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Valérie Bourgeois (Traducteur)
EAN : 9782226452467
376 pages
Albin Michel (30/06/2021)
3.62/5   33 notes
Résumé :
Maggie va bientôt épouser l'homme de sa vie. Mais avant le grand jour, elle rêve d'une dernière folle soirée avec ses meilleurs amies. Un enterrement de vie de jeune fille qu'aucune d'elle ne pourra oublier. Lorsque, le lendemain matin, on retrouve dans un parc le corps sans vie d'Angie, l'une des amies de Maggie, c'est un cauchemar qui commence. D'autant que les souvenirs de cette soirée très arrosée sont flous...
Surveillées par la police, jusqu'où Maggie e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre à cause de son pitch de départ, assez prometteur...

Elles sont six amies, le lendemain matin, il n'en restera que cinq....
Invitées à fêter l'enterrement de vie de jeune fille de Maggie chez l'une d'entre elles, trois continueront le reste de la soirée dans un bar-boîte de nuit.
L'une voudra rester, l'autre raccompagnera la troisième chez elle, en s'assurant qu'elle y est bien rentrée, et pourtant, cette dernière sera retrouvée assassinée dans un parc. Que s'est-il passé au cours de cette soirée où l'alcool a coulé à flot ?


On les suivra en deux temps , de 1988 à nos jours.
Et à travers elles, c'est toute une époque qui remonte dans nos souvenirs... la musique, l'absence de téléphones portables, d'ordinateurs, les années sida,...
Séduite par tout ce que les années 80 faisaient remonter de choses en moi avec ses chansons ( "She drives me crazy" des FYC, " Love shack des B-52's, Tina Turner et "I'm your private dancer" , etc...
"La nostalgie, Camarade" ...
Six filles et autant de façon de vivre le couple. (J'ai été très touchée par celui de Carole Anne...)
Six filles qui ont des secrets, et qui malgré le meurtre, n'ont pas du tout l'intention de les dévoiler afin de faire avancer l'enquête. On peut s'interroger parfois sur leurs priorités, sur leur aveuglement face au danger (après tout le meurtrier en a peut-être après chacune d'entre elles.), et surtout , on peut s'interroger sur la valeur de leur amitié...

Il y a des détails que je n'ai pas apprécié dans ce roman ( sur ce dernier point), sur également, l'identité du meurtrier et une scène sur un bateau, sur les châtiments du destin pour deux des filles, et le fait qu'un des personnages s'en sorte trop bien après ce qu'il a fait.

Mais, étrangement, sur moi, les bons côtés ont primés.
J'ai aimé la construction du roman, avec d'un côté, deux inspecteurs qui enquêtent de façon tout à fait classique, et de l'autre, les amies et connaissances de la victime, leurs secrets et le personnage de Kelly qui fait le pont entre les deux...
J'ai aimé l'obstination de Kelly à venir en aide à la police, et ce qui arrive à l'inspecteur O'Reilly .
Et j'ai apprécié les dernières lignes sur le "pourquoi et le comment" d'un stationnement. J'aime que le lecteur ait à choisir (juste sur un détail) entre deux possibilités assez subtiles qui en disent beaucoup sur la nature humaine d'un des personnages et qu'il soit resté pour un des personnages concernés, une zone d'ombre.

"Dernière soirée entre filles", mais pas ma dernière expérience avec l'auteure , parce que j'aurai beaucoup de plaisir à la retrouver...


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Enterrer sa vie de jeune fille, ça signifie normalement passer un bon moment en compagnie d'amies, avec lesquelles on sort pour manger, boire, danser, rire et peut-être même flirter un peu avec un bel inconnu, histoire d'avoir l'impression de faire une dernière petite folie avant le grand jour.
Mais en aucun cas ce genre de soirée ne devrait se terminer par la découverte du cadavre de l'une des participantes de la soirée.
C'est donc la douche froide le lendemain matin pour les cinq amies qui vont apprendre l'assassinat d'Angela, laquelle était pourtant bien rentrée chez elle à la fin de la soirée.
Ce roman est à la fois une enquête pour meurtre classique, avec interrogatoire des témoins, recherche d'indices et de suspects, mais aussi un très bon roman psychologique, dans lequel la vie des cinq amies va être décortiquée minutieusement, couche après couche, afin de dénicher de petites vérités sous les tonnes de mensonges et omissions dont elles sont toutes responsables.
La personnalité des deux policiers menant l'enquête est elle aussi passée au crible, pour notre plus grande joie.
La fin est un peu expédiée, mais j'ai beaucoup aimé ce roman plein de suspense, tout en étant intelligent, drôle et émouvant.
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Beaucoup trop de longueurs.

Le lendemain de l'enterrement de vie de jeune fille de Maggie, on retrouve le corps sans vie d'Angie, assassinée. Elle fêtait cet événement avec ses cinq fidèles amies.

Suite à cette soirée, complètement ivre, Maggie couche avec un menuisier de passage et bien sûr, elle trompe le futur marié.
Et Suzanne, la sage, qui, en douce s'envoie en l'air avec Vince, un homme marié !

Il y a aussi Kelly, qui aime boire et se droguer.

Carol Anne, mariée, trois enfants, qui a elle, des déboires conjugaux.

Natasha (on ne sait trop ce qu'elle vient faire dans ce bouquin elle est pratiquement invisible).

Les flics Kozlowski et O'Reilly qui prennent en main l'enquête.

Les événements se succèdent, ça frise l'irréel tant de faits, de mensonges, de coucheries, de cachotteries (et j'en passe) se déroulent tout au long de ce pavé de 380 pages.

Les deux compères policiers ont fort à faire pour faire avancer leur enquête car les témoignages, truffés de mensonges et de non-dits ne font rien pour et compliquent le travail des enquêteurs.

Alors, tout le monde (ou presque) est soupçonné. Il faut aller jusqu'au bout pour découvrir le coupable.

Je ne sais que dire, je n'ai pas été séduite mais j'ai lu le livre avec assiduité curieuse de connaître le coupable, de savoir si le mariage aura lieu et d'élucider certains faits un peu louches.

Bref ce n'est pas un coup de coeur mais c'est un livre qui se lit facilement, une enquête un peu lourde tout comme l'histoire d'ailleurs.
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Grosse très grosse déception pour cette Dernière soirée entre filles de Catherine O'Connell.
Pourtant, le résumé était on ne peut plus alléchant. Jugez plutôt.

"Maggie va bientôt épouser l'homme de sa vie. Mais avant le grand jour, elle rêve d'une dernière folle soirée avec ses meilleures amies. Un enterrement de vie de jeune fille qu'aucune d'elle ne pourra oublier.
Lorsque, le lendemain matin, on retrouve dans un parc le corps sans vie d'Angie, l'une des amies de Maggie, c'est un cauchemar qui commence. D'autant que les souvenirs de cette soirée très arrosée sont flous...
Surveillées par la police, jusqu'où Maggie et ses amies iront-elles pour garder leurs secrets ?
Jusqu'à protéger un assassin ?"

Des amies, une soirée, un meurtre et des secrets. Cela fait envie, n'est-ce pas ?
Mesdames et Messieurs, voici ce que l'on appelle de la publicité mensongère.

Commençons par les amies.
Nous avons d'abord, Maggie, l'héroïne de la fête. Une relation conflictuelle avec sa mère - je ne rentre pas dans les détails mais croyez-moi, une mère comme cela, je n'en voudrais pas, même si l'on me payait - un boulot chronophage mais un avenir radieux devant elle grâce à son fiancé Flynn, canon et riche.
Ensuite, nous avons Kelly. L'ancienne fêtarde de service qui a dû tester toutes les drogues ou presque durant sa jeunesse et qui vivote désormais très difficilement dans un petit appartement avec son petit chat. Elle aussi a des relations conflictuelles avec sa famille et plus précisément avec son père et sa belle-mère.
Passons à Suzanne, la self made woman qui a tout perdu du jour au lendemain mais qui a su se reconstruire à la force de son intelligence. Belle, accomplie, elle semble avoir tout pour être heureuse. Non, je plaisante. Son amant est un homme marié ultra possessif envers elle et elle a perdu son frère dans un accident quelques années plus tôt.
Carol Anne vit la vie dont tout le monde rêve. Un mari adorable. Des enfants adorables. Une superbe maison. Vous le sentez venir, le petit cheveu sur la soupe ?
Il y a aussi Natasha, la snob dont on se demande ce qu'elle fait ici. Je pense qu'elle aussi se demande ce qu'elle fait là vu le peu de temps que l'auteur lui consacre. Celle-là, vous pouvez l'oublier, elle ne sert strictement à rien dans l'intrigue.

Et enfin Angela. La pièce rapportée/victime de meurtre. Je pourrais aussi sortir les violons pour elle mais là, clairement, j'ai la flemme.

Il y a une très grosse inégalité de traitement vis-à-vis des personnages. L'histoire est présentée du point de vue d'une seule personne, Maggie, qui va devoir non seulement raconter sa propre histoire mais aussi celle d'Angela et de son meurtre, en utilisant le point de vue de ses amies et donc en mélangeant fiction et faits avérés. Je ne sais pas si je suis assez claire.
Je n'ai pas compris l'intérêt de cette forme de narration, bien trop prise de tête à mon goût mais ce n'est que mon humble avis.

Toujours est-il que certains personnages sont mis en avant - Suzanne, Kelly et Maggie - au détriment des autres - Natasha, Carol Anne et surtout Angela, un comble puisqu'en tant que victime, elle devrait avoir une place de choix dans l'histoire.

Les secrets, maintenant... Je m'attendais à un feu d'artifice. J'ai eu le droit à un pétard mouillé.
Je pourrais résumé le roman en une phrase : "Tout ça pour ça". Lesdits secrets sont d'une banalité à faire pleurer tout amateur de thriller psychologique.
Et surtout, ils n'ont aucun rapport avec le schmilblik... enfin, le meurtre.

Le seul point positif que j'y ai trouvé se trouve au niveau du portrait fait de ces femmes, avec leurs défauts, leurs fêlures et leur volonté de maintenir le bateau de leur vie à flots quand il est clairement en train de couler.

Honnêtement, j'aurais plus apprécié ce roman s'il avait été présenté comme un drame psychologique au lieu d'un thriller ou même d'un roman policier.
Parce que l'enquête en elle-même mérite un zéro pointé.
La résolution du meurtre mérite un zéro pointé.
Le mobile du meurtre mérite un zéro pointé.
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Je découvre cette autrice, et, ma foi, je ne le regrette pas !
* On suit pas à pas deux policiers dans une enquête pour meurtre, et on vit avec eux les problèmes de faux témoignages, ou de témoignages incomplets. J'ai trouvé l'enquête prenante.
* Il faut attendre la fin pour qu'il y ait de l'action : des courses, des coups de feu...
* Pas mal de remarques humoristiques
* de la psychologie dans ces relations entre amies, mari / femme...
* J'ai moins aimé les termes anglais : le traducteur qui écrit "deadlines" , je trouve qu'il est payé à rien foutre, ou alors payé à polluer les lecteurs en faisant croire que deadlines au lieu de délais est beaucoup plus classe : on dirait un sketch des Inconnus !
Toujours pour le traducteur : il devrait savoir que "le monde faisait sens" fait peu être bien, mais que ce n'est pas accepté par l'Académie

Un polar un peu particulier, avec pas mal de psychologie, de l'humour, et une intrigue qui tient la route. Je conseille donc ce livre.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des portes qu'il vaut mieux laisser fermées.
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J'avais lu un jour que la maturité étouffait davantage la créativité que la guerre et la maladie réunies.
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Si vous le voulez bien, revenons en arrière jusqu'à une soirée chaude et humide du mois de juin 1988 à Chicago. (...) la mode était aux jeans délavés à taille haute. En dehors de Cher, seuls les gens vivant dans des mobile homes arboraient des tatouages. Les gays sortaient tout juste du placard, tandis que l'épidémie de sida faisait déjà rage. Les ordinateurs constituaient une nouveauté en dehors des cercles concernés, les sms relevaient de la science-fiction et les téléphones portables, à supposer qu'ils aient déjà été en circulation, étaient gros comme des chaussures.
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So, if you will, travel back with me to a warm humid Chicago night in June of 1988. Changes were in play, but no one had any idea how profound they were. Disco was gasping its last breath, both men and women wore their hair long on the sides and short on top, jeans were stonewashed and high-waisted. Cher and people who lived in trailers were the only ones with tattoos. Gays were just coming out of the closet, while AIDS was already an epidemic. Computers were novelty to anyone outside business, email barely existed, texting was science fiction, and if anyone had a cell phone, it was nearly the size of a shoe. The hottest phone technology was redial. As women, we were the first full generation of career seekers, monetarily and sexually liberated at last. But with our roles still being challenged in a man's world, we often settled for a lot less.
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Elle se reconnaissait tant dans cet oiseau qui, brindilles après brindille, s'efforçait de créer un cocon où déposer et couver ses oeufs à l'abri.
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