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3,68

sur 744 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un avion fait un amerrissage forcé à proximité d'une île du Pacifique avec à son bord vingt-six femmes et vingt-huit hommes qui échoueront sur la plage. Au début, quelques frictions parmi ces Robinson Crusoé dues à leurs diverses nationalités, des finlandais, des suédois, un anglais. Rapidement, un comité directeur composés de responsables instaure des règles pour que chacun puisse vivre harmonieusement. Au fil des semaines et des mois, la vie sur l'île devient agréable au point que quelques-uns ne désireront plus être sauvés.
C'est avec son humour coutumier que Arto Paasilinna raconte les mésaventures et la vie menée par les naufragés sans omettre son habituelle critique de la société. Une fois de plus, Arto Paasilinna m'a séduite avec ses aventures rocambolesques.

Challenge Petits plaisirs 2016 - 203 pages
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J'ai enfin lu mon premier Paasilinna... Et pour tout vous dire, je m'attendais à un roman bien plus loufoque et bien plus drôle. J'ai certes passé un bon moment à découvrir les aventures de ces infirmières suédoises et de ces bûcherons finlandais échoués tels des Robinson Crusoé sur une plage paradisiaque. Mais j'aurais aimé que l'auteur ne se retienne pas de partir dans l'absurde le plus total.
J'aurais même adoré ça !
Et il y avait de quoi faire : un coin de jungle en proie à une guérilla; une cargaison de stérilets destinés au contrôle des naissances en Inde; des suédoises sexy; des gilets de sauvetages multi-usages, des bûcherons aux muscles saillants; une distillerie à ciel ouvert; de la nourriture locale à profusion...
A mon goût, ça ne va pas assez loin.
Bref ! Ce livre me fait pressentir le bel univers d'Arto Paasilinna. Il me rester à dévorer les autres romans qui trônent sur mon étagère pour pouvoir en savoir plus sur ce qui se cache derrière cette agréable plume finlandaise.
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Où il est question de robinsons venus du nord : avec les moyens du bord et une inspiration de type rocambolesque, une cinquantaine de naufragés va tenter de survivre sur une île (presque) déserte de Mélanésie, y recréant peu à peu un ordre social à la fois traditionnel et inédit.

Du jovial, de l'invraisemblable, du distrayant… du Paasilinna quoi. Un style toujours aussi brut de finlandais et pas grand-chose à attendre de cette aimable fable écolo si ce n'est quelques sourires, une grande facilité de lecture et une absence intégrale de prise de tête. D'aucuns diront que ce n'est déjà pas si mal (voire même me jetteront la pierre, Pierre) mais enthousiasme circonspect en ce qui me concerne, d'autant que l'épilogue est torché avec la même désinvolture que le reste du récit, mais en un peu plus pire. Dans le genre déjanté des contrées nordiques " le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire " est de très loin mon favori, mais c'est une autre histoire.


Petite précision historique : je m'étonnais des quelques relents d'écologie post soixante-huitarde présents dans ce roman, et pour cause, sa parution initiale au pays des rennes date de 1974, et n'a été traduite en France que 22 ans plus tard…


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Mais que diable ! Pourquoi n'offre-t-on pas ce livre à chaque participant de Koh-Lanta !
C'est si facile la vie de naufragé ! Mesdames et Messieurs, ne perdez pas de temps ! Embarquez dans un avion par temps d'orage. Vous aurez droit à un amerrissage d'urgence à proximité d'une île charmante en plein Pacifique sud ! Après quelques tâtonnements et avec un peu d'imagination, vous aurez bien vite équipé votre campement d'un frigo, d'un alambic, d'un ‘café de la jungle » et de belles cabanes avec terrasse à tel point que vous ferez des pieds et des mains pour ne plus retourner à votre vie précédente.

Programme alléchant non ? Moments de folie douce et de franche rigolade en perspective ?
C'est ce que je me suis dit aussi en entamant ce livre écrit par le champion attitré de l'humour finlandais. Malheureusement, le magicien Paasilinna n'a pas réussi à sortir le lapin (le lièvre ?) de son chapeau. Je me suis profondément ennuyée. Non que l'invraisemblance du récit m'ait dérangée outre mesure car le surréalisme belge coule dans mes veines mais je pense vraiment que les situations manquaient de cocasserie.
Une seule idée m'a tout de même fait rire : le système mis au point pour appeler les secours.

A la décharge d'Arto Paasilinna, je précise que ce livre date de 1974 et n'a été traduit en français que sur le tard. L'omniprésence du style indirect pour rapporter les dialogues et l'utilisation permanente du passé simple donnent à l'ensemble une lourdeur vieillotte.

Désolée pour la personne qui me l'a offert. Ça partait d'un bon sentiment mais tous les livres finlandais que je n'ai pas lus ne sont pas forcément à mon goût. Je n'ai malheureusement pas retrouvé dans cette farce l'originalité qui m'avait fait sourire à maintes reprises dans « Petits suicides entre amis ».





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J'ai préféré ce livre au "Lièvre de Vatanen", que j'avais lu en dernier de cet auteur. Je déplore l'absence de respect de choix des protagonistes à la fin du récit (pour ne pas en dire plus), mais j'admire cette vision d'une version idyllique du communisme, avec une répartition des tâches et une solidarité acceptée. Cela a beau être une situation utopique, le lieu en revanche ne me fait personnellement pas rêver.
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Un livre d'Arto Paasilinna peut difficilement être mauvais parce que l'écriture de cet auteur a suffisamment de ressort pour nous raconter la plus plate des aventures comme une bonne anecdote, voire une bonne blague. Reconnaissons tout de même que ce livre est loin d'être le meilleur de son imposante bibliographie.
J'étais pourtant très curieuse de voir ce que la truculence de Paasilinna allait donner sur cette micro-société en formation sur une île déserte. Je m'attendais à voir disséquer dans ce laboratoire les travers de nos sociétés et des expériences d'organisation sociale. Mais en définitive le livre évolue sur une suite de situations et de retournements de situations plus ou moins drolatiques et surtout bien remplies de clichés sur les différentes nationalités, sur les hommes et sur les femmes. Donc pas grand chose de bien neuf.
L'ensemble est évidemment invraisemblable mais ce n'est pas un argument qui peut être retenu contre Arto Paasilinna. Au contraire, c'est quand il cherche le réalisme qu'il est ennuyeux.
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Comme ce roman est bien court, je m'en vais un peu vous raconter ma vie.
Mon livre de référence à moué, depuis mes 18 ans, c'est Vendredi ou les limbes du Pacifique. Auquel j'ai ajouté son grand parrain, Robinson Crusoe.
Le film que je regarde à chaque fois qu'il passe, c'est Seul au monde, avec Tom Hanks, Tom Hanks, Tom Hanks et Wilson.
Mon émission préférée à la Tévé s'appelle "Retour à l'instinct primaire", où deux candidats qui ne se connaissent pas se retrouvent en terre sauvage ici ou là dans le monde, sans vêtements, sans chaussures, avec une marmite pour faire bouillir l'eau avant de la boire, un coupe-coupe et parfois, une pierre à briquet pour faire du feu afin de faire bouillir l'eau avant de la boire. Ils doivent tenir comme ça 14 jours ou 21, selon les émissions. Dans une jungle, en Colombie, en Afrique du Sud, au Guyana, ou encore des tas d'endroits qui ont l'air sympa comme ça, mais sont pétés d'insectes dévoreurs, de crocodiles, de serpents ou scorpions. Sans parler des trombes d'eau qui peuvent tomber et faire déborder les rivières, éteindre le précieux feu, sans parler des températures qui peuvent cramer le chaland ou le glacer de froid, alors que nos héros sont toujours à poil. Il y a aussi "Nus et culottés", beaucoup plus convivial, mais toujours dans le système d'De on ne sait pas de quoi demain sera fait.

Les héros de ce trop court livre de Paasilina se retrouvent eux aussi sur une île à peu près déserte, sans trop de ces inconvénients, avec du matériel incongru (une collection de stérilets ou des hordes de gilets de sauvetage) dont ils feront bon usage, et vas-y Josette, qu'ils finissent par s'organiser pour boire, puis manger, puis chasser-pêcher, puis acquérir du confort.
Deux cents pages j'ai rongé mon frein, mamaaaan c'est trop court j'en veux encore, si ça avait pu faire mille pages j'aurais pris avec plaisir ! Imaginant une autre fin, et des suites, pour calmer ma frustration. M'installant avec eux dans la forêt bordant la plage, décorant mon intérieur, et pis moi, eh ben je me serais mise à peindre, à sculpter, à fabriquer un instrument de musique, bref,
Deux cents pages frustrantes parce que deux cents pages fort bien troussées qui s'engloutissent trop rapidement. Attention, c'est frustrant quand on est addict comme moi à l'île déserte, sinon, on peut s'en remettre, et puis philosopher le soir entre potes lecteurs sur le sens de la vie.
Ça le fait aussi.
Graaave.

NB : le roman est déjà trop court, alors épargnez-vous la lecture de la quatrième de couv' ! Les gâcheurs...
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Un livre assez sympathique qui explore la création d'une société nouvelle en critiquant les bases de la société actuelle. le ton est résolument humoristique.
Néanmoins, je l'ai trouvé globalement sexiste, ce qui a nuit à ma lecture.
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livre tres mal traduit ce qui nuit vraiment à la capacité de le lire
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Mais où est-ce que les gens trouvent un humour irrésistible là-dedans ? Deux trois phrases sont souriantes. le reste est d'un plat. Pas mal écrit, pas mal pensé, pas mal exécuté, mais plat. Je n'accroche toujours pas à Paasilinna.
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