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Terkel Risbjerg (Autre)Anne-Caroline Pandolfo (Autre)
EAN : 9782203208193
200 pages
Casterman (17/03/2021)
3.58/5   110 notes
Résumé :
Paris, 1848. Rachel a un don. Elle peut lire à travers le temps, les lieux, les gens et leurs histoires. Elle rêve de provoquer chez ses semblables une ouverture vers de nouveaux horizons. Sorcière pour les uns, phénomène de foire pour les autres, elle s’épuise et peine à trouver sa place. Un jour, elle disparaît sans laisser de traces…
Bien des années plus tard, Liv, metteure en scène de théâtre, et Virginia, photographe, croisent le chemin de Rachel au cœur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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sur 110 notes
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Trois figures de femmes, trois parties, inégales tant en volume qu'en qualité, pour cette bande dessinée plutôt sympathique dans son ensemble.

Le don de Rachel, c'est la voyance, celle des faits passés, de ceux à venir, elle veut donner du bonheur, partager le meilleur d'elle-même, tout en souffrant au cours des séances qui lui demandent malgré tout de gros efforts. Elle vit au milieu de XIXe siècle, d'abord à la campagne, puis à Paris. Elle se fait prendre en photo, au moyen d'un daguerréotype, procédé presque assimilé à de la magie malsaine par certains fâcheux. Alors, son don, il peuvent encore moins l'admettre.

Les héroïnes des deux autres parties, bien plus brèves, sont une danseuse et une photographe, à Copenhague pour la première et Londres pour la seconde, avec changement d'époques. le lien avec Rachel peut paraître confus -- on est dans un monde fantastique, quoique assez réaliste -- mais il existe et permet de conclure l'histoire sur une pirouette avec un petit hommage à Virginia Woolf. Dans les deux premières ce sont Hugo et Dumas qui sont honorés.

De belles couleurs, malgré quelques planches minimalistes, largement compensées par d'autres, comme celles montrant la campagne, et les beaux yeux bleus de Rachel, voyante très séduisante.
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Encore une lecture de ce duo d'auteurs, et encore un superbe résultat. Je ne suis pas loin de penser que leurs signatures associées est une garantie de qualité.

Rachel vit au milieu du XIXe siècle, elle a des dons de médium, elle peut voir l'avenir dans de menus détails, mais ces talents ne sont utilisés que dans des spectacles de divertissement, tel un phénomène de foire. Encore une fois, le style de Terkel Risbjerg touche juste, utilisant des références subtiles. Des personnages de bourgeois semblent sortir des illustrations d'Honoré Daumier alors que l'héroïne Rachel ressemble à un portrait de Modigliani.

Cette première partie est suivie de deux parties plus courtes. La deuxième, fin XXe siècle, autour de la danse, est traitée en lignes souple et mouvementée, une chorégraphe crée un spectacle autour du personnage de Rachel dont elle a déniché une biographie. La troisième se passe actuellement, une photographe possède un portrait de Rachel, elle entend parler du spectacle de danse, ça sera l'occasion d'une rencontre avec la chorégraphe. le XIXe siècle est plus sombre, en général, les couleurs sont en aplats de couleurs naturelles, alors que le XXe et le XXIe siècle sont plus lumineux, changement d'ambiance, changement de ton.

Les auteurs créent une ambiance romanesque qui colle à chaque époque. La première partie se suffirait à elle-même, et pourtant, tout l'intérêt est dans le jeu d'interactions entre les époques qui questionnent sur le destin, à partir de petits éléments semés dans le temps, un livre, une photo... N'allez pas chercher une intrigue à chute, à suspense, c'est juste une histoire de rencontres, un peu étrange et envoûtante, poétique et romanesque. On en sort émerveillé et pourtant encore chargé de questions qu'on s'amuse à résoudre encore longtemps après la lecture.

Encore de la magie dans cette bande dessinée de Terkel Risbjerg et Anne-Caroline Pandolfo.
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Avec le don de RachelAnne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg nous offrent un superbe roman graphique fantastique.

La couverture est magnifique, avec des couleurs éclatantes qui attirent l'oeil. Et justement les yeux de Rachel, immenses et hypnotiques nous plongent dans son univers de magie et de voyance.

A l'intérieur du roman, les couleurs sont plus en nuances, parfois douces, parfois vives, les aquarelles du dessinateur sont un vrai plaisir. Ces différences de couleurs s'adaptent et accompagnent bien les émotions provoquées par cette histoire et les 3 époques auxquelles apparaissent les personnages.

Ce que j'ai aimé aussi, ce sont les nombreuses références culturelles et historiques : littéraires avec l'évocation de Victor Hugo et Alexandre Dumas, musicales avec Chopin, du monde du spectacle avec Robert Houdin et son théâtre des funambules, du cinéma avec « les enfants du paradis » que Michel Carné situe au théâtre des funambules, historiques avec l'insurrection ouvrière à Paris en 1948, des prémices de la photographie avec Charles Chevalier...

Rachel a un don, elle aimerait que celui-ci soit utilisé à des fins importantes, qui servent à quelque chose, mais on recourt à son talent de façon futile, pour amuser. Elle est considérée soit comme une sorcière soit comme distraction, d'abord dans les spectacles puis dans la haute bourgeoisie jusque chez les intellectuels et la famille royale.

Les scientifiques et les religieux la discréditent.

Elle aimerait être respectée. L'utilisation que l'on fait de son pouvoir ne l'intéresse pas, elle finit par disparaître. On est à Paris en 1948.

Plus tard, en 1980 c'est Liv que l'on découvre en chorégraphe à Copenhague. Elle a du génie mais il manque quelque chose pour que sa chorégraphie soit parfaite. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.

Enfin, encore quelques années plus tard, Virginia Day, une photographe londonienne, fait son apparition.

Rachel, Liv et Virginia sont unies. Un livre et un daguerréotype font le lien. Rachel s'épanouit-elle finalement dans une autre vie, une vie d'artiste où son don peut enfin se développer et être reconnu et apprécié ?

C'est une histoire fascinante, déroutante parfois que nous content Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg dans ce roman graphique original, envoûtant et d'une grande richesse culturelle.

Une belle découverte pour moi de ce duo que je retrouverai sans aucun doute dans "Enferme-moi si tu peux" paru aux éditions Casterman aussi. Entre-temps, j'ai lu Perceval et Mine une vie de chat que j'ai également beaucoup aimés !

Comme elle l'explique à la fin, l'autrice a mis des éléments de sa vie réelle dans cet album. Des faits troublants ont eu lieu pendant l'écriture de cette fiction. Laissent-ils une porte ouverte sur les possibles... ?

J'ai adoré ce roman graphique, superbement illustré et documenté.

Je remercie Babelio et les éditions Casterman pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de l'opération masse critique. C'est un beau cadeau !

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Un immense coup de coeur ! Quel magnifique cadeau que le don de Rachel qui vient de paraître aux Éditions Casterman, album de presque 200 pages sorti tout droit de l'imagination fertile d' Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risjberg, nos Rachel et Page des temps modernes. Nous voilà embarqués dans un fantastique récit ou plutôt un récit fantastique à travers le regard envoûtant de Rachel qui après nous avoir fait découvrir le Paris de 1848, nous conduira à Copenhague en 1980 au coeur d'une création de la chorégraphe Liv Nexø pour le Kongelige Ballet puis s'achèvera (encore que …) au XXIe siècle derrière l'objectif de Virginia Day une photographe londonienne. Trois capitales européennes, trois époques, trois femmes … Une prodigieuse mise en abyme, un subtil jeu de miroirs lynchien qui interroge, entre autres, sur l'acceptation de la différence, l'inspiration et la transmission dans le cadre du mystère de la création artistique.

« J'ai quelque chose en moi que les autres n'ont pas. Et je veux le partager. » Pendant un peu plus de 100 pages, nous allons donc parcourir le Paris de 1848 aux côté de Rachel. Rachel n'invente pas, elle voit. de ses immenses yeux bleus magnétiques à la profondeur insondable, elle voit à travers les choses et à travers les gens. Elle est non seulement capable de voir le passé et le présent, mais également l'avenir. Elle voit le poème que Victor Hugo n'écrira que dix ans plus tard et cela stupéfie Page, son alter ego, son ami et confident, son double qui scrupuleusement trace le fil de la vie de celle qu'il nomme sa muse dans un carnet qui ne le quitte pas. Mais autant dire que son don extraordinaire sera diversement accueilli par ses contemporains. Elle va devoir faire face à la curiosité et au scepticisme des gens qui n'auront qu'une envie, la démasquer. Vont suivre une série de représentations au cours desquelles on ne lui demandera que des futilités, faisant fi des révélations autrement plus importantes qu'elle voudrait transmettre. On la considère au mieux comme un phénomène de foire, au pire comme une sorcière. Puis dans ce monde superficiel, elle va devenir la coqueluche de la haute société parisienne mais celle-ci aussi fera peu de cas de son moi profond. Son regard peu à peu va perdre de son éclat et un beau jour, ne laissant derrière elle que le fameux carnet et un daguerréotype, elle va disparaître à l'instar des fées dans le monde imaginaire de Peter Pan où « chaque fois qu'un enfant dit : “Je ne crois pas aux fées”, il y a quelque part une petite fée qui meurt. » …
L'histoire aurait pu s'arrêter là et cela aurait été un très beau conte fantastique mais la réapparition (?) de Rachel plus de 100 ans plus tard dans la vie de la chorégraphe danoise, puis de la photographe londonienne lui donne une toute autre dimension.

Un album connecté
Nous ayant d'abord enchantés au rythme d'un album par an aux Éditions Sarbacane avec Mine une vie de chat (2012), L'astragale (2013), le roi des scarabées (2014), La lionne (2015), Perceval le Gallois (2016) et Serena (2018), c'est à présent aux Éditions Casterman qu'officie ce tandem inspiré et inspirant.
C'est là le deuxième ouvrage qu'ils signent chez l'éditeur et s'il entre en résonance avec le premier, Enferme-moi si tu peux paru en 2019, ce n'est nullement le fait du hasard.
Lors de la genèse de ce précédent album consacré à l'art brut à travers le portrait de six personnes exemptes de toute formation et culture artistiques possédant un don naturel indéniable et inexplicable pour la peinture ou la sculpture, l'idée leur est venue d'aborder également le spiritisme à travers un second tome consacré aux artistes spirites. Et puis ils ont décidé finalement de produire deux albums séparés, le premier avec des personnes ayant existé, le second mettant en scène un personnage de fiction ce qui leur a apporté une plus grande liberté dans la narration et a donné libre cours à leur … imagination.

L'ancrage dans la réalité historique
Le XIXe siècle est une période où spiritisme, surnaturel, magie ont le vent en poupe.
Une des forces de ce récit, c'est cette plongée dans un imaginaire profondément ancré dans la réalité par son cadre, les personnages célèbres que Rachel va y croiser et certains évènements qu'elle va vivre.
Si Rachel est un personnage fictif, elle s'inspire toutefois du plus grand médium et magnétiseur de ce siècle, Alexis Didier. Aussi, quelques séquences de l'album relatent-elles des épisodes de sa vie notamment la confrontation à deux reprises avec l'illustre illusionniste Robert-Houdin qui attesta qu'il ne s'agissait nullement de prestidigitation. Rachel est un personnage de fiction, certes, mais qui va évoluer parmi des personnalités bien réelles de l'époque.
Alors, Charles Chevalier, un ingénieur opticien avait bien ouvert un cabinet de daguerréotypes et Frédéric Lemaitre était bien un célèbre acteur qui fit ses débuts au Théâtre des Funambules. Concernant la princesse Mathilde, cousine du futur Napoléon III, il y a bien une sombre histoire de bijoux … Et puis il, y a ces lieux emblématiques : le Théâtre des Funambules et le Théâtre Robert-Houdin, le château de Monte-Cristo, demeure d'Alexandre Dumas, la mention de la fameuse armurerie le Page, connue notamment pour avoir distribué des armes à la foule pendant la révolution de 1830. N'oublions pas que nous sommes à la veille de celle de 1848 ...

Un jeu miroirs dans lesquels se reflètent tour à tour le réel, l'imaginaire, le surnaturel, le rêve …
La narration donnant une apparence de simplicité en raison de sa linéarité est a contrario particulièrement subtile et malgré (ou en raison de) son extrême précision joue sur l'ambiguïté et ouvre la porte à de nombreuses interprétations. A commencer par le titre avec la double signification du mot « don ».
Qu'est-ce qui est réel, qu'est-ce qui est du domaine de l'imaginaire ou du rêve ? Et si toute cette première partie n'était une métaphore et Rachel l'allégorie de la création artistique ? Et ce fameux carnet, qui en est l'auteur ? Page ?... Rachel ?... Les deux ?... Une romancière  ?... Et si … ? Toutes les questions sont permises et de nombreuses réponses sont possibles.
Dans une judicieuse postface, la scénariste nous livre quelques clés de lecture et évoque en passant le côté non anodin des prénoms tout en se gardant bien de donner le moindre indice concernant notre héroïne principale. Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. Alors, Rachel Archer ? ... Pour le patronyme, comment ne pas penser à un autre « Portrait de femme » celui d'Isabel, l'héroïne de Henry James … Quant au prénom … « Rachel ? la perfection, et rien de plus ! » se serait exclamé Frédéric Lemaître à propos de la plus grande tragédienne de l'époque, modèle de Sarah Bernhard : Rachel Félix, celle qu'on appelait « Mademoiselle Rachel » …

Mais revenons à ce récit qu'on peut voir également comme une ode au monde artistique tant il est ponctué de références notamment littéraires et cinématographiques. Des références littéraires tout d'abord. Outre l'épisode avec Alexandre Dumas et l'allusion à Victor Hugo au tout début du récit, lors d'une de ses séances dans un salon mondain, l'extrait de livre qu'on lui donne à deviner n'est autre que la toute dernière phrase du Père Goriot déterminante pour l'avenir du héros des « Illusions perdues » …
Des références cinématographiques également avec bien sûr celle évidente aux Enfants du paradis de Marcel Carné mais d'autres beaucoup plus discrètes comme cette illustration pleine page qui clôt l'épisode danois avec la superposition de 3 images : l'une de Liv, une autre, surexposée de Rachel et enfin une troisième composée de silhouettes noires qui fait irrémédiablement songer à la scène d'ouverture de Mulholland Drive, soulignant le côté lynchien du récit … ou encore le fragment d'affiche de Blow up d'Antonioni entraperçu dans l'appartement londonien de Virginia situé au 43 Kensington Gardens Square, adresse non anodine...

Il y a quelqu'un sans lequel cet album n'existerait pas. Il s'agit de Terkel Risbjerg, bien sûr. Comme dans les précédents albums, son trait tout en simplicité et en sensibilité vient donner vie à cette histoire hors-normes. La mise en couleur alternant et conjuguant le noir profond de l'encre de Chine à des lavis tour à tour sombres ou lumineux est impeccable, retranscrit formidablement bien les différentes ambiances et sublime le charme envoûtant de Rachel. La couverture déjà annonçait la couleur, ou plutôt les couleurs, couleurs éclatantes qui vont d'ailleurs être reprises pour les pages de garde venant souligner l'élégance de l'objet. Quant aux scènes oniriques, elles sont de toute beauté. Mention spéciale au survol nocturne chagallien de Borgen où plane encore l'ombre de Peter Pan …

Le don de Rachel confirme, si besoin est, le don du duo Pandolfo/Risberg pour les histoires captivantes. Ne passez pas à côté de cet album d'une richesse telle que chaque relecture ouvre de nouvelles perspectives.
Quant à la mystérieuse et fascinante Rachel, elle mérite d'entrer au panthéon de ces héroïnes de papier qu'on n'oublie pas.
Chronique à retrouver sur L'accro des bulles
Lien : https://laccrodesbulles.fr/2..
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Il y a trois villes et trois époques et surtout trois femmes qui sont reliées par une histoire assez mystérieuse.

Pour autant, c'est la première histoire qui va nous occupe activement avec Rachel, une médium qui devient une sorte de célébrité de son époque grâce à un don de voyance qui n'est malheureusement pas correctement exploités. Les devinettes, cela va un temps. Et puis, il y a toute cette méfiance à combattre ce qui peut être fatiguant à la longue.

J'ai beaucoup aimé cette thématique de la non-exploitation du don de voyance. Rachel voulait pourtant l'offrir au monde entier. Cependant, on se rend compte que le XIXème siècle n'était pas encore prêt à s'ouvrir sur le monde au-delà de la réalité.

Les deux autres récits seront un peu mineures en comparaison mais tout aussi utiles pour composer l'ensemble de ce puzzle de liens qui va se mettre progressivement en place. Et puis, il y a ce dénouement final qui apportera toutes les réponses. En tous les cas, une lecture assez intrigante sur un portrait de femme pas du tout conventionnelle. On va être envoûté !
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critiques presse (7)
Sceneario
27 mai 2021
Le Don de Rachel ne laisse pas indifférent. Un album qui n'a pas fini de faire parler de lui ! Vivement conseillé !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
19 avril 2021
Trois femmes et un don qui les relient, comme une ode au mystère.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LaTribuneDeGeneve
19 avril 2021
Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg signent un roman graphique envoûtant qui pointe les liens invisibles entre trois femmes d’époques différentes.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Auracan
22 mars 2021
Ses couleurs soulignent les différences d'ambiance et d'époque entre les trois parties de cette histoire étrange mais belle et émouvante. A savourer !
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
19 mars 2021
Le don de Rachel est de ces récits qui vous entraînent sans crier gare dans des rêveries laissant quelque peu désemparé dès que la dernière page survient.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
18 mars 2021
Le Don de Rachel est bien plus réaliste que surnaturel. Ce qui apporte encore plus de valeur à cet énigmatique conte dans lequel la transmission se situe à l’impalpable frontière entre certitudes et croyances.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Actualitte
17 mars 2021
Avec un peu de recul, Le don de Rachel met en lumière un problème récurrent avec la magie : on ne peut pas tomber sous le charme à tous les coups.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Certains, à qui on n'avait rien demandé se faisaient du souci pour la santé mentale de Rachel.
Beaucoup d'hommes lui reprochaient d'être une femme. Et de vouloir leur donner des leçons.
Les savants condamnaient ses démonstrations "qui jetaient dangereusement le trouble dans les esprits."
Les religieux s'affolaient devant la menace alarmante d'un retour vers les ténèbres de l'occultisme.
Alors que Rachel leur parlait discrètement de nos contrées encore sauvages et de leur poésie.
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- Mademoiselle Rachel !!! Vous n'avez pas invité quelqu'un ?
- Non, Madame Louise, comme toujours, je suis toute seule.
- Ben faites moins de chahut dans votre solitude ! Merci bien !
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Je crois que, comme souvent, on l'aimait et la négligeait pour les mêmes raisons, parce qu'elle était sacrée. Un jour, on la traitait de sorcière, on lui faisait entrevoir l'asile, et le lendemain elle était invitée chez Alexandre Dumas ou reçue par le roi en personne.
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Tout le monde voulait approcher son mystère. Se faire deviner par elle. Cette société de crinolines et de chapeaux à plumes, c’était comme être au cirque. Elle était un joyeux spectacle dans un monde de joyeux spectacles.
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Je veux tracer mon propre chemin. Même si c'est difficile. Je peux me suffire, je ne cherche pas un mari. Et puis... Je me passerai bien d'enfants aussi. J'ai quelque chose en moi que les autres n'ont pas. Et je veux le partager.
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