Pétronille

Après la découverte de "Hygiène de l'assassin", puis de "Stupeur et tremblements", titres déjà anciens, que j'ai appréciés, je reste ici sur ma faim. Les références littéraires et culturelles sont toujours présentes, mais Amélie Nothomb, écrivain peut-être un peu trop prolixe, semble s'essouffler et je ne suis donc pas très convaincue par ce livre. de plus, n'appréciant guère le champagne, j'ai lu ces 170 pages avec un regard distancié.

Euh...désolée mais ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable... Se mettre constamment en scène m'agace, avec vraie ou fausse modestie, peu m'importe. Mlle Nothomb a réussi à m'ennuyer avec un livre aussi léger. Léger en nombre de pages, léger dans sa quête : la compagne de beuverie idéale. Il est certain qu'elle parle plutôt avec talent de la cuite au champagne. Et je me dis que je descendrais bien une bouteille avec elle (une bouteille, à la deuxième je dors). Mais c'est tout. le reste m'a semblé creux. Et ce n'est rien à côté de la fin : pire que le reste. Précipitée, sans aucune logique, ni intérêt.
Bref, pas emballée par le Nothomb annuel.

Depuis un bout de temps, Pétronille m'attendait dans ma PAL et ça y est, je l'ai enfin lu.
Et comme souvent avec Amélie Nothomb, je ne sais pas quoi en penser... Je ne comprends pas l'engouement qui accompagne la sortie de chacun de ses titres.
Personnellement, je ne peux pas dire si j'ai vraiment aimé ou détesté, je l'ai juste pris comme une parenthèse entre d'autres lectures. Il se lit sans déplaisir mais il s'oublie aussi vite...
Dommage !

Premier livre de cette auteure pour moi, et je suis très étonnée. Vu sa notoriété, je pensais trouver tout autre chose! Je crois que c'est un livre à lire sans se prendre la tête. Il faut apprécier le ton, l'humour quand il est là, et ne pas chercher plus loin. A déguster comme une coupe de Champagne!

Deux écrivains se rencontrent .
Ils apprennent à se connaître .
A part quelques réflexions et la découverte de leur passion commune pour le champagne , je me demande ce que nous apportent et Pétronille et Amélie .
Peut-être devrais-je relire ce livre ! Peut-être y retrouverais-je la Nothomb qui m'a toujours fascinée ! Peut-être !

Au vu de certaines critiques,je me demande si les lecteurs lisent Amélie Nothomb car elle à du talent ou si ils la lisent car lire du Nothomb ça fait bien...enfin ce n'est qu'un avis personnel.

Avec Pétronille, Miss Nothomb nous conte l'histoire d'elle même ,de son fidèle breuvage le champagne sans qui visiblement elle ne peut pas se passer et d'une jeune écrivaine - son amie de beuverie - au caractère particulier qui est en faite Stéphanie Hochet.

Livre sans intérêt, sans surprise : C'est du Amélie Nothomb réchauffé, limite périmée.

Mais ou est l'Amélie Nothomb d'avant?

Boire seule, c'est triste. C'est pourquoi il faut à Amélie Nothomb une compagne de beuverie, qu'elle trouve en la personne de Pétronille, jeune écrivaine qu'elle apprécie beaucoup: personnage concret...jusqu'à l'évaporation.

Deux plumes, deux caractères, deux excentriques (ou plutôt une excentrique et une border line), entre virée au bistrot du coin, à Londres ou sur les pistes de ski des Alpes...le tout pour boire du champagne.

Son livre ne me réconcilie ni avec le champagne (que je n'apprécie pas outre mesure, ô sacrilège pour une champenoise!), ni avec la cuite. Boire pour boire, boire avec art jusqu'à la gueule de bois ne m'intéresse pas.

J'ai parfois l'impression de lire une histoire écrite simplement pour garder la tradition du nouveau Nothomb à chaque rentrée littéraire. Toute l'histoire tient dans le résumé, ça rentre dans un tweet !
Je fini toujours ces livres, soit parce qu'ils m'ont vraiment plus soit parce qu'arrivé à une heure de lecture inintéressante, je me dis qu'il vaut mieux le finir dans la demi-heure pour pouvoir ensuite le donner plutôt que le garder et perdre encore du temps dans une relecture.

L'auteure est allée vers la facilité, ça sonne creux du début à la fin. le beaujolais de l'année 2014 a été meilleur que le Nothomb nouveau, j'ai cherché ! Je commence à avoir l'habitude, ça passe ou ça casse.

Comme tout Nothomb, un roman -quasi une nouvelle - qui se lit vite...
Un ton léger tout comme le contenu d'une coupe de champagne...
Donc un moment de lecture pas désagréable si l'on se laisse porter et qu'on ne cherche pas à analyser ou à retirer une satisfaction particulière de ce livre.
Car l'ensemble est futile, parfois prétentieux souvent nombriliste, sans aucune profondeur. Des anecdotes invraisemblables collées bout à bout -et qui font à peine sourire- des personnages sans âme, des relations vides de sentiments.
Tout compte fait heureusement que le roman est court sinon il deviendrait insupportable.

Je viens sans doute de terminer le livre le plus snob de l'année. Un condensé de pédanterie sans vergogne, qui part de l'auteur, tourne autour d'elle et finit sur elle. L'autodérision d'Amélie Nothomb la sauve-t-elle du nombrilisme ? That is the question.

Pour apprécier quelque peu l'ouvrage, il faut oublier l'auteur.e. Recouvrir le sempiternel auto portrait de couverture, sortir de l'histoire plus ou moins vraie et imaginer que le tout est inventé, comme un roman. Alors, on s'y amuse, on sourit même si on passe assez vite à un autre livre car l'opus est court et rapide. C'est bien écrit, l'humour est corrosif, on se laisse gagner par l'extravagance des personnages. C'est un bon moment, jusqu'à la fin qui donne malheureusement l'impression d'avoir été rédigée sur un post it.