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3,14

sur 118 notes
Un livre qui fait sourire, dont le récit est fidèle à la description donnée par la quatrième de couverture. L'auteur en profite pour donner quelques égratignures à l'Europe et à ses lois : celles interdisant aux animaux de cirque de faire leur spectacle et celles qui viennent régenter le quotidien des paysans Finlandais.
Le lecteur s'attache à la personnalité très sympathique de l'éléphante Emilia, qui n'a pas peur des ours mais uniquement des petits roquets et la suit dans son voyage à travers l'Europe (où elle apprend à danser le gopak) puis vers l'Afrique où elle rejoindra tranquillement d'autres éléphants dans une immense réserve nationale.
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Cet auteur m'avait été conseillé il y a déjà fort longtemps.
C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que je suis partie sur la route avec Emilia, adorable éléphante de trois tonnes et Lucia sa dompteuse. J'ai passé un excellent moment à travers ce road movie très éloigné il faut bien le dire de celui de Thelma et Louise. Les péripéties cocasses se succèdent à un rythme soutenu. Les personnages n'ont certes pas inventé l'eau chaude mais se révèlent conciliants, débrouillards et dotés d'un fort caractère quand la situation le nécessite. Une lecture plaisante et distrayante fort appréciable en ces journées caniculaires!
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J'ai dévoré ce roman de Arto Paasilinna car c'est un auteur qui sait nous entrainer vers des rencontres incroyables. Alors que je réfléchissais à ce que j'allais écrire un cirque est venu s'installer dans mon village. Et j'ai remarqué que quelqu'un avait posé une affiche par-dessus celle du cirque avec un message contre les animaux dans les cirques. Puis, le 3 avril un éléphant est mort dans le camion qui le transportait et qui s'est renversé. C'est trouvé cela triste. Il y a parfois des coïncidences.

Arto Paasilinna, ouvre le débat sur ce sujet. C'est bien beau d'interdire d'employer les animaux sauvages dans des spectacles. Mais que faire des animaux nés en captivités qui n'ont jamais foulé la terre de leurs ancêtres ? Je ne connaissais pas cette directive européenne qui avait touché les pays nordiques (je n'ai pas vérifié). Pourquoi le reste de l'Europe n'est pas touchée ? Arto Paasilinna nous montre la logique administrative qui préfère un animal abattu qu'un animal dans un parc.

On va suivre le périple d'Emilia à travers la Russie en pleine mutation des années 80. Là-bas, Emilia et Lucia vont pouvoir se produire sur les places des villages, les quais de gare… Lucia va pouvoir affréter un wagon aux bonnes dimensions. C'était très intéressant de voir les changements dans l'évolution d'Emilia et du pays.

On découvre toute la logistique nécessaire pour se déplacer, la nourrir, la laver etc. Lucia ne vit guère mieux que son animal Lucia est en quête d'une solution pour trouver un moyen de permettre de faire vivre Emilia.

Elles vont changer la vie de certaines personnes qui croiseront leur route.

On a un bon roman de Arto Paasilinna où il allie revendication sociales tout en faisant passer son message à travers des scènes loufoques voire absurdes. Derrière les sourires et les rires on retrouve une certaine mélancolie. Un peu comme dans les représentations, il y a la scène et les coulisses. Cela vaut pour Lucia et Emilia, mais aussi pour ses habitants de zones rurales coupés du monde. Il y aura des moments d'abattement, des moments tendres, beaucoup d'émotion, puis avec une pirouette on redonne de l'espoir.

Arto Paasilinna dénonce les ravages des aides sociales et autres subventions qui sont détournées de leur fonction première. On va croiser des êtres à la dérive : surendettés, alcooliques, isolés et violence. Même la religion y passe.

Ce qui m'a plu, c'est de voir que certains ont besoin d'une cause à défendre pour redonner un sens à leur vie. On va découvrir comment des gens qui vivent dans le même secteur sans se connaître vont tisser des liens.

Ce roman c'est un voyage dans une région de Finlande. Arto Paasilinna donne envie de découvrir ces lacs, ces forêts, ces traditions qui font l'histoire de cette région.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Je ne connaissais pas cet auteur, et les critiques étaient plutôt bonnes. le résumé donnait l'idée d'un roman léger et loufoque.
Pourtant, je n'ai pas du tout aimé. Je ne connais pas suffisamment la culture finlandaise, c'est peut-être la raison pour laquelle je n'ai pas saisi l'humour.
Je ne m'attendais pas à ça. Je n'ai pas ri. J'ai trouvé ça plat, et certains passages m'ont carrément gênée.
Bref, je ne connaissais pas cet auteur, ça ne m'a pas donnée envie d'y revenir.
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Lucia et Emilia en cavale ! L'éléphante danseuse et sa belle dresseuse traversent la Finlande pour que le pachyderme puisse regagner en bateau son Afrique natale.C'est original , amusant ,léger . On constate que les finlandais sont vraiment de braves gens . Bien sûr une histoire de bisounours ça repose mais là elle manque un peu d'épaisseur .
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Alors que j'avais adoré du même auteur la cavale du géomètre, joyeux et foutraque, ce roman m'a beaucoup déçue.
Le sujet était pourtant alléchant : un road-movie en compagnie d'une éléphante, Emilia, pratiquant le gopak (danse acrobatique russe).
On suit l'éléphant et sa dresseuse de ferme en ferme, où elles trouvent toujours quelqu'un de bienveillant pour les aider, alors que la gestion de cet impressionnant animal n'est pas des plus simples.
C'est très répétitif, la narration est plate, la vie quotidienne est décrite dans les moindres détails, pas très intéressants.
Dans la première moitié du livre, on a l'impression qu'Emilia passe son temps à manger et produire des bouses. Puis tout se traîne jusqu'à la fin abrupte et "téléphonée".
Vers la fin du livre, le Mouvement pour la Libération de l'Eléphant m'a fait sourire. Ses membres considèrent qu'Emilia est maltraitée en tant qu'animal sauvage exploité. Ils aimeraient la libérer, mais se demandent comment opérer (ce n'est pas si facile de manier un éléphant adulte), et ce qu'ils en feront ensuite.
L'expédier en Inde demanderait beaucoup d'argent et de logistique. Peut-être vaudrait-il mieux l'euthanasier au cours d'une conférence de presse, pour "mettre fin à ses souffrances dans le climat glacial de la Finlande", et en profiter pour se faire de la publicité.
A part cet épisode grinçant, on sent bien qu'il y a de l'ironie et de la distance dans ce roman, mais je n'ai pas pu vraiment les repérer.
Peut-être est-ce un problème de traduction, ou d'incompréhension de ma part envers l'humour propre à ce livre.
J'essaierai un 3ème roman de l'auteur pour rattraper cette impression.
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Pas le meilleur roman d'arto paasilinna... Beaucoup de phrase descriptive relativement ennuyeuse et inutile au final (du moins, je n'y ai pas vu l'utilité).

J'avais beaucoup ri en lisant le lièvre de Vatanen, je me suis assez ennuyé en lisant celui ci.
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Dans la pleine lignée des autres romans de Paasilinna, pas mon préféré peut-être, mais malgré tout un très bon moment à passer.
On retrouve l'univers un peu loufoque de l'écrivain, presque un conte moderne en fait avec toujours un petit fonds d'histoire de la Finlande et de critique de la société moderne. Tout problème fini par trouver une solution grâce à l'entraide et à l'amitié qui se créent entre les personnages, y compris les liaisons amoureuse !

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Paasilinna, c'est un mélange subtil d'humour, de remarques bien senties et d'une extrême tendresse pour ses personnages déjantés. Ses meilleurs romans sont ceux où le dosage est équilibré.
Ici, le personnage est de poids puisqu'il s'agit d'une éléphante. le 12 septembre 1986, la Finlande promulgue une loi interdisant la mise en scène d'animaux sauvages. Lucia Lucander, soigneuse dans un cirque décide de sauver Emilia, un éléphanteau et de partir avec elle en Russie. Là, elle embauche comme palefrenier, Igor, chef de wagon sur le Transsibérien. Igor apprendra à Emilia à danser le gopak, une danse fougueuse cosaque. Succès garanti. Lucia épouse Igor, sans amour, histoire de ne pas gâcher la fête organisée par la famille du garçon. Mais, lors de la réquisition des trains par le gouvernement, Lucia et Emilia rentrent en Finlande.
Nouvelles aventures, nouvelles rencontres et nouvelles randonnées dans le sud de la Finlande pour finalement emmener Emilia sur un bateau en partance pour l'Afrique.
Bien sûr, c'est dans ce contexte que tout le talent de l'auteur se déploie. Personnages débonnaires et atypiques, les grands chemins où la nature invite à toutes les libertés, des situations rocambolesques, en partie suscitées par l'insertion d'un animal de plusieurs tonnes dans un environnement non adapté.
Mine de rien, on apprend plein de choses sur l'anatomie des éléphants.
Ce que j'aime chez Paasilinna, ce sont tous ces braves gens que rien ne choque, heureux dans la simplicité. Et l'oeil attachant de l'éléphante les rendent tous ( sauf peut-être ces écolos dont l'auteur se moquent gentiment) serviables malgré les dommages qu'elle cause. Ou peut-être est-ce son poids qui n'engage guère à la confrontation ou la plastique de la belle Lucia….
Un humour et une légèreté qui n'empêche pas l'auteur de glisser ses petites remarques habituelles sur l'Union européenne ou la Russie.
« L'Union européenne se mêlait de décider de leur vie. »
« Les Russes ne s'inquiétaient pas trop de savoir où traînaient les gens. En URSS dans les années 1930 et jusqu'à la mort de Staline, des milliers de personnes avaient disparu dans les innombrables camps de prisonniers de Sibérie sans que les autorités s'intéressent à leur cas. L'absence d'un aide-chauffeur pendant quelques jours d'été, pour cause de séjour en Finlande, ne pesait pas lourd dans ce contexte. »
Alors, bien dosé ce roman de Paasilinna? Beaucoup de belles rencontres mais peut-être pas suffisamment d'empathie pour les personnages principaux.
Pas le meilleur de Paasilinna mais un très agréable moment de lecture.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Je connaissais de nom Arto Paasilinna, mais je n'avais encore jamais lu un de ses romans. Je ressors plutôt mitigée de ma lecture.

J'ai été déstabilisée par la narration qu'a choisi l'auteur. Il nous raconte une histoire, un peu à la manière d'un conteur, avec très peu de dialogues. Ce choix donne, je trouve, de la lourdeur au récit. Pendant les premiers chapitres, j'ai cru que l'auteur voulait établir un contexte, comme une introduction, avec la naissance d'Emilia et notre première rencontre avec Lucia. Or, il continue sur le même ton jusqu'à la fin. Je dois avouer qu'à partir du milieu du roman, j'ai eu un peu de mal.

Malgré ce petit point noir concernant la narration, j'ai beaucoup apprécié l'histoire en elle-même. le périple d'Emilia et Lucia m'a conquise. Il est ponctué de moments pas toujours faciles et d'autres complètement farfelus, qui redonnent foi en l'humanité.
Les personnages, quant à eux, m'ont parfois bien fait rire. Leurs traits sont exagérés, leurs caractères exaltés. Ils ont tous ce côté qui penche vers l'absurde que j'ai bien aimé.

Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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