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3,68

sur 746 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme ce roman est bien court, je m'en vais un peu vous raconter ma vie.
Mon livre de référence à moué, depuis mes 18 ans, c'est Vendredi ou les limbes du Pacifique. Auquel j'ai ajouté son grand parrain, Robinson Crusoe.
Le film que je regarde à chaque fois qu'il passe, c'est Seul au monde, avec Tom Hanks, Tom Hanks, Tom Hanks et Wilson.
Mon émission préférée à la Tévé s'appelle "Retour à l'instinct primaire", où deux candidats qui ne se connaissent pas se retrouvent en terre sauvage ici ou là dans le monde, sans vêtements, sans chaussures, avec une marmite pour faire bouillir l'eau avant de la boire, un coupe-coupe et parfois, une pierre à briquet pour faire du feu afin de faire bouillir l'eau avant de la boire. Ils doivent tenir comme ça 14 jours ou 21, selon les émissions. Dans une jungle, en Colombie, en Afrique du Sud, au Guyana, ou encore des tas d'endroits qui ont l'air sympa comme ça, mais sont pétés d'insectes dévoreurs, de crocodiles, de serpents ou scorpions. Sans parler des trombes d'eau qui peuvent tomber et faire déborder les rivières, éteindre le précieux feu, sans parler des températures qui peuvent cramer le chaland ou le glacer de froid, alors que nos héros sont toujours à poil. Il y a aussi "Nus et culottés", beaucoup plus convivial, mais toujours dans le système d'De on ne sait pas de quoi demain sera fait.

Les héros de ce trop court livre de Paasilina se retrouvent eux aussi sur une île à peu près déserte, sans trop de ces inconvénients, avec du matériel incongru (une collection de stérilets ou des hordes de gilets de sauvetage) dont ils feront bon usage, et vas-y Josette, qu'ils finissent par s'organiser pour boire, puis manger, puis chasser-pêcher, puis acquérir du confort.
Deux cents pages j'ai rongé mon frein, mamaaaan c'est trop court j'en veux encore, si ça avait pu faire mille pages j'aurais pris avec plaisir ! Imaginant une autre fin, et des suites, pour calmer ma frustration. M'installant avec eux dans la forêt bordant la plage, décorant mon intérieur, et pis moi, eh ben je me serais mise à peindre, à sculpter, à fabriquer un instrument de musique, bref,
Deux cents pages frustrantes parce que deux cents pages fort bien troussées qui s'engloutissent trop rapidement. Attention, c'est frustrant quand on est addict comme moi à l'île déserte, sinon, on peut s'en remettre, et puis philosopher le soir entre potes lecteurs sur le sens de la vie.
Ça le fait aussi.
Graaave.

NB : le roman est déjà trop court, alors épargnez-vous la lecture de la quatrième de couv' ! Les gâcheurs...
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J'ai apprécié ce livre entre deux gros romans, je l ai pris comme une parenthèse dans mes lectures, ce que son histoire relate en fait : une parenthèse sur une île au milieu d une vie. Au vue des personnages j ai cru que l'histoire allait déraper mais à part quelques glissades sympathiques cela ne dégénère pas. Agréable à lire.
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Habituellement friande des livres de Arto Paasilinna, je suis passée à côté de celui-ci. Son écriture mordante et ses histoires loufoques croisées au thème de la survie me laissaient présager une lecture amusante. Si le style reste très fluide et le roman divertissant, je n'ai pas retrouvé l'humour caractéristique de l'auteur dans ce récit finalement assez sobre. Cette histoire m'a en revanche vraiment donné envie de relire Les naufragés de l'autocar de Steinbeck !
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Ma lecture s'est décomposée en deux temps pour ce livre. Au cours des deux premiers tiers de l'ouvrage, c'est l'ennui qui a primé. L'histoire est originale certes, mais le curseur aurait pu être poussé plus loin, soit dans le loufoque, soit dans le ressenti des personnages. Puis sur le tiers restant, j'ai apprécié l'intrigue qui se profitait, la dimension philosophique qui était donnée à ce que vivent les personnages. Malheureusement ce tournant est arrivé trop tard pour que j'apprécie pleinement le récit...
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Écrit en 1974, Prisonniers du paradis est le second roman d'Arto Paasilinna. Sur une île d'Indonésie, les rescapés d'une catastrophe aérienne s'organisent en une société idéale. Comme Mr Jourdain qui prosifiait à son insu, nos ex-capitalistes font du communisme sans le savoir.

Dans cette oeuvre où il n'est pas encore lui-même, Paasilinna n'a pas fait la rencontre décisive de ses thèmes, des paysages sauvages de Carélie, de son héros vivant mais si seul, incapable de transiger avec une communauté veule et qu'il raille de son ironie mordante. Là, son idéal de la Nature demeure très classiquement la jungle ; et des êtres de bonne volonté y vivent aisément en harmonie. Au long de ce récit tiède et mou, l'accent est mis, à la Jules Verne, sur l'aménagement de la vie sociale et les astuces de survie. Rares sont les anecdotes qui prêtent à sourire, mal présentées, vite gâchées. La conclusion sans surprise ne provoque aucune catharsis.

C'est qu'avant tout Paasilinna a cherché dans ce roman à délivrer, presque au premier degré, un message politique. Il amène le lecteur à adhérer à cette construction sociale qui se fait simplement, au fil du temps, à partir de rien. Il démontre ainsi que si cette « organisation naturelle » s'est perdue, c'est en raison de la propriété. Il appuie la critique thoreauvienne de la consommation industrielle, il rejette avec Proudhon le concept d'une « propriété naturelle ». Dans une société humaine qui, comme celle des Prisonniers du paradis, ne dégagerait aucun excédent, il serait d'ailleurs impossible que certains s'accaparent le profit du travail des autres. Cela signerait l'extinction de la société-même.
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Mais où est-ce que les gens trouvent un humour irrésistible là-dedans ? Deux trois phrases sont souriantes. le reste est d'un plat. Pas mal écrit, pas mal pensé, pas mal exécuté, mais plat. Je n'accroche toujours pas à Paasilinna.
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Je l'ai lu avec plaisir mais sans plus, ce fut une balade exotique, j'ai appris le mot 'souquer' et la couleur 'basalte'. J'ai trouvé que parfois c'était 'un peu gros' comme on dit mais des scènes agréables, une petite pointe d'humour.
Lorsque nous lecteurs étions explicitement nommés, cela me sortait de ma lecture. Et puis je n'ai pas compris pourquoi l'un des protagonistes n'était jamais nommé contrairement à d'autres, secondaires (dixit 'la sage-femme brune).
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Je ne dirais pas qu'il s'agit là d'un grand livre, mais c'est une lecture agréable. Un moment de légèreté, sans réelle tension ni suspens. Je n'y ai pas vraiment lu de l'humour, mais plutôt un récit bon enfant agrémenté de situations un peu surréalistes. L'objectif du récit n'est pas d'être rationnel, mais il offre un généreux moment de détente au lecteur. Et c'est bienvenu.
Lien : https://itzamna-librairie.bl..
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Mais que diable ! Pourquoi n'offre-t-on pas ce livre à chaque participant de Koh-Lanta !
C'est si facile la vie de naufragé ! Mesdames et Messieurs, ne perdez pas de temps ! Embarquez dans un avion par temps d'orage. Vous aurez droit à un amerrissage d'urgence à proximité d'une île charmante en plein Pacifique sud ! Après quelques tâtonnements et avec un peu d'imagination, vous aurez bien vite équipé votre campement d'un frigo, d'un alambic, d'un ‘café de la jungle » et de belles cabanes avec terrasse à tel point que vous ferez des pieds et des mains pour ne plus retourner à votre vie précédente.

Programme alléchant non ? Moments de folie douce et de franche rigolade en perspective ?
C'est ce que je me suis dit aussi en entamant ce livre écrit par le champion attitré de l'humour finlandais. Malheureusement, le magicien Paasilinna n'a pas réussi à sortir le lapin (le lièvre ?) de son chapeau. Je me suis profondément ennuyée. Non que l'invraisemblance du récit m'ait dérangée outre mesure car le surréalisme belge coule dans mes veines mais je pense vraiment que les situations manquaient de cocasserie.
Une seule idée m'a tout de même fait rire : le système mis au point pour appeler les secours.

A la décharge d'Arto Paasilinna, je précise que ce livre date de 1974 et n'a été traduit en français que sur le tard. L'omniprésence du style indirect pour rapporter les dialogues et l'utilisation permanente du passé simple donnent à l'ensemble une lourdeur vieillotte.

Désolée pour la personne qui me l'a offert. Ça partait d'un bon sentiment mais tous les livres finlandais que je n'ai pas lus ne sont pas forcément à mon goût. Je n'ai malheureusement pas retrouvé dans cette farce l'originalité qui m'avait fait sourire à maintes reprises dans « Petits suicides entre amis ».





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J'ai enfin lu mon premier Paasilinna... Et pour tout vous dire, je m'attendais à un roman bien plus loufoque et bien plus drôle. J'ai certes passé un bon moment à découvrir les aventures de ces infirmières suédoises et de ces bûcherons finlandais échoués tels des Robinson Crusoé sur une plage paradisiaque. Mais j'aurais aimé que l'auteur ne se retienne pas de partir dans l'absurde le plus total.
J'aurais même adoré ça !
Et il y avait de quoi faire : un coin de jungle en proie à une guérilla; une cargaison de stérilets destinés au contrôle des naissances en Inde; des suédoises sexy; des gilets de sauvetages multi-usages, des bûcherons aux muscles saillants; une distillerie à ciel ouvert; de la nourriture locale à profusion...
A mon goût, ça ne va pas assez loin.
Bref ! Ce livre me fait pressentir le bel univers d'Arto Paasilinna. Il me rester à dévorer les autres romans qui trônent sur mon étagère pour pouvoir en savoir plus sur ce qui se cache derrière cette agréable plume finlandaise.
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