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La vie d'un Stambouliote, un roman humain…

Que dire de ce livre si ce n'est qu'il parle vrai? Il raconte la vie d'un homme bon, qui ne bat pas sa femme et ses filles, qui veut faire un métier honnête, rendre service plutôt que faire beaucoup d'argent.

L'auteur pénètre sans complaisance dans les pensées de l'homme qui n'est pas un héros, juste un homme ordinaire avec ses faiblesses. C'est un ado qui se masturbe se culpabilise, un jeune homme qui tombe amoureux des yeux d'une femme, et plus tard, un père qui se sent jaloux de son bébé et qui sera dévasté par la mort de sa femme.

C'est aussi un vendeur ambulant de yaourt et de « boza », une boisson traditionnelle, qui se promène à travers la ville et qui assiste aux changements qui transforment sa vie et son paysage dans les dernières décennies du 20e siécle. Bientôt, le yaourt se vendra en pots à l'épicerie, les collines environnantes se couvriront des bicoques des nouveaux arrivants, puis des entrepreneurs construiront de grands édifices modernes.

Avec en toile de fond, les tensions politiques et religieuses de la société, sans oublier les dilemmes éthiques personnels et des noms à la prononciation énigmatique, c'est un livre qui fait voyager et voir les différences de culture, mais qui montre aussi les ressemblances entre nous, les humains de cette planète.
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Mevlut au beau visage enfantin quittant plein d'espoir à 12 ans l'Anatolie avec son père comme vendeur de rue à Istambul et y retrouvant son cousin Süleyman nationaliste et Ferhat, ami gauchiste.
Autre triangle jouant dans ce kaléidoscope coloré par les multiples voix qui s'expriment, les trois soeurs dont le plus joli cristal est la désirée Samiha...

En arrière plan, patiemment, Pamuk nous immerge, dur travail des vendeurs de rue alors que d'autres moins scrupuleux s'enrichissent,  enlèvement d'épouses puis réconciliation avec la famille, trafiques, clientélisme, scandales immobiliers, mafias, corruption de la police, coup d'état militaire et nettoyage des rues, hantise des meutes de chiens errants, sagesse des soufis...

« Dès lors que tu gardes ton coeur pur, tout ce que tu souhaites finit par se réaliser. »
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À la fois chronique sociale et familiale, l'histoire de Melvut s'étale sur une large période allant de 1968 à 2012 qui nous plonge au coeur d'un Istanbul inattendu, celui d'un sous-prolétariat né de l'exode rural, vivant en périphérie urbaine dans des bidonvilles construits sur les collines.
Ce roman qui donne la parole à Melvut et aux siens fait la peinture d'une ville en mutation et exprime sur un fond historique parfois assez détaillé la réalité d'une société très politisée, coutumière de tensions sociales qui engendrent la violence. Une société en mutation elle aussi, divisée entre modernité et tradition.
Melvut assiste de plus ou moins près aux petits et grands évenements qui ont traversé ces quatre décennies mais il se garde bien de porter un jugement ou de prendre parti. Quand son père l'a initié au métier de vendeur de boza, il lui a surtout appris à être un homme qui voit tout et qu'on ne voit pas, qui entend tout mais qui fait comme s'il n'avait rien entendu. C'est un homme un peu naïf, il accepte les choses avec un fatalisme tout oriental et reste optimiste malgré ce petit quelque chose en lui de mélancolique qui l'empêche d'être en adéquation totale avec le monde dans lequel il vit. Comme une nostalgie d'un temps révolu dont le boza reste le symbole...
C'est une lecture passionnante, enrichissante pour qui veut comprendre l'âme turque mais que j'ai trouvée un peu longue même si le style simple et très vivant accroche le lecteur. Ce roman m'a fait penser à une énorme boîte de loukoums de chez Haci Bekir (les meilleurs d'Istanbul) qu'on se réjouit d'avaler. Au début j'en ai savouré les différents goûts avec gourmandise mais comme la boîte est décidément trop grosse, j'ai fini par saturer légèrement et ai eu un peu de mal à venir à bout de ces 660 pages qui heureusement n'abîment pas les dents.
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Si les livres de Pamuk , et quoi de plus normal pour un écrivain turc , parlent généralement de la Turquie , celui-çi se passe principalement à Istamboul depuis les années 1920 jusqu'à nos jours . Passant de 3 millions d'habitants à presque 15 millions de nos jours , il va sans dire que celui qui connut cette ville à ses débuts , y serait de nos jours un peu perdu . Tout y a donc évolué , les constructions , les habitudes des gens , l'influence de la religion , la nourriture traditionelle etc ... et c'est à tous ces changements que nous assistons en la compagnie de Melvut tout au long de cette histoire . de la jeunesse de cet homme jusqu'à son âge mur en passant par son mariage , son veuvage , et son remariage . La citation de Baudelaire en exergue du chapitre 7 : " La forme d'une ville change plus vite hélas ! que le coeur d'un mortel " convient bien à ce livre .

Connaissant Istamboul pour y avoir épisodiquement séjourné , je n'ai pas été dépaysé dans cette histoire qui m'a remis en mémoire bien des choses vécues .

J'avais , il est vrai bien plus apprécié " Neige " mais la lecture de de " Cette étrange chose en moi " ne m'a pas ennuyé le moins du monde malgrè quelques longueurs parfois dans cette histoire de près de 650 pages .
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Cet été, je suis partie visiter Istanbul avec Orhan Pamuk. Si, si ! Il fait un guide merveilleux.

A travers Cette chose étrange en moi, il m'a donné à voir la vie de son pays adoré.

Grâce à son écriture d'une délicatesse tout orientale, il m'a entraînée dans les scènes de vie d'une Turquie ancienne, puis moderne. J'ai vu les paysages de la campagne turque, la steppe, les bergers et leurs chiens, les vendeurs de journaux. J'ai senti l'odeur aigrelette des trains bondés et celle douce-amère de la boza.

Le train m'a emmenée à la découverte de cette ville immense et tentaculaire qu'est Istanbul. Ohran Pamuk m'a fait remonter le temps pour rencontrer Mevlut, paysan d'Anatolie qui, comme des centaines de milliers d'autres, est "monté à la ville" pour y faire fortune ou simplement pour y survivre.

Tout au long du voyage, Mevlut fut le prétexte choisi par Ohran Pamuk pour me présenter la véritable héroïne de son roman, L'Istanbul des bidonvilles, celle d'avant la fièvre immobilière, avant qu'elle ne passe de 5 à 15 milllions d'habitants.

Face à l'exode rural exponentiel qu'a subie la Turquie, il m'a montré comment les quartiers pauvres se débrouillaient : fraude à l'électricité, bakchich system, constructions illégales, vente de yaourt et de Boza. Ce fut aussi l'occasion pour moi de me débarrasser de mes clichés occidentaux, notamment sur la place de la femme.

Le voyage fut agréable mais quelque peu lassant sur la fin. Ce n'est pas rien de suivre les péripéties de toute une famille sur plusieurs dizaines d'années.

Une chose est sûre, ce fut un voyage exceptionnel, de ceux qu'on ne trouve pas dans les agences de voyage mais seulement dans le coeur plein d'amour d'un prix Nobel de littérature pour son pays.

Lien : https://belettedusud.wixsite..
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Mevlut a 25 ans quand, avec l'aide d'un de ses cousins, il enlève celle qui sera l'amour de sa vie. Trois ans plus tôt il avait croisé le regard d'une belle jeune femme lors d'un mariage. Pendant trois ans il va lui écrire des lettres pour lui déclarer sa flamme, sans que la destinatrice ne réponde jamais. Mais persuadé que le père s'opposera à ce que sa fille cadette épouse un vendeur de yaourts d'Istanbul, il n'a d'autres choix que de l'enlever.

Cette histoire d'amour est le fil conducteur du livre du Prix Nobel de littérature Ohran Pamuk. Au même titre que la « boza », boisson à base de produit lacté (et légèrement alcoolisée) que Mevlut vendra dans les rues stambouliotes jusqu'en 2012.

De 1969 à 2012 « Cette chose étrange en moi » nous raconte la vie de Mevlut, représentative de celle ces Anatoliens qui quittèrent la misère de leurs montagnes espérant trouver à Istanbul une vie meilleure.

Mevlut est encore un enfant quand il quitte son village d'Anatolie Centrale pour suivre son père à Istanbul. Comme beaucoup de membres de sa famille, de voisins ou de villageois. Sa mère et ses soeurs quant à elles, choisiront de rester au village.

A travers l'histoire de Mevlut c'est l'histoire d'une ville (et d'un pays) que nous voyons évoluer sur plus de 4 décennies. Sur ses pas dans les rues de la ville, grâce aux descriptions très détaillées d'Orhan Pamuk nous voyons les bidonvilles des collines qui surplombent la vieille ville se transformer, grossir, se moderniser, être progressivement englobés dans la ville. Nous vivons l'évolution de la société turque et de ces migrants de l'intérieur : la débrouille, les petits métiers qui disparaissent petit à petit, l'urbanisation croissante, l'arrivée de l'électricité et de la spéculation immobilière, les regroupements par affinité communautaire, l'entraide ou l'exploitation, les chiens errants, la vie politique ou religieuse, les traditions (Anatoliennes et Stambouliotes), l'islamisation.

Le récit commence avec un narrateur, regard extérieur, qui nous raconte le destin du personnage principal. Puis arrivent d'autres voix : celle sur père, du cousin, de la mère, de l'épouse, du meilleur ami, puis une multitude de personnages qui sont les témoins de la vie de Mevlut et qui vont s'adresser au lecteur à la première personne, livrant leurs émotions, leur version, leur vérité ou leurs mensonges. Des voix comme l'expression des antagonismes omniprésents : entre les deux familles, les deux collines, entre sunnites et alevis, entre Kurdes et grecs, entre régions, entre campagne et ville.

Les chapitres sont relativement courts. le ton simple des récits, des témoignages nous place dans une grande proximité avec les personnages. Comment ne pas aimer Mevlut, homme bon que la plupart trouvent naïf parce qu'il ne vit pas pour l'argent, qu'il se satisfait du bonheur d'une vie familiale simple, parce qu'il fuit les complications. Cette vie empreinte d'une spiritualité parfois minimaliste mais guidée par la volonté de ne nuire à personne d'un homme qui s'interroge constamment sur le bien et le mal. Chaque personnage qui s'exprime livre un peu de l'âme de ces populations qui ont construit la Turquie moderne.

Un roman prenant, touchant, émouvant, passionnant.
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"Boza ! Boza !" Tel est le cri qui parcourt les rues d'Istanbul depuis des générations, à la recherche du client. Qu'est-ce-que la boza me direz-vous. Et bien c'est une boisson traditionnelle à base de céréales fermentées qui se boit froide et qui fut longtemps vendu par des marchands ambulants avant que la modernité et ses commerces la transforment en activité sédentaire au grand regret des stanbouliotes. Et à travers ce métier, c'est toute la vie de Mavlut que nous raconte ici Orhan Pamuk dans une saga qui est aussi un très grand roman. Mavlut est au départ un jeune homme issu de la campagne qui s'installe avec son père à Istanbul pour y faire des études, gagner sa vie et envoyer de l'argent à la famille restée en Anatolie. Il y retrouvera des compatriotes et se mariera avec l'aide de l'un d'eux en enlevant la jeune fille dont il est tombé amoureux. Sauf que c'est la soeur de celle-ci qu'on lui fera épouser et avec laquelle il aura deux filles et sera très heureux, jusqu'à la mort accidentelle de la jeune femme.
Dans une histoire très riche et à multiples rebondissements, Pamuk nous décrit la vie de ces migrants très pauvres qui venaient tenter leur chance dans une capitale en pleine évolution et en pleine croissance et qui devaient s'adapter sous peine de disparaître, non sans cette nostalgie des temps anciens, représentés ici à travers la vente de la boza et des chiens errants tour à tour indifférents ou menaçants.
Les traditions familiales et les usages, la religion et la politique, les conflits familiaux et l'entraide, tout est décrit dans un style magistral dont la simplicité entraîne le lecteur dans les méandres d'une histoire et d'une ville aux multiples facettes : Istanbul.
"Mevlut saisit clairement à cet instant la vérité qu'il connaissait depuis quarante sans en avoir totalement conscience : déambuler la nuit dans les rues de la ville lui donnait l'impression de se promener dans sa propre tête. "
Et ce sont ces liens entre la ville et l'homme qui font de cette saga passionnante une histoire profondément humaine. Roman choral, les différentes interventions des personnages rendent le récit fort digeste en dépit de sa longueur.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Gallimard pour cette belle lecture d'été, effectuée dans le cadre de la Masse Critique.
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Dans ce roman de plus de 600 pages, le lecteur est capté par des personnages simples mais riches en enseignements. Mevlut, ce jeune vendeur de boza dans les rues d'Istanbul. La boza est une boisson "asiatique traditionnelle qu'on obtient à partir de millet fermenté, elle est d'une consistance épaisse, de couleur jaunâtre, agréablement parfumée et légèrement alcoolisée. Elle est vendue en hiver dans des échoppes du vieil Istanbul de l'époque ottomane. En 1923, année de la fondation de la République par Atatürk, les débits de boza étaient depuis longtemps fermés, victimes de la mode allemande des brasseries. Mais grâce à des marchands ambulants comme Mevlut qui vendaient cette boisson traditionnelle dans les rues, elle ne disparait jamais de la vie des Turcs. D'ailleurs à partir des années 1950, le commerce de la boza n'était plus l'apanage que des vendeurs ambulants qui déambulaient les soirs d'hiver dans les rues poussiéreuses, misérables en poussant leur cri : « bozaaa ! » nous r appelant les siècles passés et le bon vieux temps".

Mevlut né en 1957 a quitté son petit village d'Anatolie pour rejoindre son père dans l ‘immense Istanbul. Il avait 12 ans. Mevlut vient aider son père dans la vente de la boza. Mevlut est un personnage attachant : bel homme, élégant avec un visage poupin, il a toujours suscité l'affection des femmes.

Dans ce roman, on suivre pas à pas le parcours de cet homme courageux et audacieux. On va découvrir comment il a réussi à enlever sa future femme avec l'aide de son cousin. Et la méprise quand il découvre que la femme enlevée n'est pas celle qu'il aimait. Qu'importe ! Car c'est quand même avec cette femme, Rayiha, qu'il va vivre un grand amour et avec qui il va avoir deux filles.

Tour à tour marchand de boza, de yaourts, de glaces, de pilaf, Mevlut suit l'évolution de la ville et grandit avec elle. Il s'adapte aux nouveaux modes de vie, à tous ces buildings e tours qui poussent comme des champignons et changent l'image de la vie.

Mevlut et tous les personnages qui gravitent dans le roman sont là comme pour nous faire apprécier l'univers de cette ville. le personnage est attachant, son monde l'est tout autant, d'ailleurs on se laisse volontiers envoûter par cette histoire magique pleine de sensations et d'humanité. Ce roman amble retrace l'évolution à marche forcée d'une ville certes mais aussi d'un pays. Voire d'une planète où l'ancien monde est chaque jour mis à mal. "Cette chose étrange en moi" plonge assurément ses racines dans les profondeurs de la société turque, mais peut aussi être observé comme une parabole sur ces temps qui échappent aux hommes. Des hommes et des femmes justement qui luttent sans concession pour leur survie et celle des leurs. le roman peint à grands traits les soubresauts de la vie sociale et politique turque : coups d'Etat, luttes sociales, extrémisme, bouleversement urbain...

C'est une jolie leçon de vie que nous donne Orhan Pamuk à travers ce roman généreux. le lecteur quitte difficilement ce roman qui nous laisse comme un vide à la fin. Comme si on quittait un être cher. Mais à chacun de décider quel voyage mener à travers les pages de ce roman vivement recommandé
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Une fresque familiale dans la Turquie des années 1954 à 2012, dans laquelle on vit avec un simple marchand ambulant, un peu naïf mais optimiste et attachant , toutes les transformations de la vie à Istanbul. Des transformations physiques de la ville, mais aussi une profonde transformation des modes de vie et des mentalités. Au delà d'une saga passionnante à suivre, c'est aussi un documentaire instructif sur la société turque et ses régimes politiques. L'écriture est très agréable et le style original, alternant par exemple les points de vue des différents protagonistes. Malgré un volume important, je suis arrivé à la fin presque avec regret d'avoir déjà fini.
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Cette chose étrange en moi, quelle est-elle ? Cette chose qui nous pousse à rêver d'autre chose, vouloir autre chose et amène parfois de grands bouleversements comme des révolutions ?

Ohran Pamuk tente de répondre à cette question bien périlleuse. Et non content de se lancer un tel défi, il se rajoute d'autres difficultés encore : une période historique très mouvementée, et il utilise la polyphonie. de quoi être sûr que la réponse ne sera pas bâclée.

Mais on se rend vite compte que tous ces personnages ne sont qu'un prétexte, comme dans la communauté tribale, ils servent un bien, une cause plus grande qu'eux. En réalité, le véritable sujet du livre de Pamuk, une fois de plus n'est autre qu'Istanbul. C'est une histoire où les petits personnages de mettent au service des grands idéaux politiques et réformes politico-sociales qui ont secoué la Turquie pendant la seconde moitié du XXeme siècle. Et la somme de toutes ces petites histoires qu'il tissé minutieusement dresse le tableau d'une grande fresque de l'Histoire.

Il y avait longtemps que j'avais envie de retrouver ce style particulier, roman au charme désuet du passé et à des analyses très fines et pertinentes sur le présent sur un rythme très ottoman, pas très pressé.
Certes j'ai aimé dans l'ensemble, mais le charme n'a pas opéré aussi bien que les fois précédentes. En partie car je me suis moins attachée aux personnages.
Peut-être faut-il que je laisse cette histoire de décanter dans mon esprit pour pouvoir l'apprécier mieux.
?... je reste tout de même sur l'idée que ce n'est pas le meilleur de Pamuk.

Je remercie donc Babelio et les éditions Gallimard de m'avoir permis de retrouver cette ville magique qu'est Istanbul avec en prime un voyage dans le temps.
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