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EAN : 9782848103266
56 pages
Emmanuel Proust (28/04/2011)
3.53/5   17 notes
Résumé :

Floride, années 50... Qui est la Shadow ? Cette insaisissable cambrioleuse dérobe les objets d'arts sans laisser la moindre trace. Quand elle s'attaque à un magnat de la presse, celui-ci décide de se faire justice lui-même. Quels sombres secrets cache le richissime Cyrus ? Pourquoi retrouve-t-on chez lui la victime d'un tueur en série qui assassine les plus belles jeunes filles de l'Etat ? Ce polar surprenant mêle tous l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Même critique que pour l'intégrale de 2018 :

Il a fallu 7 ans à Miceal O'Griafa et David Charrier pour achever "Le baiser de l'Orchidée" débuté en 211. 7 années et il aura fallu passer par la participation à d'autres publication. Leur oeuvre verra le jour grâce à un fonctionnement participatif.

Les deux auteurs sont passionnés par les années 50 : Miceal est inspiré par la série noire et David par le cinéma, le design et l'architecture de cette époque. Cette Bd aura germé dans leur esprit dès 2009. Belle persévérance et bel accompagnement des passionnés de BD pour lui permettre de voir le jour.

La couverture annonce la couleur : une femme aux formes généreuses semble flotter sur l'eau au milieu de pétales de fleurs. le décor est planté.

L'histoire se déroule en Floride, l'homme le plus influent du secteur est victime d'un vol d'un objet rare et précieux, objet auquel il attache une grande importance. Une jeune femme, playmate de son état, est trouvée morte dans un bassin de sa demeure et son fils a disparu. Cette disparation semble moins le perturber que celle de son objet.

Les deux auteurs mettent tous les ingrédients des polars des années 50 : la puissance par l'argent, la corruption de la classe politique et de l'intellingencia en admiration devant ce grand patron, des femmes plantureuses, la presse, une monte en l'air sublime, deux flics amis depuis l'orphelinat, un médecin légiste farfelu mais génial, le flic ripoux de service, ...

J'ai adhéré au scénario mais aussi au travail graphique. Si David Carrier passe par un logiciel de dessin, il pose ses couleurs en aquarelle avant de finaliser numériquement, le résultat étant très surprenant et agréable à regarder. le parti pris d'utiliser la couleur sépia pour les scènes évoquant le passé est une réussite. Les références cinématographiques sont évidents quant à certains angles de prises de vues, certains cadrages mais aussi dans l'agencement des scènes : il y a parfois des ruptures comme dans les polars de l'époque pour mieux faire rebondir l'intrigue.

Bd intéressante à découvrir pour son thème, pour la qualité des deux auteurs et pour passer un agréable moment de lecture.
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Lors de la dernière opération masse critique de Babelio, j'ai été intriguée par cette présentation. Une histoire de voleuse, un polar années 50, cette BD avait tout pour me plaire si elle tenait ses promesses… Et c'est le cas. On nous fait miroiter un excellent polar, du suspense, une bonne histoire et des personnages aussi charismatiques que nuancés… le Baiser de l'orchidée, c'est un peu tout ça et plus encore.
Je craignais les clichés du genre (tout en les recherchant), mais j'ai été surprise et surtout conquise par la façon dont ils sont utilisés. Tout en ne nous épargnant rien qu'on ne connaisse déjà, de la journaliste sexy et fouineuse au flic désabusé en passant par le détective au grand coeur, la voleuse ingénue et l'impitoyable magnat de la presse, l'auteur sait quelles limites ne pas dépasser pour que ses personnages restent fascinants et l'intrigue savoureuse. On s'y glisse comme dans un univers connu et dont pourtant chaque ficelle fait mouche. Je les aime ces clichés, je ne m'en lasse pas quand ils sont employés à bon escient, quand ils peuvent encore être chamboulés, malmenés, ou rester eux-même avec classe. Et cette histoire-là est classe, c'est certain.
Cette première partie nous brosse le tableau, nous présente les personnages et nous met sur la piste. Meurtres, vol d'un objet mystérieux, disparitions… Tout semble inextricablement lié et ce premier volume ne nous apporte pas de réponses. On sent néanmoins que la conclusion ne nous décevra pas. C'est un scénario de qualité, bien plus que ce à quoi je me serais attendue pour un polar en BD et, sans nous abrutir d'informations, il s'en passe des choses dans cette cinquantaine de pages.
L'histoire, donc a su me séduire, mais qu'en est-il des illustrations ?
Très classiques, je les ai trouvées au départ un peu sèches, le trait rude, surtout dans les visages. Ce n'est pas en soi un reproche, c'est un style, chacun le sien. Personnellement je préfère un peu plus de fluidité, mais je dois admettre qu'elles sont piles dans le ton et gagnent en profondeur au fil de la lecture. J'ai beaucoup apprécié le soin du détail apporté par l'illustrateur qui rend cette histoire plus tangible et présente, mais, surtout, ce sont les couleurs que j'ai aimées.
Ce sont des couleurs riches, aux tendances réalistes, avec de magnifiques jeux d'ombres. Un peu saturées parfois, elles ne le sont néanmoins pas à la manières habituelle des comics dans lesquels les couleurs sont plus pleines et plus flashy. Celle-ci sont toujours nuancées, brossées, paraissant parfois êtres peintes à l'éponge. Les représentations du ciel, particulièrement soignées et vivantes, sont sublimes dans les gris, bleus et vert glauque de la tempête, mais on retrouve ce soin, cette nuance et cette fluidité dans toute la colorisation de l'ouvrage et surtout dans ces jeux d'ombres colorées dont je parlais plus haut.
Ces illustrations, donc, s'associent parfaitement au scénario et j'ai beaucoup apprécié cette lecture. J'attends avec impatience la conclusion de cette histoire qui viendra avec le second volume.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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Palais d'Apadana, Florida Keys, 1955. La cambrioleuse surnommée Shadow s'infiltre dans la luxueuse demeure du magnat de la presse Cyrus Ceram afin d'y dérober une mystérieuse relique perse. La même nuit, le fils adoptif du propriétaire des lieux disparaît alors que deux femmes sont retrouvées assassinées dans leurs piscines. Un inspecteur de police et un détective privé sont chargés d'enquêter sur cette étrange affaire de meurtres, tout en essayant de retrouver l'objet précieux dérobé par cette jolie voleuse, toute de noir vêtue.

Cette histoire qui fleur bon le polar d'antan se déroule dans les beaux quartiers de Floride, là où argent et glamour vont de pair. Situant son récit dans les années 50, Miceal O'Griafa déroule une intrigue très classique, mais qui finit par accrocher au fil des pages. Malgré une mise en place quelque peu hésitante et confuse, les différentes pistes finissent par se rejoindre une fois le passé commun des protagonistes divulgué. Sans sortir des sentiers battus, l'histoire trouve lentement son rythme et le lecteur prend alors vite goût à ce baiser de l'orchidée.

Derrière une couverture particulièrement réussie, David Charrier restitue parfaitement l'ambiance policière d'après-guerre et propose un style séduisant qui colle à merveille au classicisme du scénario. S'il faut regretter quelques ressemblances au niveau des personnages, la colorisation donne cependant beaucoup de caractère au récit.

Au fur et à mesure que le mystère s'épaissit, cette première partie de diptyque donne résolument envie de connaître la suite !
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Mirage City, Floride, 1955.

L'ouragan "Cassandra" est sur le point de s'abattre sur la jolie côte de Floride, où tout ressemble au paradis sur terre.

Mais en prélude à cette catastrophe, c'est une série de meurtres rituels qui occupe l'attention du lieutenant Anker Christensen.
Ceux-ci l'emmènent jusqu'à la somptueuse demeure de Cyrus Ceram sur l'île d'Apadana, un magna de l'information.

L'occasion aussi de revoir Karas, enfin... Darius Ceram, depuis son adoption par Cyrus. Avec Arch, Costello, ils vivaient tous à l'orphelinat d'Apadana, qui avait ensuite été racheté par Cyrus pour en faire sa demeure, son palais "perse".

Mais coïncidence de plus, Arch, désormais détective privé, rejoint Anker sur cette affaire de meurtres. Il vient d'être engagé par la mère adoptive de Karas pour... le retrouver, il vient en effet d'être enlevé à la suite d'un cambriolage, alors que la propriété est témoin du 2e meurtre rituel sur lequel Anker est assigné.

Entre histoire de gros sous, de famille, et de folie profonde, les événements réussiront-ils réunir les 3 amis d'enfance ? à quel prix ? ...
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Il s'agit ici d'un polar somme toute très classique, tant du point de vue scénario que de l'illustration. Mais c'est du bon classique
On a des pin-up "playboy" assassinée, un milliardaire impliqué, une jolie voleuse et un trio d'amis flic/détective/suspect. Agitez le tout et vous obtiendrai le scénario du 1er tome de la série. Que du bon pour la suite!
Côté dessin l'aquarelle fait merveille. L'atmosphère "old school" est particulièrement bien rendu. Les traits des personnages sont classiques à souhait (formes généreuses côté femmes, traits marqués du visage et épaules carrés côté hommes). On est beaux dans le Baiser de l'Orchidée, pas de place ni à la médiocrité ni aux moches! Et cela ne me gène pas ici : ça fait parti des codes du genre.
Bref, un bon premier volume qui titille suffisamment pour avoir envie de lire les suivants à leur sortie.
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critiques presse (3)
BulledEncre
04 août 2011
Une fois encore, David Charrier magnifie ce travail d’écriture exigeant et complexe en proposant un dessin superbe, personnel et dynamique. Sa colorisation à l’aquarelle, de plus en plus rare en BD, ne fait qu’accentuer la beauté visuelle de cet album réussi. Un diptyque à l’ambiance moite comme les bayous de Floride.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
22 juillet 2011
David Charrier restitue parfaitement l’ambiance policière d’après-guerre et propose un style séduisant qui colle à merveille au classicisme du scénario
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
14 juin 2011
Personnages par trop stéréotypés, dialogues nombreux et poussifs, rebondissements téléphonés, à la limite du faux raccord… Tout sonne faux dans cette reconstitution des polars d’antan.
Lire la critique sur le site : BoDoi

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