AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 1370 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Amélie Nothomb a indéniablement un énorme talent de conteuse.
Plus j'avance dans ses romans, plus je m'en rends compte.

Ses romans se lisent vite et celui-ci ne fait pas exception.

Quand je commence un Nothomb, je sais qu'il ne me fera pas la journée... du coup je ne les achète plus, je les emprunte.
Au niveau rentabilité, pour l'acheteur, on est toujours perdant avec ses écrits.

J'en reviens à ses talents de conteuse, car son énorme talent réside à vendre du vide.

Si sa plume est agréable, il faut reconnaître que je suis arrivée au bout du livre en me disant " tout ça pour ça!" ... et le roman est très court.

Mais bon l'auteure a son lectorat, alors à quoi bon faire des efforts.

Une déception.

Commenter  J’apprécie          11116
Et voici le dernier né d'Amélie Nothomb, auteure ô combien prolifique mais parfois au détriment de l'histoire. Donc, chaque année nous découvrons sans surprise le dernier Nothomb comme on découvre le Beaujolais nouveau et on se pose les mêmes questions. Ce nouveau roman sera-t-il ample et généreux, gouleyant et chaleureux aura-t-il de la cuisse ? Las ! « Les aérostats », ce Nothomb nouveau, est un maigrichon évanescent et à la cuisse chétive. Ça parle, ça oui ! Il y a du dialogue à toutes les pages ou presque, mais ça ne pétille pas du tout, ça non !
Il y avait pourtant de l'idée avec cette rencontre d'une jeune étudiante et d'un adolescent, Pie, dyslexique et allergique à la lecture. On le découvre amoureux des aérostats dont il regrette la disparition, « C'est si beau, ces baleines volantes, silencieuses et gracieuses » Donc, l'étudiante de 19 ans donne des cours privés à ce jeune garçon solitaire et désabusé qui va, en une leçon à peine, devenir un lecteur acharné des classiques proposés. Voilà le lecteur entraîné dans la révision des classiques : « le rouge et le noir », « L'Iliade » « L'odyssée » et, malgré les remarques acerbes du jeune Pie qui déteste Julien Sorel et trouve Ulysse antipathique, on finit par s'ennuyer ferme à suivre ces cours d'un genre particuliers et l'on s'étonne de cette dyslexie qui disparait comme par magie.
Le reste de l'histoire est à l'avenant
Opus ennuyeux et décevant, qui reste un produit marketing, tout comme le Beaujolais nouveau.
Restent une jolie couverture avec une Amélie…sans chapeau mais emplumée et un petit tout petit roman vite lu, car c'est l'avantage des romans de notre célèbre belge, c'est qu'ils sont très vite lus et, par conséquent, ne nous font pas trop perdre notre temps.
Dans mon cas vite avalé pendant la cuisson à feu doux d'un boeuf carotte qui m'a laissé un meilleur souvenir gustatif que ce petit opus poussif et qui sent le réchauffé.


Commenter  J’apprécie          363
Pie va passer son bac, qui n'existe d'ailleurs pas dans le système belge. Il est dans un lycée français, ce qui explique tout. Il est dyslexique, mauvais en français. Son père engage alors Ange pour que Pie lise.
Croyez-moi si vous le voulez, l'adolescent lit le rouge et le noir en une nuit.
D'accord, d'accord, c'est une lecture indispensable, mais ça on le savait déjà. Mais pour un ado réticent à la lecture, dyslexique de surcroît, il commence fort.
J'ai eu du mal à trouver les personnages crédibles, les dialogues aussi.
Je n'ai toujours pas retrouvé dans ce livre ce qui m'avait plus dans les premiers livres de l'auteur.

Lien : https://dequoilire.com/les-a..
Commenter  J’apprécie          300
C'est une impression, ou bien le dernier livre d'Amélie Nothomb passe un peu inaperçu en cette rentrée littéraire plutôt riche ? Qu'importe pour ses inconditionnels qui liront Les aérostats avec le même bonheur qu'à l'accoutumée. le livre a t-il écrit récemment ou le manuscrit fait-il partie du stock où la romancière a la latitude de plonger, ayant prétendument par-devers elle une belle quantité de récits non encore publiés ? Laissons tomber, après tout, Amélie fait ce qu'elle veut et elle se fiche bien des mauvaises critiques qui lui reprocheront la brièveté et le manque d'épaisseur (c'est un peu pareil ?) de son dernier opus. Pour la première fois, pourtant, elle situe l'action de son intrigue à Bruxelles mais hormis deux à trois phrases consacrées à la capitale belge, on n'en saura pas plus sur ses sentiments vis-à-vis de sa ville natale. Pour le reste, Les aérostats est composé à 80% de dialogues entre une étudiante de 19 ans et un adolescent dyslexique de 16, la première étant censée guérir le second de son "handicap", ce qui serait vite fait, bien fait. S'ensuivent des échanges toniques et parfois amusants sur les lectures que le jeune garçon se voit imposées par sa "pygmalionne". Encore plus vite lu que d'habitude, le millésime 2020 d'Amélie Nothomb, avec son invraisemblable dénouement (ce n'est pas la seule chose qui laisse très dubitatif et incrédule), constitue une fois de plus un simple en-cas avant de passer à une littérature plus consistante. Disons que, cette fois-ci, il y avait bien peu à grignoter dans cette nouvelle livraison.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
Commenter  J’apprécie          268
TROP COURT OU BÂCLÉ ?
J'aime toujours autant son écriture et le talent percussif de ses dialogues. Ce livre donne envie de se replonger dans l'univers des auteurs qu'il invoque. Mais il donne également envie de recevoir un peu plus que l'arrière-goût de "trop court", "trop survolé" qu'il laisse à la fin de la lecture.
Le rythme d'un livre tout les deux ans ( plutôt qu'un par an ) ne donnerait-il pas à l'auteure le temps de s'accorder un peu plus de temps, de contenu et de profondeur ?
Commenter  J’apprécie          233
Avec Amélie Nothomb, il y en a à prendre et à laisser... et "Les aérostats" est plutôt un mauvais cru. Si le sujet sur l'amour de la lecture est louable, sa façon d'en parler ne m'a pas passionnée.
Ange est une étudiante de dix-neuf ans qui donne des cours à Pie, un lycéen de seize ans d'une famille riche mais désunie. Il est dyslexique et elle va le guérir en lui faisant lire le rouge et le noir en une journée. N'importe quoi.
C'est d'ailleurs assez agaçant car très peu réaliste, elle a lu tous les classiques et son roman préféré est "La princesse de Clèves", ainsi, le garçon se met à les lire comme par magie.
Et puis, pour prouver à sa colocataire qu'elle n'est pas amoureuse de Pie qui a trois ans de moins qu'elle, Ange accepte les avances de son professeur qui a trente-et-un ans de plus. Ce dernier boit du champagne pour vaincre sa timidité, occasion de retrouver la boisson favorite d'Amélie Nothomb. Mais cela ne suffit pas pour faire un bon roman d'autant plus que le défaut de réalité dont souffre Pie n'est pas du tout convaincant et mène à une fin absurde.


Challenge Riquiqui 2022
Challenge ABC 2021-2022
Commenter  J’apprécie          151
Les deux derniers crus "Nothomb" (les prénoms épicènes et soif) m'ayant donné l'impression que l'auteure renouait avec son meilleur, c'est avec envie et curiosité que j'ai ouvert Les aérostats.
N'ayant lu aucune critique mais simplement écouté certaines interviews d'Amélie Nothomb, je n'avais pas encore vu que 2020 ne restera assurément pas dans le top cinq, ni même dix des romans de la dame au chapeau.
Car oui, je le dis tout de suite, ce nouveau roman est une vraie déception. L'histoire est peu crédible, la fin plus que précipitée. Les personnages manquent d'étoffe à l'exception peut-être de Pie, un jeune homme de 16 ans, dyslexique, qui va se sortir de ce handicap en une nuit après la lecture de chef d'oeuvre De Stendhal, le Rouge et le Noir.
Pourtant nous retrouvons tout l'univers d'Amélie Nothomb : des références autobiographiques, la Belgique, l'amour de la lecture et des livres, des prénoms épicènes, la difficuté à vivre lorsque l'on est ado. Mais le tout réuni est une concession à la facilité.
Les relations entre Ange, l'héroïne, et les autres protagonistes manquent de profondeur.
Dommage, dommage!
Commenter  J’apprécie          120
Ce très court roman se lit bien, mais n'apporte pas grand chose. Ange est engagée pour régler la dyslexie de Pie. S'ensuit des conversations sur les lectures de Pie et un malaise grandissant face au père. La psychologie n'est pas très développée. On demeure à la surface et le dénouement, surprenant, nous laisse perplexe. Je ne retiendrai pas ce livre parmi les bonheurs d'écriture de Nothomb.
Commenter  J’apprécie          102
un jeune homme de seize ans, « Pie » souffre de dyslexie et, son père embauche « Ange »,une jeune étudiante en philologie de 19ans pour tenter de le guérir de cette affection. Un peu comme le christ dit à Lazare : « Lève-toi et marche », Ange dit à Pie : « Lis le Rouge et le noir pour demain » et il le fit ! Guérison miraculeuse et rapide ! Les rapports de professeur à élève avec aussi peu de différence d'âge et autant solitaires l'un que l'autre ne sont pas inintéressants, mais l'auteur nous embarque dans une fable sympathique peu consistante et sans grand intérêt, si ce n'est un agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          91
J'ai trouvé le début plutôt bien J'aimais l'échange des protagonistes autour des diverses lectures. En effet, je trouve toujours plaisant que les romans parlent de littérature.
La suite m'a moins séduite et la fin encore moins, je suis plutôt déçue en définitive.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (2524) Voir plus



Quiz Voir plus

Les aérostats (Amélie Nothomb)

Pourquoi Grégoire Roussaire embauche-t-il Ange Daulnoy ?

Pour soigner le bégaiement de son fils
Pour soigner la dyslexie de son fils

17 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Les aérostats de Amélie NothombCréer un quiz sur ce livre

{* *}