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3,42

sur 1380 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
***AVERTISSEMENT à tous les énamourés de l'auteur - Critique sévère - Décline toute responsabilité en cas de pâmoisons intempestives***

Non, décidément, je ne comprends pas... mais alors vraiment pas, ça me dépasse ! Ce que je ne comprends pas ? Sans rire, l'engouement chronique pour une auteur qui ne parvient définitivement ni à m'émouvoir, ni à me faire sourire, encore moins à me faire rire.

Je ne vois absolument pas le but de "Pétronille" or je veux croire qu'une oeuvre a quand même un but, même riquiqui, ne serait-ce que par respect pour ses lecteurs.

Je ne vois donc pas d'intérêt à cette autobiographie fictive ; je n'y décèle malheureusement que le style affecté d'une intellectuelle nombriliste très occupée à parler d'elle - comme se doit de le faire tout nombriliste digne de ce nom. On ne peut plus parler de "roman personnel", c'est bel et bien du cirage d'ego. de lieux communs en caricatures, Amélie Nothomb, qui visiblement aime jouer avec les ficelles de la narration et tenir son lecteur en équilibre entre les notions de narrateur et d'auteur, nous dépeint deux figures féminines qui s'attachent petit à petit l'une à l'autre (ou donnent l'impression de le faire) sans pour autant réussir à créer de lien d'affection entre ses personnages et le lecteur. Est-ce qu'il y a vraiment un lecteur qui ait été attendri par le spectacle de cette camaraderie de beuverie un peu facile ? C'est fort tout de même de traiter du thème dense de l'amitié sans susciter d'empathie.

Je ne doute pas qu'il y ait dans "Pétronille" un savant et subliminal jeu de miroirs à travers lequel Amélie se retrouve en Pétronille et où Pétronille rêve de se voir en Amélie, le tout à travers le pétillement évanescent des bulles de champagne mais je suis passée totalement à côté. L'enivrement de l'auteur par ses propres mots, la complaisance qu'elle ne prend pas la peine de masquer pour son narrateur, son double fictif, la suffisance et le manque de naturel dérangeants de sa plume, enfin l'affectation dont se teinte sa réussite, ne m'auront pas procuré la douce euphorie de l'ivresse mais m'auront tout simplement et vulgairement soûlée.


Challenge ABC 2014 - 2015
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"Pétronille" est un extrait de roman dans lequel on entre sans repères et duquel on ressort comme expulsé. Un titre apparemment réservé aux fans les plus assidus de l'auteure tant l'aspect biographique prend le dessus. Pour quelqu'un comme moi qui n'a lu que trois de ses romans et ignore tout de cette auteure, il n'est possible que de passer à côté.
Un livre dédié au champagne, à ses bulles, mais qui ne pétille jamais. Si humour il y a, je suis passé à côté. Les anecdotes sont toutes aussi ordinaires que les miennes, ce qui aurait tendance à montrer qu'Amélie Nothomb n'est pas aussi décalée qu'on me l'a vendue. Un livre centré sur une amitié improbable entre deux femmes issues de mondes opposés. de telles rencontres génèrent souvent quelque chose d'enivrant et drôle, ici le cru est éventé. Entre la brute trop lourde et l'excentrique trop légère, je me suis ennuyé alors que la lecture a duré à peine plus d'une heure...
Une chose est claire, la publication du livre est ratée. C'est avec du champagne qu'il aurait dû être vendu. Probablement qu'ivre d'avoir vidé un Dom Pérignon à jeun, j'aurai touché du doigt le pétillant censé imprégné ces pages.

Challenge MULTI-DÉFIS 2019 : Un roman dont le personnage principal a un rapport particulier à l'alcool
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Cela fait plusieurs années que je n'ai plus touché un livre d'Amélie Nothomb, auteure dont j'avais apprécié les premiers livres mais dont je me suis ensuite détournée, fatiguée de toujours retrouver le même ton et le même genre d'intrigue. Cette année, sollicitée de partout et ne pouvant échapper à l'omniprésence de la dame (on la trouve vraiment partout, chez les libraires bien sûr, dans les bar-tabacs, aux stations-essence, pour un peu même mon boulanger vous en mettrait avec les croissants du dimanche), je me suis laissée tenter par son dernier ouvrage. Quelle mauvaise idée ….
D'abord on s'ennuie. le roman s'ouvre sur la description de l'ivresse, une ivresse tout à fait décharnée, métallique et froide, qui ne ressemble en rien à l'expérience que l'on peut en faire. C'est une ivresse purement cérébrale, bien loin de tout plaisir, de toute extase physique, de tout lâcher prise du mental ou de l'esprit. A tel point que je doute que l'auteure ait seulement déjà éprouvé le plaisir de l'ivresse. Ensuite ce sont des dialogues d'une banalité déconcertante, des babillages futiles et creux. Et on passe de cliché en cliché : Paris se limite au bling-bling du champagne, au Louvre et au quartier latin. Pour Londres, ce sera bien sûr le British Museum, les restos indiens, les pubs où on se remplit de guinness et « fish and chips ». Là encore cela manque de chair, de tripes, de vécu.
Et puis après 50 pages (qui se lisent très vite, heureusement) apparait Vivienne Westwood, icône du punk londonien. Là on se dit que cela va enfin s'animer un peu, qu'on va enfin s'amuser. Mais non cela reste à nouveau très convenu et très consensuel.
L'autre reproche est l'impression d'assister à une longue séance d'auto-louange : Pétronille est un satellite qui gravite autour d‘Amélie Nothomb, le milieu littéraire est encrouté, l'immense succès de l'auteure est dû à son « anormalité », son originalité. Or tout au long du livre on ne peut que constater qu'Amélie Nothomb est banale, tristement banale.
Et pourtant …. La chute est intéressante, mais malheureusement bâclée et chancelante sur ce roman écrit à la va-vite, sur le coin d'une table entre la soupe et les patates, comme on dit ici à Bruxelles. L'auteure est perdue à jamais, machine commerciale aveuglée par son ego surdimensionné, son manque de respect pour le lecteur et … pour elle-même.
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Un texte d'une platitude affligeante ! Comment peut-on passer d'un bon premier roman (‘'Hygiène de l'assassin'') à un récit d'une médiocrité absolue. Même la scène à Londres, sensée faire rire, n'est vraiment pas drôle du tout ! Pire même…

Olivier (Meulan et Bouafle)
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Cette fois-ci Amélie Nothomb base son récit sur le champagne et sa façon de le boire... Avec un(e) compagne de beuverie, Pétronille donc.

Voilà, je l'ai enfin lu et j'avoue que je ne sais pas quoi en penser, j'ai détesté le début, lent et pénible à lire, bien aimé le milieu et je suis restée sur ma faim avec la fin...
Un ovni pas forcément séduisant.
Je suis assez déçue comme je l'avais été de journal d'Hirondelle.
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Le pitch : Amélie a trouvé une bonne copine avec qui boire du Champagne.

On est content pour elle mais le lecteur lui n'a le droit qu'à un verre de mousseux : c'est pas bien cher, c'est pas très bon et vite oublié. Pas de risque d'avoir mal à la tête : le verre est si petit!

Bon, Amélie, c'est pas le tout de parler Krug, Roederer ou Perrier-Jouët, mais tu la fais péter quand ta bouteille ?
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Ce roman est à mon avis une ode à la champagne et une amitié mal fagotée qui devait s'y tisser autour...mais après ça, je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce roman...une suite d'histioires ordinaires avec un personnage (Pétronille) vraiment creux et sans relief qui n'apporte rien à ma pauvre culture...il est vrai que Amélie Nothomb aime le champagne et elle ne cesse de le décrier, vouloir tisser une trame autour de cette merveille est une idée sans doute merveilleuse et délicieuse mais malheureusement je pense rester sur ma faim...Peut être que je vais lui écrire pour demander une réécriture et cette fois je lui demanderai d'y mettre un peu de piquant, parce que quand même nous tous qui buvons du champagne on sait l'effet que cela produit surtout sur une belle femme qui a de l'éducation....cela étant sa description du champagne est plutôt acceptable
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J'ai essayé mais non, les livres d'Amélie Nothomb n'ont vraiment aucun intérêt pour moi ou peut être un seul : le fait de dire "j'ai lu un truc en 2h". Certes se sont 2 heures de perdues! Qu'est ce que j'ai appris? Y ai je trouvé un intérêt ? La vie supposée de l'auteure et ses délires...non, je n'adhère pas.
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J'ai trouvé le dernier roman d'Amelie Nothomb à la mediatheque et ai été tentée. Décidément, je ne comprends pas le succès de cet auteur. Je reconnais que cela se lit très facilement (c'est écrit gros) ce n'est pas désagréable mais c'est vide, creux et vain. Il n'y a pas vraiment d'histoire. Amelie cherche une compagne pour boire du champagne, ce sera Petronille, auteur également. Mais c'est un prétexte pour parler d'elle même. Amelie boit du champagne, Amelie écrit en pyjama orange, Amelie signe des dédicaces, Amelie fait du ski et reboit du champagne. Bref ça m' a saoulee !
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Amélie recherche une compagne capable d'apprécier le nectar qu'elle préfère entre tous : le champagne. Elle découvre la « convigne idéale » au cours d'une séance de dédicace : Pétronille Fanto, une jeune fille qui étudie la littérature anglaise, plus exactement Shakespeare. Mais cette rencontre tourne court ; il lui faut attendre 2001 et la publication d'un roman de Pétronille pour reprendre cette amitié à peine ébauchée.
Pétronille a de la personnalité. Fille de prolétaires, elle ne dédaigne pas la provocation dans les soirées germanopratines et ses rapports avec Amélie sont aussi parfois un peu bousculés par son caractère ombrageux et fantasque. Cependant, leur amitié l'emporte toujours sur les sautes d'humeur de Pétronille. Lorsque cette dernière décide de s'éloigner pour un long séjour dans le désert, elle confie à Amélie le soin de trouver un éditeur pour son dernier manuscrit, ce dont elle s'acquittera non sans difficultés. L'aventurière de retour la remercie à peine, retrouve ses habitudes de feu follet avant de disparaître à nouveau. En 2010, elle échoue à l'hôpital Cochin d'où la sort Amélie pour l'installer chez elle. La cohabitation est parfois difficile et Pétronille s'enfuit à nouveau après une dispute et reprend sa vie errante à l'étranger. En 2014, Amélie apprend qu'elle s'adonne à la roulette russe dans une boîte de nuit. Elle s'y rend, revoit la jeune femme et après une soirée bien arrosée et une ultime dispute, celle-ci appuie son pistolet sur la tempe d'Amélie et la tue.
Notre célèbre écrivain belge nous livre une farce à sa mesure où – mine de rien – elle tient le beau rôle. Cela suffit-il à faire un livre ? On peut en douter, comme les bulles du champagne, les anecdotes d'Amélie pétillent (ah, la visite à Vivienne Westwood!) avant de se dissiper aussitôt avalées. Amélie et son affreux pyjama orange, Amélie et ses crus champenois, Amélie chez les communistes, Amélie et ses fans... difficile de supporter un récit où elle est omniprésente, ombre bienveillante de Pétronille qui envahit chacune des pages. Elle finit par nous saouler de ses attentions égocentristes et termine en beauté, par sa propre mort. Stéphanie Hochet serait Pétronille (avec toutes les libertés que se donne un écrivain pour parler de son entourage), mais phagocytée par la plume de Nothomb, elle devient un personnage secondaire au lieu d'un alter ego. Dommage, une amitié entre deux écrivains, voilà qui aurait fait un beau sujet !
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