AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 748 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai préféré ce livre au "Lièvre de Vatanen", que j'avais lu en dernier de cet auteur. Je déplore l'absence de respect de choix des protagonistes à la fin du récit (pour ne pas en dire plus), mais j'admire cette vision d'une version idyllique du communisme, avec une répartition des tâches et une solidarité acceptée. Cela a beau être une situation utopique, le lieu en revanche ne me fait personnellement pas rêver.
Commenter  J’apprécie          101
Un livre d'Arto Paasilinna peut difficilement être mauvais parce que l'écriture de cet auteur a suffisamment de ressort pour nous raconter la plus plate des aventures comme une bonne anecdote, voire une bonne blague. Reconnaissons tout de même que ce livre est loin d'être le meilleur de son imposante bibliographie.
J'étais pourtant très curieuse de voir ce que la truculence de Paasilinna allait donner sur cette micro-société en formation sur une île déserte. Je m'attendais à voir disséquer dans ce laboratoire les travers de nos sociétés et des expériences d'organisation sociale. Mais en définitive le livre évolue sur une suite de situations et de retournements de situations plus ou moins drolatiques et surtout bien remplies de clichés sur les différentes nationalités, sur les hommes et sur les femmes. Donc pas grand chose de bien neuf.
L'ensemble est évidemment invraisemblable mais ce n'est pas un argument qui peut être retenu contre Arto Paasilinna. Au contraire, c'est quand il cherche le réalisme qu'il est ennuyeux.
Commenter  J’apprécie          90
Un avion fait un amerrissage forcé à proximité d'une île du Pacifique avec à son bord vingt-six femmes et vingt-huit hommes qui échoueront sur la plage. Au début, quelques frictions parmi ces Robinson Crusoé dues à leurs diverses nationalités, des finlandais, des suédois, un anglais. Rapidement, un comité directeur composés de responsables instaure des règles pour que chacun puisse vivre harmonieusement. Au fil des semaines et des mois, la vie sur l'île devient agréable au point que quelques-uns ne désireront plus être sauvés.
C'est avec son humour coutumier que Arto Paasilinna raconte les mésaventures et la vie menée par les naufragés sans omettre son habituelle critique de la société. Une fois de plus, Arto Paasilinna m'a séduite avec ses aventures rocambolesques.

Challenge Petits plaisirs 2016 - 203 pages
Commenter  J’apprécie          640
Arto Paasilinna écrit des romans délirant et amusants ; cette fois ce n'est pas si drôle, et un bataillon de bûcherons se retrouvant dans une jungle indonésienne ça tombe bien quand il s'agir de défricher pour écrire un énorme SOS pour attirer d'éventuels secours et une armada de sage-femmes aussi pour éviter les conséquences possibles entre naufragés des deux sexes, justement il y avait une cargaison de stérilets repêchés dans l'avion...
J'ai mis trois jours pour lire ce petit livre, j'ai eu du mal, mais bon, dans l'impressionnante bibliographie de cet auteur finlandais, il fallait bien qu'il y en ai de moins bien réussis.
Commenter  J’apprécie          20
Lu en décembre 2015
Commenter  J’apprécie          20
Un livre assez sympathique qui explore la création d'une société nouvelle en critiquant les bases de la société actuelle. le ton est résolument humoristique.
Néanmoins, je l'ai trouvé globalement sexiste, ce qui a nuit à ma lecture.
Commenter  J’apprécie          40
Sans hésitation je place ce livre dans la catégorie Utopie, comme l'oeuvre éponyme de Thomas Moore, ou l'Abbaye de Thélème de Rabelais.
L'air de rien, Arto Paasilinna nous emmène au coeur d'une île, au coeur des personnages et leurs personnalités opposées, complexes, pour enfin nous faire partager le bonheur d'une vie en toute simplicité, à l'état sauvage, qui fera d'ailleurs revenir ses personnages, même après qu'ils aient été retrouvés, sur l'île du bonheur pourrait-on dire !

A lire et à relire !
Commenter  J’apprécie          00
Ce n'est peut être pas le meilleur livre de Paasilinna mais il y a des scènes à mourir de rire comme celle de la pose de stérilets sur une île déserte par des infirmières suédoises.
Commenter  J’apprécie          00
Au nombre des questions qu'on ne se pose pas assez souvent figure la suivante : pourquoi crash aérien devrait-il forcément rimer avec drame ? L'auteur finlandais Arto Paasilinna part du principe que ce n'est pas une règle immuable et met en scène, dans Prisonniers du Paradis, les infortunés (?) passagers d'un vol achevé prématurément sur une plage déserte, entre une jungle épaisse et une mer infestée de requins. Il faut dire que Paasilinna a soigneusement choisi sa population de départ : surtout des bûcherons finlandais et des sages-femmes suédoises, personnel des Nations Unies, auxquels s'ajoutent une poignée d'autres occidentaux. Au total, vingt-huit hommes et vingt-six femmes.

Habitués au confort occidental, ces Robinsons du grand nord ont forcément un peu de mal à s'habituer à leur nouvel habitat mélanésien. Pourtant, cela ne se passe pas si mal et la vie s'organise progressivement, émaillée d'accidents divers que le narrateur (un journaliste qui se trouvait par hasard sur le vol) nous raconte comme s'il s'agissait d'un simple pique nique. En fait, le lecteur ne perd rien à savoir à l'avance que Prisonniers du paradis n'a rien d'un roman-catastrophe. Il faut plutôt y voir l'aventure d'une mini société obligée de faire avec ce qu'elle a et de gérer les enjeux qui surviennent inévitablement : comment réagir aux différends linguistiques (un enjeu qui intéressera les belges) ? Comment attirer l'attention du monde extérieur (celui-ci en intéressera bien d'autres) ? Comment répartir la nourriture ? Comment punir les fautifs en cas d'incident ?

Au final, la vie s'organise tellement bien que certains en viennent à se demander s'ils souhaitent réellement retourner en Europe, et c'est encore là que se trouve le principal enjeu du livre. Prisonners du Paradis est donc un roman plutôt léger, qui se lit rapidement, et qui nous épargne les habituels désastres liés aux accidents d'avion. Ça détend.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
Commenter  J’apprécie          30
Où il est question de robinsons venus du nord : avec les moyens du bord et une inspiration de type rocambolesque, une cinquantaine de naufragés va tenter de survivre sur une île (presque) déserte de Mélanésie, y recréant peu à peu un ordre social à la fois traditionnel et inédit.

Du jovial, de l'invraisemblable, du distrayant… du Paasilinna quoi. Un style toujours aussi brut de finlandais et pas grand-chose à attendre de cette aimable fable écolo si ce n'est quelques sourires, une grande facilité de lecture et une absence intégrale de prise de tête. D'aucuns diront que ce n'est déjà pas si mal (voire même me jetteront la pierre, Pierre) mais enthousiasme circonspect en ce qui me concerne, d'autant que l'épilogue est torché avec la même désinvolture que le reste du récit, mais en un peu plus pire. Dans le genre déjanté des contrées nordiques " le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire " est de très loin mon favori, mais c'est une autre histoire.


Petite précision historique : je m'étonnais des quelques relents d'écologie post soixante-huitarde présents dans ce roman, et pour cause, sa parution initiale au pays des rennes date de 1974, et n'a été traduite en France que 22 ans plus tard…


Lien : HTTP://MINIMALYKS.TUMBLR.COM/
Commenter  J’apprécie          331




Lecteurs (1500) Voir plus



Quiz Voir plus

La douce empoisonneuse, de Arto Paasilina

Quel animal de compagnie avait Linnea ?

un chien
un chat
un hamster

14 questions
94 lecteurs ont répondu
Thème : La Douce empoisonneuse de Arto PaasilinnaCréer un quiz sur ce livre

{* *}