitée avec le même revers de main. En lisant, au trois quart du livre, je fus étonnée qu'il ne me reste si peu de pages à lire par rapport à l'intrigue. le récit est rapide. Pourtant il pouvait davantage exister.
Par ailleurs, les références littéraires classiques sont agréables contrairement aux personnages.
La littérature est présentée comme le lieu poétique permettant de créer du lien, lieu où la vie est possible. Un aérostat. le monde réel, quant à lui, est en proie au grotesque, à l'ennui et la violence. Une nacelle d'aérostat. L'élévation hors des maux n'a de seule issue que les grands mots.

J'aime les livres qui donnent envie de lire d'autres auteurs. Amélie Nothomb s'essaye ici à la vulgarisation De Stendhal, Radiguet ou Homère. Pour ce faire, elle nous conte la rencontre entre Ange, 19 ans, étudiante en philologie et Pie, 16 ans, adolescent dyslexique qui aime les maths. Trop rapidement à mon goût, la jeune fille va transmettre sa passion à son élève avide d'échanges...à défaut, littéraires. Ce livre se parcours aussi rapidement. le style est fluide et agréable. le contenu est léger, ponctué d'agréables dialogues et d'une invraisemblance narrative. J'ai tourné la page du roman 2020 d'Amélie Nothomb un peu désorientée. Si ce n'était pas cette auteure française encensée par les critiques, les médias et le public je crois que je me serai dit : énorme potentiel mais quel gâchis de talent. Je vais plutôt ici citer un auteur classique : Hâtez vous lentement et sans perdre courage, 20 fois sur le métier remettez votre ouvrage ( Nicolas Boileau, 1674).

Ce livre, je l'ai lu très rapidement, car ni l'introduction, ni la fin, ne nous apportent grand chose. Par contre la partie centrale ayant trait à la découverte de la lecture par Pie sous la conduite directive et les conseils d'Ange, jeune fille étudiante en philologie de 19ans, m'a captivée. Les dialogues sont bien construits, on entre peu à peu dans le charme et l'intérêt de la lecture, que commence à éprouver Pie, jeune adolescent mal dans sa peau et dans sa relation parentale, sous le charme de sa jeune prof particulière qui le guide et l'éveille à un monde littéraire insoupçonné jusque là.
Le reste du livre, concernant les relations avec les 2 parents de Pie, ne mène à rien et ne nous apprend rien.

Je suis déçue par ce livre. Habituée à acheter tous les ans ses romans, celui-ci laisse une fin à la va vite, Pie jeune homme de 16 ans, son professeur particulier Ange et le père omniprésent de Pie.

Toujours bien écrit, néanmoins très et trop pompeux.. Ecrit pour un public érudit. J'ai lâché AN il y a longtemps j'y suis retourné par hasard et je n'y retournerai pas.