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Fin de la trilogie de Marius, Fanny et César.

Panisse s'en est allé au royaume des cieux, laissant derrière lui son fils et sa femme Fanny. Son fils n'est pas vraiment son fils car il est le fils de Marius.
César, Fanny et Marius vont à nouveau se réunir pour clôturer un chapitre de leur vie qu'ils auraient du vivre autrement.

J'ai adoré, ca sentait le sud, les vieilles histoires de France, ces petites histoires provinciales, un joli moment de lecture.
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C'est par l'enregistrement audio des films que j'ai découvert César et plus tard Marius et Fanny! Tranche de vie Marseillaise faisant maintenant partie du folklore et dialogues devenus cultes "Avé l'assent". A la relecture et sans Raimu c'est nettement moins savoureux, et ça a un peu vieilli, mais ça reste du Pagnol ! Un grand classique !
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Emouvant et plein d'humour, avec une pointe de mélo et de drame, voilà ce qui caractérisent ce troisième et dernier opus.
Une pièce de théâtre unique qu'il faut avoir lu (vu?) au moins une fois.

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J'ai revu récemment le cycle Marius-Fanny à la télévision, je ne m'en lasse pas, je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi le 3e tome n'avait jamais été porté sur grand écran (dû à l'écart d'âge des personnages ? Volonté de l'auteur ?). J'avais bien sûr déjà lu César, il y a longtemps mais je n'ai pas pu résister. Je me suis d'ailleurs fait toute la lecture avec l'accent (dans ma tête hein, pas tout haut…). J'ai pleuré (encore…), c'est selon moi, les plus belles oeuvres de Pagnol. A mettre entre toutes les mains, dès le plus jeune âge. le côté naïf et pudique, les valeurs et les bons sentiments, tout est bon à lire...
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Après avoir lu "Marius" et "Fanny", j'ai longtemps cherché le troisième volume de cette trilogie dans la bibliothèque de mon grand père. Les deux premiers tomes avaient fini sur une note négative. Revenir sur cette histoire avec "César" a été un vrai bonheur. On s'attache à ces personnages. On se prend d'affection pour eux. L'histoire est émouvante. Pagnol nous livre ici une histoire avec des gens normaux. (Ça fait du bien des fois de revenir sur la normalité). Et puis ça respire le sud : les expressions... J'adore. J'ai l'impression de revenir en Provence le temps d'un livre. D'être en vacances.
J'ai pris beaucoup de plaisir. Maintenant il faut que je trouve les films, et pourquoi pas aller voir cette trilogie au théâtre ^^.
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La célèbre trilogie marseillaise de Marcel Pagnol : Marius, Fanny deux pièces de théâtre suivies par César, un film réalisé par Pagnol lui-même. Je ne peux m'empêcher d'entendre les voix des célèbres RAIMU, Orane Demazis, Pierre Fresnay* et les autres comédiens à l'accent typique de Marseille ! La seule fois où je recommanderai de visionner les films avant de se plonger dans la lecture du livre. Pour les oeuvres de Pagnol, car il faut entendre l'accent, voir les paysages de la campagne provençale, et les bruits des cigales !!!
Combien de tirades sont désormais célèbres, telle la « partie de carte » ou la leçon De César à Marius pour composer le « Picon-citron curaçao » où César réussit à mettre quatre tiers dans le verre ! Un moment d'anthologie !
*Pierre Fresnay n'était pas originaire de Marseille, mais Alsacien, il s'est trempé pendant des mois dans la vie marseillaise pour s'imprégner de l'accent.
Je recommande fortement, surtout en cette saison estivale où l'on manque de soleil de se servir sans modération de bonnes doses de films de Pagnol !


Lien : http://www.marcel-pagnol.com..
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Dans ce troisième et dernier volet de la trilogie marseillaise, vingt ans se sont écoulés. Alors que Césariot réussit haut la main ses études de Polytechnique, Fanny ne peut s'empêcher de s'inquiéter quant aux fréquentations amoureuses de celui-ci. de son côté, Marius s'est installé à Toulon et ne rend plus du tout visite à son père qui tient toujours le bar de la Marine.

D'abord écrit pour le cinéma (contrairement aux deux autres pièces), César vient mettre un point final à la destinée de nos personnages. Secrets et non-dits doivent être levés pour que chacun puisse retrouver un peu de sérénité. Les protagonistes vont donc solder des comptes vieux de vingt ans. Il y a de la tristesse, des regrets, de l'amertume. Mais c'est tellement bien écrit ! Comme à son habitude, Pagnol réussit à nous faire sourire alors même que nous assistons à des scènes tragiques. Et je trouve cela tellement beau et émouvant. Les vicissitudes de l'existence sont là, mais nos personnages conservent leur joie de vivre et leur franc-parler. Ils sont humains, terriblement attachants, et je serai sans doute un peu triste de tous les quitter (oui oui, même Escartefigue et monsieur Brun qui sont loin d'être irréprochables).

Si j'ai préféré les deux premiers opus (la faute peut-être ici à un happy end plutôt convenu), j'ai de nouveau passé un bon moment en compagnie des mots de Marcel Pagnol. Il fait désormais partie de mes auteurs favoris. Après avoir aimé L'eau des collines et adoré ses Souvenirs d'enfance, La trilogie marseillaise fut encore une fois une belle surprise. Je trouve qu'il se dégage des écrits de Pagnol de la simplicité, et à chaque fois beaucoup d'amour et de tendresse dans les liens (familiaux ou amicaux) qui unissent ses personnages. Et même si l'on sent que le tout se fait témoin d'une époque révolue, on ne peut qu'en ressortir ému(e). Alors après avoir couru pieds nus dans la garrigue avec Manon ; assisté à des repas avec l'oncle Jules et la tante Rose ; regardé le petit Paul jouer et s'inventer tout un monde propre à l'enfance ; ou encore après avoir ressenti tellement d'empathie pour Fanny, j'espère ne pas avoir fait le tour des oeuvres de Marcel Pagnol et découvrir encore quelques pépites. Sinon il me restera toujours le plaisir de la relecture.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Et voilà, la trilogie est bouclée ! Comme ça avait déjà été le cas entre « Marius » et « Fanny », j'ai lu plusieurs autres livres avant de me lancer dans celui-ci… mais en quelque sorte c'est moins gênant puisque, comme annoncé, on fait ici un véritable bond dans le temps !
Césariot, le fils de Marius et de Fanny, adopté de fait par Honoré Panisse avec qui Fanny s'était mariée dans une certaine urgence, et ignorant tout de son géniteur, a désormais 20 ans. L'accident cardiaque, suivi du bref rétablissement et puis de la mort de Panisse, donnent lieu – à mon sens – aux passages les plus savoureux et, surtout, les plus émouvants de ce dernier opus, avec notamment une critique voilée sur l'Église, voilée mais pleine de tendresse pour ses représentants, dont le vieux curé Elzéar, nouveau personnage qui en plus n'apparaît que peu, ici, mais qu'on comprend très vite ami d'enfance de la bande des anciens, homme plein de bon sens et d'humanité comme on voudrait que les curés aient toujours été…

Le reste du livre m'a semblé, de façon générale, plus « dispersé » - dans le sens où, contrairement aux précédents, on n'a plus d'unité de lieu (autrefois Marseille et surtout le bar de César, même si les personnages se déplaçaient aussi chez Panisse ou chez Honorine et Fanny – désormais on va aussi à Toulon ou à Cassis, par exemple), ni d'unité de temps (puisqu'on commence avec la mort de Panisse, 20 ans après les deux épisodes précédents, puis on passe encore deux ans, etc.). Ainsi, on glisse d'une scène à l'autre, d'un lieu à l'autre, en très peu de pages – le format total du livre restant concentré sur moins de 200 pages – mais tout à coup ça semblerait presque trop rapide, peut-être un peu décousu même.

Avec ça, si on compare avec les deux pièces précédentes, je trouve qu'on « sent » ici que l'original du texte n'était plus destiné au théâtre, mais au cinéma, avec sans doute des effets variés etc. qui changent quelque peu la façon de concevoir une pièce. Rappelez-vous : pour Marius surtout, mais également (quoique de façon peut-être moins marquée) pour Fanny, j'avais eu le sentiment que les dialogues se suffisaient à eux-mêmes, à tel point que, moi qui n'aime pas (en général) lire une pièce car je préfère infiniment la voir jouée, je n'avais pas été gênée. Or, ici dans César, on a envie de voir la pièce ou le film ; certes, l'écriture est très largement visuelle, et dès lors suffisante pour que le lecteur voie son propre film se dérouler dans sa tête ! mais le pur enchantement que j'avais ressenti à la lecture de Marius n'est plus au rendez-vous.
Le moment où un tel manque se fait particulièrement ressentir, c'est la scène de la rencontre entre Marius et Césariot, et plus encore celle où Marius se rend compte qu'il s'agit bien de son fils : dans aucune des deux je n'ai trouvé l'émotion que j'aurais espérée. Clairement, dans ces deux scènes essentielles de la pièce (outre le retour de Marius à Marseille, et ses retrouvailles avec les uns et les autres), c'est sans aucun doute le jeu des acteurs qui pouvait apporter toute cette part d'émotion, et qui l'a sans doute effectivement apportée… tandis que le texte seul ne suffit plus tout à fait.

Du côté des bons points, il faut souligner que, même si quelques années seulement séparent l'écriture de cette pièce-ci des précédentes (du moins la version cinéma, car il a fallu encore 10 ans supplémentaires pour la présente version théâtre), on sent une réelle progression dans les moeurs, notamment en ce qui concerne le regard de la société sur la femme ! Ici, Fanny n'est plus une pauvre petite chose qui doit se marier vite fait pour éviter tout déshonneur. Certes, son fils continue de se soucier d'elle, de son veuvage et des dernières recommandations de Panisse à son sujet, avec cette attention toute masculine d'un fils de bonne famille qui se sent tout à coup responsable, mais Fanny quant à elle ose enfin se défendre, et même l'entourage de Césariot (dont César, justement) lui laisse entendre qu'elle est une femme capable de faire ses propres choix… et qu'elle l'était déjà à 18 ans ! C'est une évolution prometteuse, qui semble faire un pied-de-nez à la vision plus ancienne que certains défendent encore.

Tout cela étant dit, je ne peux que répéter que la qualité du texte, avec cette grande maîtrise de la langue française, et des dialogues en particulier, que j'avais déjà relevée dans les deux opus précédent, ne se dément pas : cette lecture, même un peu plus décousue et avec parfois l'impression de "répétition" de ce qui avait marché dans les deux pièces précédentes, reste un très grand plaisir !
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Et voilà qui conclu la trilogie marseillaise de Pagnol. Cette pièce comme les autres se lit très facilement, bien que son découpage plus cinématographique améliore la vélocité de l'action.
C'est le volume des vérité, cesario apprend la vérité sur sa naissance, César apprend qu'il est un raleur de première, il apprend aussi que les informations concernant Marius (le fait qu'il aurait mal tourné) sont fausses...c'est le temps des retrouvailles dans la cité phocéenne.
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J'ai toujours été assez réticente à lire du théâtre, pour moi, ce sont des pièces qui se vivent et non s'écrivent, et j'ai toujours été déstabilisé depuis ma plus tendre enfance sur ce genre. Mais l'an dernier et cette année m'ont fait me pencher sur les écrits de Marcel Pagnol à savoir ce qui fut appelé « La Trilogie Marseillaise » du nom des trois pièces de théâtre ainsi que des adaptations cinématographiques : MariusFannyCésar.

Cette trilogie nous conduit à Marseille, Marius fils de César qui est propriétaire du « Bar de la Marine » sur le Vieux-Port ne rêve qu'à une chose, partir en mer, non pas pour quelques jours mais pour des voyages très longs, le menant à travers le globe. Mais Marius est aussi amoureux de Fanny, une jeune fille vendeuse de coquillage dont la mère est poissonnière également sur le Vieux-Port. Pour le jeune homme c'est un dilemme, doit-il céder à son amour de la mer et renoncer à ses sentiments pour Fanny, où bien doit-il demeurer sur la terre ferme auprès de la jeune fille et oublier son goût de l'aventure et des voyages ?

La trilogie va donc suivre les trois personnages durant plusieurs années, ainsi que des personnages qui gravitent autour d'eux comme la mère de Fanny (Honorine), les amis de César etc…

J'ai trouvé les écrits de Marcel Pagnol très moderne pour l'époque et j'ai été agréablement surprise. L'auteur arrive à nous faire nous attacher aux trois personnages, à rendre le ton vivant, retranscrire l'ambiance du sud, des après-midi interminable à boire un verre, à jouer à la pétanque, à discuter, à nous parler d'amitié, d'amour… à nous faire nous évader, même rire mais aussi nous émouvoir face au destin de ses trois personnages principaux.

On ne voit pas le temps passer ni les pages filer en lisant cette trilogie, les répliques sont percutants, il n'y a pas de temps mort, on vibre avec les personnages tout autant qu'ils subissent le malheur ou vivent des bonheurs.

Si vous êtes un peu réticent au genre du théâtre, je pense que Marcel Pagnol vous fera changer totalement d'avis et me donne maintenant envie de voir les pièces de théâtre et adaptations en films !
Lien : https://celitteratureofficie..
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