Un peu difficile de parler de LA rentrée littéraire que j'attends chaque année... de vous parler de cette autrice, de cette femme écrivain pour laquelle j'éprouve une affection sincère empreinte de respect.
Je pense que le style Nothomb ça passe ou ça casse ... parfois même pour un seul lecteur.
J'ai déjà été déçue, j'ai déjà plané à 20 000.
Planer, voler, les oiseaux... la
psychopompe : Amélie.
Ici, j'ai cherché au début où m'emmenait l'autrice et puis sans même m'en rendre compte, je volais à ses côtés.
Au début les oiseaux, et un aperçu de la vie de la famille Nothomb au gré des affectations diplomatiques du père.
La liberté apparente, le travail pour se maintenir en vol, les questions de vie et de mort.
Puis la vie de l'autrice : de sa maturité à son anorexie, de son désir de plus (dans les études des lettres classiques, dans la connaissance, dans la solitude comme dans les relations), de ses débuts d écrivain (avant publication et après
hygiène de L'assassin), de réactions et de sa vocation de
psychopompe, sa condition, son rapport à la religion.
Elle nous parle de sa famille avec tendresse et émotion subtile retenue mais forte.
Et puis écrire c'est voler et tout fait sens : un roman qui commence étrangement mais se tient et nous emmene en un battement d'aile.
Douce Amélie... que le vent te porte.