Les aérostats

Vous avez quatre heures pour écrire une nouvelle, le sujet est libre.

« Je ne savais pas encore que Donate appartenait à la catégorie des gens perpétuellement offensés.
[…]
Le double crime de Pie me l'avait enseigné. »
(Copie de Mademoiselle Nothomb)

Note 7/20 car indigne d'une élève de première ou terminale, toutefois pas de faute d'orthographe ni d'erreur de syntaxe donc 8/20. Peut mieux faire ?

L'auteur dit elle-même que "Ange, c'est moi" et la phrase-aphorisme pour présenter le livre en 4e de couverture est : "La jeunesse est un talent, il faut des années pour l'acquérir" (Je crois qu'elle est fière d'elle, là).
Bon j'ai détesté du début à la fin. Amélie Nothomb crée le personnage de Pie afin de faire passer ses opinions sur ses livres "classiques" préférés, en prenant position soit pour, soit contre. Nous avons en premier : "Le Rouge et le Noir". Qu'elle donne à lire à cet ado dyslexique qui déteste lire et qui ne lit pas, il a du mal à déchiffrer. Et je vous le donne en mille : en une nuit, il lit le livre. Sainte Amélie a dû l'asperger d'eau bénite avant. Pas possible autrement.
Il dit qu'il n'a pas aimé : débat entre les deux. Elle lui demande de lire l'Iliade, là c'est lui qui aime : débat entre les deux. S'ensuivent L'odyssée, La Princesse de Clèves, le Diable au Corps, les bouquins de Kafka.. et débat contradictoire à chaque fois.....ça pue le vieux manuscrit écrit pendant ses études de lettres, un de ceux qu'elle dit avoir dans ses tiroirs depuis des décennies. Ce bouquin est vide. Il n'y a rien dedans. La fin est tellement ridicule et infantile, parce qu'il fallait le terminer, ce roman. Bon, j'ai trouvé le champagne et le(s) pneu(s) voilà pourquoi je l'ai lu jusqu'au bout.
Je jure ici et devant tout le monde que c'est fini, cette escroquerie : plus jamais de ma vie je n'achèterai un Amélie Nothomb. Cette escroquerie est un affront à tous les écrivains qui mettent leurs tripes dans leur boulot.
Ps: les Aérostats, c'est parce que Pie aime les dirigeables..

Lien : https://melieetleslivres.wor..

Roman bâclé : Amélie Nothomb est la championne toutes catégorie de la rapidité. Mais là on se demande : comment a-t-elle osé ? Oui, osé livrer à un éditeur cette pauvre histoire, ces personnages falots et raisonneurs, ce dénouement rocambolesque ? ... Combien de journées, d'heures lui a-t-il fallu pour griffonner cette pauvre dissertation de lycéenne ?
J'ai aimé "Hygiène de l'assassin", "Stupeur et tremblements" ; j'ai même aimé "Soif".
J'aime bien Amélie Nothomb.
Je suis séduite par sa personne, son originalité, son incontestable ouverture à la chose littéraire.
Mais là, non !

Amélie si tu continues
Je ne te lirai plus
Du tout !

Dans ce roman, Amelie Nothomb se raconte à travers le personnage d'une étudiante bruxelloise. Les aérostats sont des aéronefs dont la sustentation est due à un gaz plus léger que l'air. Elle nous emmène pour la première fois dans son pays natal. Ange, 19 ans "mène une vie assez banale" et étudie la philologie. Après avoir répondu à une petite annonce, elle donne des cours de littérature à Pie, un lycéen de 16 ans dyslexique. La romancière souhaitait avec cette rencontre explorer comment deux "très jeunes gens, qui sont chacun à leur manière, très emprisonnés" peuvent s'aider à avancer.

Ce livre est un flop total.
Sous couvert de faire découvrir la littérature à son élève, l'auteur tente de faire passer ses opinions sur ses livres classiques préférés. Je connais beaucoup de professeurs qui auraient aimé avoir un tel élève, qui malgré sa dyslexie et ses difficultés à déchiffrer, dévore le rouge et le noir en une nuit, enchaîne avec l'Iliade en deux jours, puis l'Odyssée (n'ayons peur de rien), choisit de lui-même La métamorphose de Kafka ... Tout est aberration.
On aurait pu espérer des débats intéressants entre élève et professeur après ces lectures ... non. C'est creux.
Il y a cette relation douloureuse entre le père et l'enfant qui est un peu là comme pour donner un sens aux difficultés de ce dernier, et à une fin qui ne relève pas le niveau de ce roman.

Ses fans ont encore crié « au génie. »
Et moi je trouve qu'il a une grosse injustice pour des auteures comme Bénédicte Soymier, Emmanuelle Dourson, Estelle Nollet ou Juliette Bouchet ou Sophie de Baere, et bien bien d'autres encore. Toutes ces belles écrivaines, qui ne bénéficient pas de cette outrageante et démesurée visibilité médiatique, mais qui nous proposent de beaux romans, profonds, originaux, bien écrits, qui ont de vraies histoires à raconter et qui nous embarquent dans nos émotions et dans la poésie.


Je vais être dur, “Les Aérostats” c'est plein d'air comme les ballons, c'est comme ce roman où je n'ai rencontré que du vide, des personnages inconsistants dont je n'ai pas pu m'attacher à un seul. Une histoire et une fin piteuse et bâclée comme toujours. Comme trop souvent…
L'auteure me donne toujours l'impression qu'elle veut se débarrasser au plus vite de ses récits.
Rien ne m'a touché, rien ne m'a atteint, tout m'a éteint, j'en suis resté consterné.


Tu vas encore être déçue mon amie G. toi qui m'a prêté ton livre et qui voulais tellement mon avis.

Et voilà c'est le 16 ème roman d'Amélie Nothomb que je lis et j'en arrive, une fois de plus, à la même conclusion .... une impression de vide, de creux.
Une lecture qui n'est pas désagréable, quelques heures au soleil de ce mois d'octobre me suffisent pour lire ces 186 pages d'une édition en gros caractères .....
Pas désagréable, non mais qui ne laisse aucune trace, qui n'entraîne aucune réflexion .... que je vais oublier très vite.
Cette rentrée littéraire 2020 renferme bien d'autres titres nettement, très nettement supérieurs à celui-ci !
Le sentiment que madame Nothomb a baclé son devoir de vacances et a rendu une copie insipide.

Un doute me prend après avoir refermé Les Aérostats. A-t-il bien été écrit par l'auteur d'Hygiène de l'assassin, de Stupeur et tremblements, de Soif pour ne citer que ceux-là?
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🌻Où sont passés la magie langagière d'Amélie Nothomb, son immense créativité, son grain de folie assumé? Certainement pas dans Les Aérostats. Vous l'aurez compris, je n'ai pas, mais alors pas du tout aimé ce livre qui tourne pourtant autour d'une belle idée: la lecture des grandes oeuvres peut-elle nous sauver de tout? Les bookstagrammeurs et blogueurs que nous sommes répondrions, évidemment, qu'elle peut nous sauver de beaucoup de choses. Mais de là à affirmer que le jeune Pie de 16 ans, a été sauvé de sa dyslexie en une nuit, par la lecture du Rouge et le Noir de Stendahl… disons que c'est un pas que je n'aurais pas franchi.
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🌻Et c'est compter sans le père autoritaire, la mère stupide et collectionneuse… d'images sur Internet et une fin abrupte et baclée. Tout ça pour ça? A la fin de ma lecture (seulement une heure), je se me suis sentie flouée et me suis demandé pourquoi personne chez Albin Michel n'avait dit à l'auteur que c'était bien en dessous de ce qu'elle écrivait habituellement. L'argent que ses livres génèrent? Sans doute, Les Aérostats sont premiers au classement des ventes, alors qu'il y a tellement d'autres bons livres à lire.
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Que dire de ce récit-croquis, ébauche romancée ?
On déplore des personnages survolés, une intrigue inexistante, et une fin précipitée.
Triste représentation de la dyslexie, ses obstacles et sa réalité, cette histoire ne manquera pas d'en froisser plus d'un.
Que dire, que dire... le Nothomb de l'année, si jamais vous avez une heure à égarer.



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Je pense que c'est le live de A.Nothomb que j'ai le moins aimé. On retrouve pourtant bien son style et son originalité mais je l'ai trouvé creux. Je n'ai pas compris l'intérêt du livre si ce n'est une vague apologie de la lecture. Je n'ai quasiment rien de positif à écrire sur ce roman alors je préfère écourter cette critique.

Je vais y goûter encore, me suis-je dit. Je m'étais arrêtée à son premier roman que j'avais trouvé mauvais.

Celui-ci m'est vite tombé des mains. Je ne comprends pas. Quel intérêt ?

Je laisse les centaines de pages suivantes aux oisifs. Et à ceux que je rencontrerai. Je leur fais crédit sur tout ce que je n'ai pas lu. Je les préviens toutefois de passer les premières pages. Ce que j'ai lu était encore plus dénué d'intérêt que le roman lu il y a 20 ans. Oublions, oublions, il y a tant à lire!