Ratel Mannerheim fut nommé archevêque de toutes les congrégations baptistes de Finlande. À Noël, il parlait déjà mieux finnois que son défunt modèle l'illustre maréchal. Le Seigneur lui donnait des sujets de conversation et les anges lui enseignaient les suffixes possessifs.
Ils offrirent aussi [de la vodka] au chauffeur de taxi, qui avoua que c'était sa première gorgée d'alcool depuis deux jours. Il ajouta qu'il lui arrivait de rouler totalement à jeun pendant parfois une semaine entière.
"Ç'a quand même été difficile, au début, de s'habituer à ce nouveau régime de sobriété. J'ai peur de la circulation, maintenant, les gens roulent comme des fous sans regarder devant eux. Quand on n'a rien bu, c'est quelque fois un peu terrifiant."
jurons et ahanements durèrent une demie-heure, jusqu'à ce que le ventre du vieux dissident soit plus vide que la boite à idées d'un kolkhoze.
Le lendemain matin, le philologue alla changer de l'argent à la banque nationale de Vachardoslavie. La monnaie locale était le mahoussov, qui se divisait en cent kepouicks.
Il conseilla à Surunen de se tourner vers une compagnie de réassurance internationale n'ayant pas froid aux yeux, spécialisée par exemple dans la garantie du transport en vrac de liquides explosifs dans des zones sismiques ou la voltige aérienne par gros temps dans le triangle des Bermudes, voire dans la vente aux Éthiopiens de contrats sur la vie.
On dit que la révolution dévore ses enfants. Peut-être. Moi, j’ai bu une révolution entière.
Si Jésus-Christ lui-même vivait aujourd'hui au Macabraguay et avait tes sympathies gauchistes, il se ferait immédiatement arrêter et interroger. Il serait atrocement torturé et, pour finir, liquidé. (p.57)
-Ce sont des prisonniers politiques? S’enquis Surunen.
- Nous ne les désignons pas par ce terme déplaisant. Ils s’opposent par pure stupidité à un juste système. Ce sont des réfractaires endurcies que même les camps de redressement n’ont pas pu rééduquer.
Les nombreuses cloches de la petite église catholique de La Coruña cessèrent enfin de sonner. C'était comme la fin d'un office. Le tremblement de terre avait cessé, cinq tortionnaires étaient morts, l'humanité continuait de faire le mal.
Je vois que vous disposez ausi d'une carte de crédit. Je devrais en réalité vous la retirer, au moins jusqu'à ce que vous retrouviez la raison, mais tant pis. Le plafond autorisé n'est pas vertigineux. Mais pas question de prêt proprement dit à des fins humanitaires. Il vous faut un projet d'investissement plus raisonnable.