Loveless

Alors… Déjà je ne pensais pas acheter ce livre de base, j'avais juste vu son résumé et je m'étais dit que ça pourrait être super bien de lire un livre avec un personnage principal aromantique et asexuel parce que c'est tellement rare de voir ça dans les romans. Et après, j'ai vu que les avis babélio étaient très bons, et je suis tombée dessus à la librairie. J'hésitais entre lui et un autre mais pour les raisons citées précédemment, je me suis décidée pour lui.

Mais tout ça pour dire que, quand je l'ai commencé, j'avais beaucoup d'attentes dessus. Je voulais vraiment que ce soit un beau roman, qui me touche, dans lequel je pourrais peut être me reconnaître via certaines phrases (bien que n'étant pas asexuelle ni aromantique). En plus, en le feuilletant, j'avais vu que les chapitres étaient très courts, ce qui fait un autre point positif bonus au roman.

Sauf que, la note que j'ai donné n'est pas incroyable pour plusieurs raisons.

Premièrement, et ça je l'ai su dès que j'ai lu les premiers chapitres, Georgia n'est pas du tout comme je m'y attendais, mais alors vraiment pas.
Parce que, normalement, elle est censé être étudiante, avoir fini le lycée donc avoir entre 19 et 20 ans. Sauf que là, dans ses pensées et sa manière d'être, on a plus l'impression qu'elle est en seconde/première grand max.
Et ça m'a relativement agacé, parce que ça apportait un véritable côté ‘'enfantin'' à l'histoire, les décisions qu'elle prenait n'étaient pas tellement logiques, et ça m'a empêché de m'attacher à elle vu que j'avais envie de lui dire deux mots à chaque action stupide qu'elle faisait.

Ensuite, j'ai trouvé que c'était un chouïa trop, too much.
Parce que, bien sûr, il y a des tonnes de gens queers (ou lgbt+ je ne sais jamais quel terme utiliser) et c'est super bien, rien a dire dessus. Mais, que chaque personne que Georgia rencontre soit queer, j'ai trouvé que ça faisait un peu ‘'trop''.
Argh, je ne sais pas comment exprimer ça sans passer pour quelqu'un d'horrible, mais promis, je suis sympa en vrai.
Mais j'ai trouvé que, en voulant représenter le plus de gens possible, ça en devenait trop ‘'fake'', et que même si le livre tourne autour de la recherche de soi et l'acceptation de son identité sexuelle, ça n'oblige pas à ce que tous les autres personnages soient queers (à part Jason mais c'est l'exception qui confirme la règle), je pense que ça finit par de ridiculiser un peu le message. Mais bon, encore une fois, ce n'est que mon avis et j'ai rien du tout contre la communauté lgbt+ !! Je vous adore :D

À part ça, c'est sympa à lire, sans grosse prise de tête, et on reconnaît la plume d'Alice Oseman pour ce côté là. Et, même si j'ai lu les Heartstopper en anglais et lui en français (je suis pas bilingue non plus), c'est bien de retrouver sa petite touche personnelle.

Mais bon, je suis un peu déçue quand même parce que le roman n'a pas été assez profond pour moi, il ne m'a pas touché plus que ça et je n'ai pas trop aimé Georgia.
En fait je m'attendais pas à ce type d'ambiance dans l'histoire.
Je pense qu'il faut plus le lire en se disant que c'est grave intéressant et que le message final est important, mais ne pas attendre trop de développement non plus (à part peut-être sur le personnage de Rooney). Et je crois que le problème qui fait que je n'ai pas vraiment aimé ce livre, c'est le fait que je ne me sois pas reconnue en aucun personnage, et qu'aucune des paroles de Georgia ne m'a marqué. C'est pour ça que j'en ressors légèrement déçue.

J'ai bien aimé. Je suis une grande fan de l'univers de cette autrice, de sa saga Heartstopper en particulier qui est un petit bijou de mignonnitude, alors quand j'ai su que celui-ci allait sortir j'étais hyper impatiente de le découvrir !

C'est un livre très intéressant qui permet vraiment d'apprendre pleins de choses. C'est (je crois) la première fois que je rencontre un personnage principal, ici, Georgia, qui est aromantique et asexuelle. Et j'ai vraiment apprécié que ce soit le sujet principal du bouquin.
Ça fait plaisir de retrouver et de voir ces thèmes exploités dans la littérature pour ado même si ça manquait d'un peu de rythme à mon sens.


Même si j'ai bien aimé ma lecture, je me suis quand même un peu ennuyée par moments car il y a quelques longueurs. Ça aurait pu faire largement 100 pages de moins. On suit simplement Georgia qui entre en première année à la fac et qui veut vivre son premier baiser, sa première fois. Mais elle se rend compte que ce n'est pas si simple. Quelle n'est attirée par personne, que ça va peut-être être plus compliqué que ce qu'elle pensait. Et c'est ça pendant 500 pages. Jusqu'à qu'elle comprenne quelle est peut-être aromantique et asexuelle. Les sujets sont bien traités, sont intéressant, mais ça manquait d'un peu d'action, ça restait quand même assez plat et c'est dommage.


Néanmoins la plume est très chouette. Les personnages sont tous très attachants, excentriques et passionnés et c'est ce qui fait le charme de chacun d'eux. C'est une bande de potes très solidaires.
En bref, un chouette roman qui véhicule de très beaux messages de tolérance, de communication et d'amour !

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Georgia entre à la fac, accompagnée de ses deux meilleurs amis. L'occasion pour elle d'avoir sa première relation amoureuse. Elle qui adore les romances, elle aimerait en vivre une également. Mais Georgia a du mal à y voir clair et ses désirs de romance prennent le dessus sur ses amis. Elle aimerait savoir qui elle est et qui elle aime.

C'est un roman qui aborde l'asexualité et l'aromantisme. C'est tellement rare de voir cela dans la littérature de jeunesse voire la littérature tout court. Or, le sujet est important, surtout pour les jeunes qui recherchent leur identité sexuelle. Cependant, je trouvais que les concepts nous parvenaient comme s'il s'agissait d'une leçon qu'on apprenait, je n'ai pas trouvé cela fluide et cela m'a un peu dérangée.
J'ai aussi eu beaucoup de mal à m'attacher à Georgia, je n'aimais pas trop son caractère. Elle est tellement timide, n'ose rien dire, j'avais envie de la secouer 😅
Puis, mis à part la quête d'identité, j'ai trouvé le roman plat... Il ne se passait rien grand chose à part des disputes entre amis... Je me suis pas mal ennuyée.
Je suis assez déçue car j'avais beaucoup d'attentes vis à vis de ce roman...

Je crois que c'était une des premières fois que je lisais un roman traitant de l'asexualité et en plus comme thème principal. le sujet est selon moi très bien traité, le personnage de Georgia est touchant et on s'identifie facilement à elle, son cheminement tout au long du livre est progressif, bien dosé. J'ai aimé aussi que l'histoire se déroule à l'université plutôt qu'au lycée. Après, les autres personnages ne sont pas très marquants et certains sont assez difficiles à comprendre, dont Rooney. C'est dommage que l'autrice nourrisse un peu avec elle le cliché du personnage bi instable, qui ne sait pas ce qu'elle veut et est accro au sexe. J'ai trouvé que l'histoire d'amour entre elle et Pip était forcée et ne tenait pas trop la route. le livre est assez long, il y a quand même beaucoup de passages qui rallongent l'histoire sans être indispensables et qui peuvent être un peu ennuyeux.

"On a tous un rôle à jouer dans cette chienne de vie."

Ce livre est top si on aime le contemporain, suivre la petite vie du perso. Maintenant, si vous êtes comme moi, fan (accroc) à l'action, l'aventure ect et bien, c'est long.
Il y avait des moments très cool, adorable, doudou, mais ce n'est clairement pas mon genre de lecture.

Bon, après si on se questionne sur le côté asexuel, aromantique ou autre, c'est tout de même une bonne lecture pour en apprendre plus et pouvoir se sentir moins seul.
On peut totalement s'identifier aux personnages présents dans le récit, car on est face à beaucoup de sexualité différente.
Cela aide à avoir des potentielles réponses, se sentir moins "chelou", perdu parce que, on ne va pas se mentir, google n'est pas toujours une ref!

J'ai apprécié qu'on parle, en plus de sexualité, de la pression sociale sur les jeunes autour de leur intimité. Des fausses normes que la société et même les jeunes entre eux imposent sur l'âge, comment, quand et avec qui on devrait passer le cap.

Bref, une lecture intéressante et essentielle que je ne regrette pas, mais qui n'est pas non plus folle, pour moi en tout cas !

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Alice Oseman est une autrice dont j'apprécie énormément le travail. J'ai entendu énormément de bien de Loveless, tant et si bien que j'étais très curieuse de le découvrir. C'est pourquoi, l'annonce de sa publication en français m'a ravie au plus haut point. de ce fait, je remercie les éditions Hachette pour cette traduction, mais également pour m'avoir permis de découvrir ce titre en avant-première.

Loveless est un roman que j'ai beaucoup apprécié. Il est vrai que j'ai mis un peu de temps avant d'être complètement plongée dans ma lecture. Toutefois, arrivé à un certain stade, j'étais totalement impliquée dans le quotidien de Georgia et sa nouvelle vie universitaire. Il y a peu d'ouvrages qui se concentrent sur cette partie de la vie et j'étais très heureuse de lire un roman qui se déroule au début de la vie universitaire.

Je dois avouer que je me suis peu attachée à l'héroïne. Nous avions beau partager plusieurs points communs (les veillées à lire des fanfictions en font partie), j'avais l'impression qu'elle était inaccessible. C'est ce qui m'a freinée au début de ma lecture mais finalement, je me suis attachée à son entourage. Chose étrange, j'ai nettement plus apprécié l'héroïne dans une dynamique de groupe. J'aimais découvrir des moments entre Jason, Pip et elle, mais aussi suivre son amitié naissante avec Rooney. Les instants qu'ils partagent ensemble m'ont davantage intéressée et j'ai fini par énormément apprécier cette bande d'amis. J'aimais suivre les différentes relations qu'ils ont entre eux et l'évolution de leur amitié. J'étais emballée par leur projet d'association Shakespeare. C'est rare qu'une passion pour le théâtre est mis en avant et c'est un point que j'ai apprécié.

Plus encore, j'ai beaucoup aimé la diversité dans le panel des personnages. C'est un élément incontournable dans les oeuvres d'Alice Oseman et c'est une des raisons pour lesquelles j'aime beaucoup son travail. Avoir une héroïne principale aromantique et asexuelle est une nouveauté plus que plaisante (d'autant plus quand l'histoire est écrite par une personne concernée). C'est regrettable qu'il existe si peu d'ouvrages avec des héros et héroïnes aromantiques et/ou asexuels, fort heureusement, c'est en train d'évoluer. Je suis heureuse que des adolescents et jeunes francophones d'aujourd'hui puissent lire des titres comme Loveless. En plus de Georgia, on peut également retrouver un personnage secondaire asexuel gay et non-binaire, un personnage secondaire lesbien racisé et un personnage secondaire pansexuel. Cela a été un plaisir de lire une histoire menée par de tels personnages, mais aussi que la seule relation amoureuse présente dans le roman soit entre deux femmes. J'ai aimé que le roman s'attarde sur la quête identitaire de Georgia et ses doutes quant à son orientation sexuelle. Il ne se passe pas énormément de choses et l'histoire peut être répétitive par certains aspects. Une fois qu'on s'est habitué au rythme, on profite de la lecture.

Alice Oseman a le don pour écrire des personnages très différents, mais incroyablement crédibles, humains, attachants. Loveless transmet de très belles valeurs et met à l'honneur l'amitié. C'est tellement rafraîchissant qu'un roman (surtout destiné aux adolescents et jeunes adultes) s'intéresse autant aux relations amicales, qu'il n'y ait pas de romance principale (bien que la romance secondaire soit importante) et que l'amour amical soit mis sur le même plan que l'amour romantique. J'ai aimé tous ces éléments et plus encore. J'ai été absolument conquise par la relation entre Rooney et Georgia, une des raisons qui ont fait que j'ai autant apprécié ma lecture. J'ai aimé que le personnage de Rooney montre une vision positive de la sexualité féminine.

Si j'ai passé un agréable moment de lecture, il y a cependant deux points qui m'ont interpellée. J'ai regretté que l'autrice ne traite pas de l'asexualité et de l'aromantisme d'un point de vue plus féminin. On ne s'attarde pas particulièrement sur la pression sociale qui concerne spécifiquement les femmes, à savoir être en couple et faire des enfants. C'est évoqué bien entendu, mais j'aurais apprécié que ce soit traité davantage, avec plus de profondeur.

En résumé, je vous conseille de faire la rencontre de Georgia, de Rooney, de Jason, de Pip et des autres.

Une écriture simple pour aborder des thèmes qu'on ne retrouve pas forcément dans les romans YA. Ici, l'auteure nous parle de l'asexualité et l'aromantisme à travers Georgia, le personnage principal. Aux premiers abords, Georgia m'agaçait, elle voulait tellement s'intégrer qu'elle faisait des choses qu'elle ne souhaitait pas. Se forcer pour ressembler aux autres ou pour leur plaire est quelque chose qui m'énerve mais je suis consciente que c'est une réalité chez les ados, j'ai alors pris du recul et j'ai appris à la connaître, elle est perdue et essaye de savoir qui elle est ! Elle nous dévoile alors ses pensées les plus intimes, ses doutes, les sentiments qu'elle éprouve et ceux dont justement elle n'arrive pas à ressentir. C'est touchant parce qu'elle est si déterminée à savoir ce qu'il se passe chez elle, qu'elle ne se rend pas compte des conséquences de ses actes.

J'ai apprécié la profondeur de certains passages notamment sur la remise en question après les erreurs qu'ils commettent. Il y a aussi les moments d'amitié, les trio et Rooney (la coloc de Georgia) sont passionnés de théâtre, plus particulièrement de Shakespeare et m'ont même donné envie de lire « Beaucoup de bruit pour rien ».

J'ai quand même eu du mal à le lire d'une traite, je préférais lire 50 ou 100 pages par jour pour ne pas me lasser. J'ai un peu fait le tour de ce genre d'histoires, je voulais juste en savoir plus sur le thème principal que je n'avais jamais rencontré dans un roman, j'avais seulement lu des articles / témoignages sur le sujet. Je me suis beaucoup attachée à Pip aussi, je l'ai trouvé pétillante, sûre d'elle ! C'est un livre sur l'amour mais l'amitié m'a vraiment touchée !
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Je n'étais peut être pas la cible pour ce roman jeunesse… Je n'ai pas accroché , j'ai beaucoup de mal à comprendre les différentes sexualités et à les retenir . du coup le livre m'a paru très très long . Je me suis même demandée si je n'allais pas l'abandonner . J'ai tenu, mais je ne le recommanderai pas forcément !

J'avais acheté ce livre uniquement car il était écrit par Alice Osman à la base, et j'ai eu beaucoup de mal à avancer au début. On suit l'histoire de Georgia qui ne vit que pour l'amour. Elle dévore films et roman d'amour et espère vivre un jour son propre idylle. Lors de sa dernière soirée de lycée elle tente une approche avec un garçon pour lequel elle avait le béguin depuis des années mais cela ne se passe pas comme prévu du tout ! le simple fait de s'imaginer embrasser ce garçon la dégoute au plus haut point. Par la suite elle part à l'université, loin de l'influence de ses parents et rencontre de nouveaux gens tout en restant proche de ses deux meilleurs amis de toujours, et rejoignant diverse "club" dont celui de l'association LGBT où elle finira par prendre conscience de choses la concernant...

Ce roman nous livre une définition tout à fait unique de l'amour.

Autant vous prévenir tout de suite : c'est un contemporain pur, donc il ne se passe rien. Pas de rebondissements ou de retournements de situation. On suit juste Georgia et ses amis qui vivent leur rentrée en première année de fac.

Mon perso préféré c'est Sunil. Je l'ai trouvé adorable, notre président de l'association des fiertés. D'ailleurs grâce à cette dernière, on croise beaucoup de personnages queer, c'est un thème récurent dans les romans de l'auteure et j'apprécie beaucoup.

Hormi cela, je n'ai pas grand chose à dire. C'est agréable à lire mais, pour moi, ce n'est pas non plus un coup de coeur.
J'adore le style de Alice Oseman mais je préfère quand même quand il y a un peu d'action.
Néanmoins, j'ai apprécié le petit clin d'oeil à "Radio Silence" avec une référence à Universe City.

Je connaissais le terme aromatique mais j'ignorais vraiment comment une personne aro pouvait se sentir, grâce à ce roman, je le sais à présent. Au moins j'aurai appris quelque chose.