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Andrée Lück-Gaye (Traducteur)Claude Vincenot (Traducteur)
EAN : 9782845450028
237 pages
Editions des Syrtes (23/09/1999)
3.73/5   11 notes
Résumé :
Blottie entre l'Italie, les Alpes et les Balkans, la Slovénie était plus qu'aucun autre pays prédisposée à devenir le témoin et la victime de tous les déchirements du XXe siècle. A l'heure de la liberté retrouvée, Boris Pahor pose un regard lucide et grave sur le destin de son pays, étrangement parallèle au sien. Des exactions des Chemises noires à l'avènement du fascisme, des douleurs de la guerre à celles de l'après-guerre, cette série de nouvelles lapidaires et b... >Voir plus
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14 nouvelles, classées dans un ordre chronologique. Ce ne sont pas les mêmes personnages qui semblent apparaître dans les différents textes, si on s'en tient à une minutieuse exactitude, mais ils sont tous Slovènes, de Trieste, et racontent une même histoire, l'histoire de gens qui sont nés à cet endroit à une certaine époque, comme si, d'une certaine façon, cette identité et cet ancrage historique et géographique, primait sur les caractéristiques individuelles. Et ces histoires semblent de toute façon trouver un écho dans les biographies de l'auteur, comme s'il lui était impossible de s'affranchir de cette expérience, et que la seule façon de la digérer, de la rendre supportable était une transmutation en mots, qui lui donnent une dignité, un sens.

Il s'agit d'une histoire douloureuse, entre persécutions fascistes, déportations, et la sensation d'être un étranger dans le pays dont on est citoyen. Mais en même temps l'auteur ne force pas le trait, il s'attache à des petits événements et expériences, souvent à des personnages qui sont des enfants ou des anonymes, des sans grades, et l'immense injustice se traduit dans des petites injustices du quotidien. Tout cela dans une belle écriture fluide et poétique, qui aimerait dire autre chose, des bonheurs et des joies, mais à qui la réalité inflexible ne le rend pas possible.

Comme dans tout recueil de nouvelles, certaines semblent plus fortes, plus réussies que d'autres, mais on retrouve le ton de l'auteur dans toutes. L'auteur capte incontestablement merveilleusement bien des instants et c'est une belle lecture, même si, pour pouvoir avoir une vraie estimation de la valeur de cette oeuvre, j'aimerais lire des romans, voir de quelle façon Boris Pahor développe une histoire, et construit un récit, construit des personnages et leur évolution. Peut être avec sa trilogie triestine, Printemps difficile (1958), Jours obscurs (1975) et Dans le labyrinthe (1984).
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Décidément je n'aime pas le style de Pahor.
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Vidéo de Boris Pahor
Teaser 4'23" de "Boris Pahor,portrait d'un homme libre", un film de Fabienne Issartel
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