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EAN : 9782743620462
552 pages
Payot et Rivages (03/02/2010)
2/5   1 notes
Résumé :
« Un homme parle d'un camp, situé quelque part en Europe, l'époque est un avenir figé. L'homme a grandi dans le camp comme petit-enfant de celui qui l'a fondé. Dès le début, c'était une sorte de colonie pour jeunes puis l'horizon s'est assombri et l'idéalisme a pris de plus en plus des traits fascistes. Puis le camp est tombé dans l'oubli, seul le gamin et sa famille sont restés. Les baraquements se sont effondrés. Mais soudain une nouvelle époque trouve de nouvelle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« En fait, on ne peut se défendre en lisant cet admirable livre, de penser à Carlos Fuentes ou à Gabriel Garcia Marquez, sans parler de Kafka... » Régis Boyer, extrait de la préface.

Donc, si la lumière qui est en toi est ténèbre, quelle ténèbre ! Mathieu, 6 : 23

Etrange, bizarre... un ovni !

Aucun nom, aucun lieu, aucune époque.
Un seul enfant.
Des majuscules à certains surnoms "le Chauffeur", mais pas au "gamin".
Une absence (dans les chapitres où un homme raconte ce qui s'est passé, plus particulièrement) de ponctuation, un style étrange, des temps grammaticaux qui divergent, des niveaux de langage qui différent selon les phrases, des néologismes...
Ce livre est particulièrement étrange. Régis Boyer, le traducteur, a rédigé une introduction, qui aide à la compréhension du livre (et il a dû s'amuser à la traduction !) .

Quant à dire si j'ai aimé ou pas aimé ? L'histoire est intéressante, bizarre. On croirait lire Kafka, pour l'absurdité.

Philosophique . Métaphore des camps. Une vie saine dans un corp sain. Un épouillage. Une déshumanisation, par l'absence de nom, par le traitement, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre, laissez-ici vos bagages (de maigres baluchons, des haillons). 600 personnes au maximum, puis quelques chapitres plus tard, 700 à son apogée. L'auteur ne l'a-t-il pas fait exprès ? Pour brouiller les pistes et embrouiller le cerveau. Une Maladie (qui existe réellement), métaphore de la Grande Faucheuse. Une appréhension face aux livres, à la culture (quelque que soit ses formes, cela va mal tourner).

Per Odensten a mis 35 ans à rédiger ce livre, plus ou moins la suite de Gheel. Mais largement lisible sans le premier.

J'avoue que même si l'histoire est intéressante, j'avais hâte (vers la fin) que cela se termine. Je voulais savoir comment cela se finissait. Et comme lecture de vacances, on fait mieux.

Bref... Si vous souhaitez découvrir un autre pan de la littérature suédoise, loin des polars, vous pouvez lelire. Mais ce livre n'est pas si simple d'accès. Et pas seulement par les sens cachés.

Un livre qui marque, qui reste longtemps en mémoire.


Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
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