Alain Paris écrivait très bien et celui qui dit le contraire : Eh bien ,cause toujours….
Il avait un talent certain pour donner une présence entêtante aux univers les plus improbables.
De lui ,j'ai beaucoup aimé:
Les bannières de Persh et
Dairen .
Le récit de
Ashermayam repose sur l'évocation d'un amour impossible sur fond de monde dévasté par la guerre.
Les mots choisis par l'auteur donne une présence tangible à cet univers de fantaisie très rationnel qui confine au planète opéra. Il y a dans ce texte mouvementé des réalités étrangères et palpables qui font le sel de ce monde envahi et meurtri.
Comme l'impose le format fleuve noir et les règles de la SF populaire, l'intrique est assez surlignée et le texte est endiablé et rythmé .C'est un fleuve noir très réussi sans être une perle de cette collection francophone et mythique.
On se trouve un peu dans un monde de type celtique irlandais avec des chevauchements de mondes qui en envahissent d'autres et des personnages étrangers qui prennent des airs familiers trompeurs et qui sont convoqués pour une alliance contre nature et dévastatrice.
Rien qui change la face du monde dans ce petit roman qui possède quand même une présence confortablement évocatrice et trouble avec sa saveur de fantasy ,de planète opéra et de mythologie celtique floutée.
Dans une autre édition ce texte portait le nom de: Chasseurs d'ombres.