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3,73

sur 602 notes
Comment dire…grande déception pour ce roman, alors que le précédent, le restaurant de l'amour retrouvé, avait été un véritable coup de coeur. Il m'a fallu attendre plus des trois quarts du roman pour que les émotions prennent le dessus et que les personnages gagnent en sentiment.
Izumi et Chiyoko forment un couple atypique, qui a du mal à s'accepter et à supporter le regard des autres. Leur parcours a de quoi attirer dans ce pays qui oscille entre tradition et modernité, surtout quand on sait ce que l'auteur est capable de faire.
Mais cette fois, c'est raté. le style est plat, sans relief, l'histoire est ennuyeuse, cucul la praline. Désolée, mais je crois vraiment que c'est cette expression qui convient le mieux. L'ennui a pris le pas sur la sérénité attendue.
J'aime les surprises en littérature, mais les bonnes.
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Un roman que j'attendais avec impatience !
Izumi est une jeune mère dont le mari vient de la quitter. Chiyoko est une lycéenne qui va tenter de se suicider. Les deux femmes vont se rencontrer par hasard, alors qu'Izumi empêche la jeune fille de se suicider. Quelques jours plus tard, elles se retrouvent, font peu à peu connaissance... Elles feront l'amour, avant de décider de s'enfuir ensemble. Izumi, Chiyoko et Sosûke, le fils d'Izumi. Ils vont former une nouvelle famille, les Takashima, et trouver refuge dans un village de montagne. Malgré le fait que ce soit deux femmes qui habitent ensemble, faisant se lever des sourcils, la famille va être acceptée malgré tout.
Au bout de quelques années, Izumi et Chiyoko décident de faire de leur maison une maison d'hôtes. Avec leur drapeau arc-en-ciel sur le toit ainsi que leur volonté d'accueillir toutes les personnes, qu'elles soient hétéros, homosexuels, étudiants, famille, seul, heureux ou malheureux... Elles vont rapidement créer un refuge, un endroit où on peut se reposer, se construire et apaiser ses souffrances.
Le jardin arc-en-ciel est une petite pépite. Après avoir lu et adoré le restaurant de l'amour retrouvé et le Ruban, je ne pouvais pas manquer le petit dernier d'Ito Ogawa ! Surtout qu'il s'est révélé aussi bon que les précédents, un bijou. Avec lui, je suis passée par toutes les émotions : joie, tristesse, larmes, rires. En lisant les dernières lignes, je n'ai pu que pousser un grand soupir : j'étais triste de quitter les personnages, devant les événements qui leur sont arrivés, mais aussi devant toute la joie dégagée par ces destins hors du commun.
(Mon avis complet sur mon blog !)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Un roman assez militant, sur les questions d'homoparentalité en particulier, mais qui conserve la douceur et la luminosité qui habitent les romans de l'auteure. Elle propose une nouvelle définition à la famille qui n'est plus uniquement biologique. On aussi parle d'altruisme et de petits bonheurs simples qui, additionnés, font ce bonheur dont nous sommes tous en quête. Un livre riche en émotions.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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OGAWA Ito trace son chemin littéraire avec une plume délicate, gourmande et généreuse qui offre au lecteur un voyage toujours neuf vers des contrées de l'âme rarement détaillées avec autant de bienveillance.

Ses personnages sont ici au nombre de quatre et vous aurez rapidement l'impression de devenir un membre à part entière de cette famille recomposée, inventée, qui s'est baptisée du nom de Takashima. Une mère en instance de divorce, Izumi, une toute jeune adulte sauvée du suicide qui devient sa compagne, Chiyoko. L'enfant du premier mariage d'Izumi, Sosûke et celui dont Chiyoko va accoucher, Takara, cette fille miraculeuse, ce trésor partagé. La famille ainsi créée va ouvrir une Maison d'hôtes aux couleurs du drapeau LGBT : l'arc-en-ciel.

Sous le ciel le plus étoilé du Japon, ces femmes vont s'aimer et partager leur famille et son quotidien avec les visiteurs de cet Eden qu'elles ont renommé le Machu Picchu.

Bien sûr il y aura d'immenses joies à la hauteur d'immenses tristesses.

OGAWA Ito offre une fenêtre sur le quotidien japonais (et hawaïen!) tout en simplicité. Elle semble suivre les règles de la famille Takashima et les appliquer à son texte. C'est à dire qu'à chaque page on peut ressentir son honnêteté, son humour, sa joie, sa tristesse, son évidence tragique et forcément son besoin d'être aimée. Et le lecteur ne peut que l'adorer et souhaiter que ses futures oeuvres continuent d'être brillamment traduites chez Picquier.

L'éditeur a d'ailleurs eu la bonne idée de vous offrir le début du roman ici. Alors, n'hésitez pas, ils vous ouvrent les bras, les membres de l'inoubliable famille Takashima!
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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Cela aurait pu être l'histoire d'une famille banale, avec ses bonheurs, ses cris, ses joies et ses chagrins. Cela aurait pu être un amour fou, qui prend toute la place, un couple qui se trouve et ne se sépare plus. Cela aurait pu être une famille recomposée, où les liens du sang s'efface au profit des liens du coeur. Cela aurait pu être une vie, perchée dans un village reculé du Japon mais au sein d'une maison ouverte à tous... Mais finalement l'histoire d'Izumi et de Chiyoko, de leur fils Sosûke et de leur fille Takara, est bien plus que ça. C'est une leçon de respect et de tolérance, de combat et de passion...
Ito Ogawa signe ici un nouveau roman serein et rempli de sagesse. Autour de ce couple de lesbiennes, elle crée un monde où les valeurs de vérité et de partage sont essentielles. Son écriture est généreuse et philosophique, tout en étant très contemporaine. C'est un plaisir de partager le quotidien de la famille Takashima et de croire avec elle que notre monde peut être tolérant et aimant...
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Il y a deux manières bien distinctes de juger le jardin arc-en-ciel, le troisième roman d'Ito Ogawa publié en français. Tout d'abord en mettant en avant le thème du livre à savoir l'homosexualité féminine et le droit, quelque soit sa préférence sexuelle, de vivre en famille. En ce sens, la romancière est aussi une militante qui plaide pour la tolérance et la bienveillance dans un roman où la tendresse, la compréhension et l'ouverture aux autres se rencontrent à chaque page. Sans oublier la transmission car dans cette famille, qui s'est baptisée Takashima et qui vit dans un endroit appelée par elle Machu Picchu, dans la campagne japonaise, deux enfants grandissent sous la bénédiction de leurs deux mamans. Ito Ogawa, dont on connait l'amour de la poésie (et de la cuisine), gorge son livre de réflexions sur l'amour, la beauté et le parfum des fleurs. Très mignon, mais l'amateur de littérature, tout en adhérant aux grands principes de vie déclinés par le jardin arc-en-ciel, peut aussi trouver la potion trop sucrée et distillée avec un soin tout particulier pour, dans un premier temps (celui des jours heureux) faire sourire, puis dans un deuxième (celui des difficultés) susciter l'émotion et les pleurs. Ito Ogawa n'y va pas avec le dos de la cuiller et livre notamment un long passage sur une mort annoncée avec force détails destinés à faire verser moult larmes. Bon, là-dessus, nul doute que les inconditionnels de l'auteure ne seront pas d'accord mais le livre aurait pu tout aussi bien toucher en étant plus retenu et subtil. Avec pour résultat, et c'est un avis tout personnel, de laisser un souvenir mitigé malgré un sujet et un début de traitement qu'on ne peut qu'estimer.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Izumi vit seule avec son fils Sosûke depuis son mari est parti. Quand elle rencontre Chiyoko, une lycéenne en détresse, et l'empêche de se suicider, elle donne un nouvel élan à leurs deux existences. « J'avais cru la sauver, mais réflexion faite, c'était moi qu'elle avait sauvée. » (p. 21) Les deux femmes font l'amour sur le gazon artificiel d'une terrasse en ville et savent qu'elles ne pourront plus vivre l'une sans l'autre. Izumi a 35 ans, Chiyoko en a 19, mais rien ne peut les séparer. « Une famille, ce n'était pas une question de sexe ou d'âge. » (p. 37) Elles partent avec Sosûke vers les montagnes, dans un petit village perché, pour fonder la famille Takashima qui aborde fièrement un pavillon multicolore sur son toit. « Ce drapeau arc-en-ciel, c'était la voix muette de notre famille. » (p. 50) Par miracle, Chiyoko accouche de l'adorable Takara, bébé qui achève de composer une famille unie par l'amour, la patience et la tolérance. « La famille Takashima a décidé de continuer à vivre sereinement, tournée vers l'avenir. Sans rien revendiquer, comme une petite plante qui prendrait discrètement racine dans le sol. Puisque nous ne faisions rien de répréhensible, nous pouvions suivre la voie qui était la nôtre. » (p. 91 & 92) Les années passent et la famille ouvre une maison d'hôtes où l'écoute et la compréhension vont toujours de pair avec un bon repas qui remplit le corps et les coeurs.

Comme le restaurant de l'amour retrouvé, ce roman propose une morale simple, mais certainement pas simpliste. le récit est doux et tendre, apaisant et réconfortant. En dépit de l'hiver, de la neige et des difficultés à s'afficher ouvertement, les deux femmes vivent avec bonheur une existence choisie et assumée. Et elles comprennent qu'elles doivent se faire accepter avec patience. Avec un dernier tiers moins « Bisounours » que le début, plus sombre, mais plus vrai et encore plus bouleversant, le roman s'achève sur une image d'une grande beauté, pleine de lumière. Derrière les grandes espérances, la réalité rattrape et meurtrit le bonheur : en le déformant un peu, elle le rend d'autant plus précieux. « La main que j'avais retirée de celle de la jeune fille était toute moite. Exactement comme si je tenais serrées dans mon poing les larmes qui coulaient sur ses joues. » (p. 5) La narration passe d'un personnage à un autre, chacun comblant les oublis ou les silences des précédents jusqu'à composer un récit arc-en-ciel et chatoyant.
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Hiromi est une mère tout juste célibataire. Son quotidien et ses tâches l'usent. Un beau jour, elle rencontre une lycéenne en classe de terminale, Chiyoko qui s'apprête à se jeter sous un train. Hiromi la sauve tout juste et décide de lui offrir un repas. Ce jour change tout pour ces deux jeunes femmes qui tombent amoureuses l'une de l'autre. Elles partent accompagné de Sosuke, le fils âgé de six ans de Hiromi. Leur fugue les conduit dans un village de montagne, connu pour son beau ciel étoilé. Là-bas, Hiromi donne naissance à une petite fille nommée Takara-le-miracle. Une nouvelle vie se construit ainsi qu'une nouvelle famille, Takashima, placée sous le signe de l'amour et de la tolérance.

Après le restaurant de l'amour retrouvé, Ito Ogawa signe de nouveau un magnifique roman autour de l'amour. J'ai été encore bouleversé par les mots et les personnages d'Ito Ogawa. Quel talent ! Chaque phrase m'a transporté. J'ai rêvé d'amour, de couleurs et de poésie et je me suis sentie apaisée...
Je ne sais pas comment vous en parler plus mais c'est un roman remarquable, joyeux et triste à la fois !
A lire absolument !
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