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3,87

sur 3377 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'histoire débute en Islande.
Lobbi est un jeune homme de 22 ans qui vit avec son père.
Sa mère est décédée dans un accident de la route et il en est très affecté.
Il a un frère jumeau Josef qui a un retard de développement.
Une nuit, par hasard, il couche avec une fille, Anna et 9 mois plus tard, une petite fille vient au monde. Elle répond au joli prénom de Flora Sol. Il est loin de s'en désintéresser, on verra plus tard à quel point il s'engage.
Sa mère, prénommée Anna elle aussi, cultivait des roses dont une variété à huit pétales, sans épines.
C'est muni de boutures de cette fleur qu'il quitte l'Islande, après avoir fait ses adieux, pour rejoindre un monastère avec une roseraie qu'il est chargé de remettre en état.
C'est le deuxième livre d'Audur Ava Olafsdottir que je lis.
Je préférais "Le rouge vif de la rhubarbe" car j'y ai mieux ressenti la vie, l'ambiance, la lumière ou l'obscurité islandaises.
Celui-ci est très spécial aussi : le héros est d'une gentillesse extrême. de son point de vue, tout le monde est aimable avec lui.
Les scènes les plus crues comme un accident de la route ou le jeune homme qui vomit partout avant d'être opéré de l'appendicite ont l'air de se passer comme sur un petit nuage cotonneux.
Etrange ambiance presque magique comme la description du petit village où il arrive en fin de parcours, perdu, au bout du monde et pourtant tout ce dont on a besoin s'y trouve.
Attention, amateur d'actions sensationnelles, s'abstenir.
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Toujours trouvée surprenant le fait que l'auteur garde pour mystère des choses. J'ai lu une histoire où on ne connaissait pas les noms des personnages. Ici nous savons que le narrateur est à l'étranger mais où? J'aime à croire que c'est dans un petit village reculé de France.
Cette lecture est aucunement romancée, elle pourrait être réelle c'est peut être ce qui est déroutant. Pas d'intrigue, pas de suspens, pas de chute. Juste de la douceur.
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Dans le roman qui a fait connaître Audur Ava Olafsdóttir, Arnljótur Thórir, un jeune père de 22 ans, quitte sa terre natale, l'Islande, pour restaurer l'une des plus belles roseraies du monde dans un monastère isolé. Un parcours initiatique vers l'âge adulte, mais surtout un roman enveloppant, tendre et délicat.
(...) Ce roman particulièrement enveloppant est resserré autour d'une trame simple mais solide. Sa puissance vient des quelques personnages secondaires aussi attachants que curieux (notamment le père soucieux pour son fils, le frère Thomas cinéphile), de l'ambiance tendre et rafraichissante créée par des dialogues pétillants et des allusions délicates. Il est porté par la candeur, l'innocence d'Arnljótur qui sont les bienvenues.
Un livre inclassable au ton doux et mélancolique qui fait du bien, comme une enveloppe dans laquelle se glisser quand la vie est morne ou difficile. Un court moment de lecture, qui certes ne restera pas dans mes annales, mais qui m'aura laissé un souvenir de lecture très agréable et m'aura fait entrer dans la littérature islandaise.

L'article entier sur Bibliolingus.fr :
http://www.bibliolingus.fr/rosa-candida-audur-ava-olafsdottir-a126674172
Lien : http://www.bibliolingus.fr/r..
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"La beauté est dans l'âme de celui qui regarde."

Un livre tout doux, tout rose.
J'ai bien aimé le regard de ce jeune homme sur sa vie, sa passion pour les fleurs -qui le guide vers le plus beau jardin de roses au monde-, ses rapports avec son père, son frère jumeau et la manière dont il progresse dans son travail de deuil (sa mère morte brutalement alors qu'il était encore enfant). Mais surtout, j'ai adoré sa découverte de la paternité. Fruit d'une relation d'une demi-nuit, cette petite Flora Sol, belle comme une rose à huit pétales, va l'amener à se poser de nouvelles questions. Alors qu'elle lui était étrangère et dans son vocabulaire cela transparaissait -"l'incarnation de ma négligence en matière de contraception me regardait en face"- elle devient sa fille, sa petite. Et la mère dans tout ça ? On ne sait pas grand chose de ses pensées à elle. Lui en revanche en parle de plus en plus et questionne beaucoup autour de lui car il "trouve la vie affective des femmes très complexe et leurs réactions souvent imprévisibles."
Est-ce que ça finit bien ? Je laisse à l'auteur le soin de vous dire...

"Au matin, il y avait deux anges imprimés dans la neige, réunis par les mains, comme un bout de guirlande en papier découpé. Si maman avait été encore en vie, elle m'aurait regardé par-dessus la table du petit déjeuner comme si elle détenait un savoir mystérieux."
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Grâce à "Rosa Candida" je me suis en quelque sorte réconciliée avec cette auteure islandaise dont je n'ai pas aimé "L'Embellie".

Le roman regorge de charme et de tendresse: un père vieillissant, ses deux fils et l'amour qui les unit, une mère adorée qui disparaît dans un accident, un passionné de roses qui trouvera le bonheur d'être père en s'occupant de sa fille de quelques mois.

Des personnages et des situations un peu décalés mais pas trop, cette fois-ci l'écrivaine a su garder un certain équilibre en dosant l'excentricité. le côté gentiment déjanté du roman ne m'a donc pas trop dérangée et c'était une lecture plutôt agréable sans que je sois pour autant véritablement conquise par le style de l'auteure.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Une lecture tout en douceur... simple et agréable.
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Une jolie petite musique mais tout de même un peu trop "rose bonbon" à la longue.
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Arnljotur quitte l'Islande et sa famille pour réhabiliter une roseraie appartenant à un monastère situé dans un petit village isolé. Ce voyage est l'occasion pour le héros de se découvrir soi-même. D'ailleurs le lecteur ne perçoit les choses et les événements que par le prisme de son regard et de ses sensations. Pour moi, le livre tient sa force de la transmission de ces sensations. Comme d'autres lecteurs de babelio, j'ai été touchée par l'évocation des paysages islandais et par la naissance du sentiment paternel. J'ai réellement eu l'impression de rentrer dans la "bulle" d'Arnljotur. L'auteur rend bien la solitude essentielle de l'homme adulte. Malgré sa poésie et des petits moments de grâce, je suis un peu restée sur ma faim car je suis restée simple spectatrice et j'aurais aimé découvrir plus les autres personnages.
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Ce roman raconte l'histoire d'Arnljotur, dit Lobbie, 22 ans qui viens de perdre sa mère dans un accident de voiture, il se retrouve donc avec son père âgé de 77 ans et de son frère Josef, handicapé mental. Depuis quelques mois il est le papa d'une petite fille qui l'a eu lors d'1/4 de nuit (comme il dit) passé avec sa mère, Anna.

Anna et lui ne sont pas ensemble, les seuls moments où Lobbie a vu sa fille sont à sa naissance et 2 mois plus tard lorsqu'il vient leur dire au revoir, pour rejoindre un monastère à 1600 km de chez lui afin de remettre en état la plus belle roseraie du monde. Car la passion de Lobbie est la culture et plus précisément celle des roses, entre autres la Rosa Candida qui est une rose à huit pétales de couleur pourpre.

Le lecteur suit donc le voyage de Lobbie, son arrivée au monastère, et d'autres évènements dont je ne parlerai pas afin de ne pas spoiler.

Ce roman montre le questionnement d'un jeune homme de 22 ans qui doit faire face à des moments plus ou moins faciles de sa vie. La vie, la mort... le rapport au corps, le sien et celui des autres...

Ce roman est très bien écrit, et les questions que se posent ce jeune homme font partie, je pense, de la construction d'un adulte qui va devenir responsable, par la force des choses.
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Le jeune Arnljotur Thorir part en voyage avec des boutures de roses pour rejoindre un monastère très éloigné où il restaurera le jardin. Opéré de l'appendicite, il loge chez une amie un temps puis reprend son voyage. Il est le père d'une petite fille de 9 mois, Flora Sol qu'il a eue un peu par hasard avec une jeune fille, Anna. Arrivé sur place, le jeune homme se consacre pleinement au jardin et à la culture des boutures de roses, Rosa Candida, ou roses à 8 pétales quand il reçoit un appel d'Anna qui lui demande de garder sa fille pendant un mois. Il accepte sans hésiter et organise sa vie autour de l'arrivée de la petite fille. Finalement Anna reste elle aussi et le jeune couple partage une vie de famille épanouissante pour Arnljotur . Un beau matin Anna lui annonce sa décision...
J'avais lu de très bonnes critiques de "Rosa Candida" et m'attendais à trouver beaucoup de poésie dans ce roman islandais or j'avoue ne pas avoir eu le coup de coeur. Je me suis même souvent ennuyée durant ma lecture et ce n'est bien que quand le héros arrive au monastère ou quand il nous parle de son amour pour sa fille que mon intérêt a été plus fort. de plus la personnalité d'Anna m'a dérangée, j'ai eu du mal à la trouver attachante et je n'ai pas compris sa décision finale. Heureusement que le personnage principal par sa fraicheur et sa naïveté est touchant a contrario... Les appels fréquents du personnage à son père notamment autour des questions de recettes de cuisine sont sans grand intérêt à mon avis.
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