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3,65

sur 527 notes
J'ai trouvé dans ces pages tout ce que je m'attendais à trouver :

un style fluide, précis, au service d'une imperceptible candeur, un humour diffus, une belle galerie de personnages, un décor Nordique dépaysant,...

J'ai donc passé un agréable moment de lecture en compagnie du pasteur Huuskonen, mais pour autant, le livre ne m'a pas laissé d'impression durable, peut-être parce qu'à mes yeux il manque ce petit supplément qui m'aurait créé un souvenir plus fort dans mon esprit.
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Pour moi, c'était l'occasion de faire connaissance avec les créations de cet auteur dont je ne connaissais que le nom. Je me suis tout de suite senti en terrain familier, avec cet esprit typiquement finlandais, tout à la fois sérieux, décalé, impertinent, loufoque et inventif que l'on retrouve dans les films d'Aki Kaurismaki. L'histoire récente (guerre civile finlandaise), celle de l'encombrant voisin russe et le souvenir des exactions staliniennes massives transparaissent à travers la narration légère et empreinte d'humour. Le lancer de javelot vertical est une excellente trouvaille comme perversion de cette spécialité sportive nationale. C'est en Finlande aussi qu'on a organisé des concours de lancer de téléphone portable et d'air guitar. La nature, le côté un peu suffisant des Suédois, le goût pour les "amitiés charnelles", le sauna, les tendances suicidaires, et bien sûr l'alcool, sont bien présents pour compléter le tableau. Quant aux questions théologiques, leur traitement est bien plus finlandais que bergmanien !
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Je suis une habituée de Paasilinna et c'est toujours un bon moment de s'aérer l'esprit après des ouvrages plus moroses ou sérieux.
Cependant j'ai eu du mal à aller au bout, car on se lasse à mi-chemin de toutes les facéties du pasteur et de son ours. Je suppose que la force d'impact s'amenuise avec la longueur des développements.
Bravo pour le lancer de javelot ascensionnel, pour l'éducation de l'ours, le sommeil dans la tanière...
De grands moments de burlesque uniques, à savourer.
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« le bestial serviteur du pasteur Huuskonen » Arto Paasilinna (310p, Denoël)
Voici, au milieu des années quatre-vingt-dix, l'histoire délirante d'un pasteur finlandais anticonformiste, plus ou moins alcoolique, déjanté et bon vivant, à qui ses paroissiens offrent un jour, dans des conditions ubuesques, un ourson orphelin. En rupture de ban familiale et de foi luthérienne, le pasteur va se lier au plantigrade, s'en occuper comme d'un enfant, plus ou moins hiberner dans sa tanière avec lui… et une pimpante universitaire, puis commencer son éducation et l'emmener dans ses pérégrinations rocambolesques. On va les suivre dans le Grand-Nord finlandais, sur une île déglinguée de l'ex-URSS effondrée, puis jusqu'en Méditerrané. Entre dressage d'ourson (au métier de serveur, aux danses slaves, au brossage de dents, au torchage de cul ou aux gestes religieux), quête de messages extra-terrestres, bagarres rabelaisiennes et bienfaits du sauna finlandais sur l'île de Malte, Paasilinna nous offre une fable animalière hors du commun et surtout hors de la réalité. La première moitié du livre, je me suis laissé prendre à l'humour de l'auteur, à ses extravagances, à ses paysages nordiques et enneigés aussi, à la soif de liberté de son héros. Puis je me suis lassé. Sans doute parce que ce roman, écrit en 1995, soit vingt ans après « le lièvre de Vatanen », semble vouloir en reprendre au pied de la lettre les recettes d'écriture qui avaient fait le succès (mérité à mon sens) de cet opus-là. Mais celui-ci traîne en longueur, s'étire, ça sent finalement le réchauffé, et la frontière entre la fable et le grand n'importe quoi se révèle ici assez perméable, même si l'éditeur, dans sa quatrième de couverture, cherche de manière un peu présomptueuse à faire passer l'errance hasardeuse du pasteur plus ou moins défroqué pour une quête du sens de l'existence.
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A lire
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Un pasteur finlandais en pleine crise existentielle se fait offrir un ours pour ses 50 ans. il se défroque, sa femme le quitte et il part avec l'ours à travers la Finlande, la Russie puis l'Ukraine avant de s'embarquer sur un ferry irlandais sur la mer Noire et la Méditerrannée, où l'ours fera serveur. Et encore une fois avec Paasilinna, les conformismes sociaux et l'Eglise en prennent pour leur compte, et le burlesque et le désopilant sont toujours au rendez-vous !
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Oskar Huuskonen est le pasteur de la petite ville finlandaise de Nummenpää.

Sa personnalité, ses sermons, son approche parfois audacieuse de la vie du Christ, font qu'il ne fait pas l'unanimité, ni chez ses ouailles, ni dans sa hiérarchie.

Aussi, quand le pasteur fête ses cinquante ans, on lui fait un cadeau empoisonné; un ourson orphelin...

Cet ourson, va bouleverser sa vie, à tel point, qu'il devra se remettre en question en partant à l'aventure avec son nouveau compagnon ursidé.

Ce roman de Paasilina est le premier que je lis de cet auteur.
Et oui, je n'ai pas lu "Le lièvre de Vatanen", encore un incontournable que j'ai contourné !

Le ton de l'auteur m'a plut, Paasilina sait manier l'ironie avec une dose de causticité homéopathique qui l'empêche de tomber dans l'humour noir...
C'est tout du moins mon ressenti.

Et puis l'histoire de cet homme nouveau quinquagénaire, m'a parlé !
Ha ! La crise de la cinquantaine!
Moi, qui venait de régler la crise de la quarantaine...
Enfin bref...
Lisez Paasilina, c'est un auteur que je suis content d'avoir découvert, et que je vous recommande.
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Apprendre à son compagnon d'ours à faire le repassage ou la vaisselle, s'initier avec entrain au lancer de javelot en hauteur... : le pasteur Huuskonen multiplie les activités loufoques. Loufoques, mais non moins censés pour le sens de cette histoire d'Arto Paasilinna.
Avis personnel d'un grand amateur de l'auteur finlandais, certains passages de ce récit traînent parfois. L'univers déjanté du récit et les frasques du pasteur contrebalancent cependant cette impression.
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J'ai arrèté au bout de 60 pages, car je trouve son humour très lourd et ne me fait pas rire du tout. J'avais déjà lu la douce empoisonneuse qui ne m'avait vraiment pas plus. Je trouve cet auteur complétement surestimé. Son écriture est digne d'un débutant.
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Mi fable mi conte, voici un roman joyeux, étonnant, et imprévisible. Arto Paasilinna écrit avec habilité et facilité. On sent dans cet écrivain hors norme une envie furieuse de bousculer les aprioris d'une société bien-pensante. Cette histoire qui fait sourire, adresse au lecteur des signaux. le pasteur Oskari Kuukonen est un sacré personnage qui bouscule les diktats et se moque subtilement de sa hiérarchie. Oskari va élever un ourson Belzébuth, et lui-même au gré de l'âge de ce dernier changera un peu plus chaque jour, jusqu'au point de devenir marginal, quasi cynique tel Diogène et sa philosophie de vie. L'histoire animalière anthropomorphique relève le niveau de lecture dans un 2ème voire 3ème degré. On s'attache aux protagonistes et on a envie de vivre cette aventure toute de bol d'air frais, de paysages grandioses et de l'hymne « du Lièvre de Vatanen » qui est en filigrane entre les lignes. le lecteur est époustouflé par l'audace d'Arto Paasilinna qui aime son pays et se moque gentiment en Diogène absolu de toutes les conventions possibles. On lit ce livre à petites gorgées de lait parfumé au miel, et il vient au lecteur l'envie furieuse de rencontrer en vérité Oskari Huuskonen et son ours Belzébuth. Et c'est bien ainsi.
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