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Citations sur Confessions d'un gang de filles (56)

Avec la personne qu'on aime le plus, on partage le monde. Quand cette personne n'est plus là, le monde demeure mais ce n'est pas la même chose, une certaine distance s'instaure entre lui et vous.
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Legs croit qu'une fois la révolution faite - si elle se fait jamais-, peu importera où vivront les gens: " Tout se vaudra. Il n'y aura plus un lieu pour les riches et un lieu pour les pauvres. Mais je commence à comprendre que c'est pas pour demain."
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Elle pense qu'une fois - ça remonte maintenant assez loin - le père Theriault, ce prêtre défroqué, ce clochard alcoolique, assis sur son banc de parc avec ses petites jambes dont les pieds touchaient à peine le sol, a dit à une Legs Sadovsky penchée vers lui, à la fois inquiète et avide d'entendre, que nul individu ne peut remédier à l'injustice; que la terre que nous foulons est faite des os finement broyés de ceux qui, non contents de souffrir, souffrent en silence, d'une souffrance à la fois humaine et animale à laquelle nous ne supportons pas de penser alors que nous le devrions. Legs a murmuré "Mais que pouvons nous faire?" sans que le vieil homme ait paru l'entendre, occupé qu'il était à discourir sur la société, le capitalisme et sur cette malédiction consistant à voir des êtres humains se tenir mutuellement pour de la marchandise; le plus tragique étant que les hommes et les femmes non seulement s'utilisent les uns les autres comme ils le feraient avec des objets, mais qu'ils se présentent, se vendent eux-mêmes comme des objets.
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Ne me posez pas de questions et je ne vous raconterai pas de mensonge,
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Des idées aussi extravagantes que celles-ci me prennent par accès; elles valsent dans ma tête et me laissent les jambes faibles et le regard vague. Une fille timide qui commence à parler ne sait plus quand il faut se taire.
En vieillissant, on garde ces lubies pour soi. On a appris.
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Mais il vaut mille fois mieux le faire à l'envers que ne pas le faire du tout.
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Sur le moment, on ne sait jamais qu'on est heureux tant la vie a un caractère immédiat : on vogue toutes voiles dehors, on est pris par une fièvre de mouvement. Jusqu'à ce que, tout danger désormais écarté puisque tout est joué, passé, mort, on déclare comme se réveillant d'un rêve :"Oui, j'étais heureuse, à l'époque. Oui, maintenant que tout est fini, je comprends qu'alors, j'étais heureuse." C'est peut-être pour ça que mourir est un avantage ?
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Le temps ne s'écoule pas : chaque jour est le même jour parce qu'elle n'a pas de calendrier, qu'elle est la seule de toutes ces pauvres connes tristes à ne pas avoir de calendrier; la seule, aussi, à éprouver un véritable choc en découvrant qu'une porte, n'importe quelle porte, est verrouillée à son intention. Quel choc de savoir que, quand elle tournera machinalement une poignée, la résistance sera aussi inflexible que la Mort.
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Elle se met d'abord à brailler puis essaie de m'obliger à prier avec elle (...). Elle a aussi essayé de me faire faire ces trucs ineptes - la vaisselle, nettoyer la salle de bains - elle a même essayé de m'apprendre à faire mon lit
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« « Pas un mot de ce qui se passe ce soir entre nous cinq au reste du monde. Sous peine de mort, dit Legs. – Oui. Entendu, dit Goldie. – Oui, dit Lana. – Oui. Oh oui ! dit Rita. – Oui » dit Maddy, après une pause, une boule dans la gorge. J’avais treize ans et oh oui ! j’aurais juré n’importe quoi je me serai planté un pic à glace dans la chair pour sceller ce pacte sacré si ma main n’avait pas faibli en ce jour de l’an 1953 – le jour de la naissance de FOXFIRE. »
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