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EAN : 9782315008650
Max Milo (16/08/2018)
4.25/5   6 notes
Résumé :
Derrière une volonté affichée de transparence et de " moralisation " de la sphère politique, nos élus entretiennent leurs propres intérêts au travers de lois de plus en plus incompréhensibles, quand nous, simples citoyens, devons nous serrer la ceinture.
Philippe PASCOT recense et explique les raisons pour lesquels les citoyens ont perdu espoir.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Après Délits d'élus, Pilleurs d'Etat, du goudron et des plumes, Allez (presque tous) vous faire…. C'est encore un brûlot que nous sert l'intrépide Pascot ! Il s'attaque cette fois aux firmes de l'alimentaire, environnementales, pharmaceutiques…. et aux affreux lobbies qui manipulent les politiques dans l'ombre, mais aussi et toujours à ces mêmes politiques consentants à leurs pillages.
Bien qu'ayant écouté la plupart des vidéos et interviews de Pascot, j'en découvre encore de belles ici, c'est à croire que la liste des corruptions n'a pas de fin, le pillage organisé, aucune limite.
C'est édifiant et affligeant mais salutaire.
Je m'abstiens de citations, le livre y passerait, à moins de mettre la liste de l'ensemble de ses sources qui donnent une idée de l'ampleur des dégâts..
Je reprendrais plutôt cette citation de la Boétie dans son discours de la servitude volontaire (1576 et des brouettes quand même !) :

« Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu'il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu'il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir ; il sert si bien, et si volontiers, qu'on dirait à le voir qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude ».

Non sans vous conseiller de lire ce livre.
Au besoin, écoutez ce qu'on en dit ici : https://www.youtube.com/watch?v=okyciFgj3JQ&t=327s
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Je trouve ce livre important et essentiel. Il nous dit toute la vérité sur des scandales économiques ou écologiques qui nous concernent tous et qui sont trop souvent passés sous silence par la presse .
J'avais déjà adoré "Pilleurs d'état". Mais ce nouvel opus est encore plus accessible au grand public.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La société, dans sa modernité, nous a libéré de la culture harassante des aliments et de la préparation contraignante des repas tout en nous rendant petit à petit et maintenant quasiment esclaves et dépendant de ceux qui s’en sont chargés à notre place. Le soucis, c’est que cette industrie est devenue un vampire à l’appétit gargantuesque, qui n’a d’autre but que de nous piller l’estomac et le porte-monnaie au détriment de notre bien-être.
Pourtant, on voudrait bien profiter de la « modernité alimentaire » avec des produis sains à des prix abordables pour tous. On aimerait bien que certains industriels peu scrupuleux, aidés par des gouvernements et des politiciens silencieux et complices arrêtent de nous empoisonner à petites ou fortes doses sous le prétexte captieux qu’il faut réduire les coûts pour que tout le monde puisse accéder à ce qu’ils nous servent, la malbouffe, en nous faisant croire, en prime, qu’ils répondent simplement à la demande des consommateurs que nous sommes.
On voudrait bien simplement avoir confiance, comme dans nos politiques, pour éviter d’avoir à déchiffrer des étiquettes volontairement incompréhensibles (sans doute pour éviter de fatiguer nos cerveaux).
C’est possible, tout est possible quand on veut.
Oui, nous n’avons plus le temps, nous ne prenons plus le temps. L’homme de la ville ne peut plus cultiver son jardin de tomates ou de laitues. Oui, la société en libérant la femme de ses contraintes domestiques l’a sortie de la cuisine. Oui, nous ne pouvons pas pour la majorité d’entre nous, payer cher le simple fait de se nourrir. Mais est-ce une raison pour que le petit producteur en circuit court, qui nous servait des produits sains, soit étouffé par des grands trusts et par des lois de plus en plus contraignantes pour sa survie ?
Ce qui est sûr, c’est que pour certains grands industriels il est plus simple d’organiser le pillage alimentaire, environnemental. Un pillage de la vie humaine, véritables génocides organisés uniquement pour faire du profit, toujours plus de profit.
Page 150 151
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On râle, mais on laisse faire
Le constat est flagrant et légèrement désespérant ; plus on tape sur la tête du peuple français, plus il râle, tempête, vitupère tout en laissant faire.
On sait tous, au fond de nous-mêmes, que nos politiciens (pas tous, mais ils sont de plus en plus nombreux) glissent gentiment mais sûrement vers une corruption passive et une soumission accrue aux sirènes de l’économique. La gestion politique de la cité par nos élus devient un tableau Excel où seuls les chiffres dits « de rentabilité » comptent. On organise, on planifie l’inefficacité des services publics comme la Poste (suppression de personnels, recours à des sous-traitants),la SNCF (non-entretien des réseaux, non-renouvellement du matériel ou les hôpitaux (regroupement forcé des unités, régionalisation des lieux pour supprimer la proximité, rationalisation à outrance des soins, fermeture des lits non « rentables ») pour que le peuple lui-même, excédé, réclame une privatisation rapide. Privatisation qui entrainera OBLIGATOIREMENT une augmentation du pris des services ou des prestations. Viendra alors le temps de ceux qui pourront payer et/ou d’endetter et de ceux qui n’auront que leurs yeux pour pleurer.
On sait tous, dans nos sociétés modernes que ce que l’on mange ou ce que l’on boit devient de plus en plus immangeable et imbuvable. Nous avons encore accès à l’information, à la possibilité de savoir, de comprendre, et de moins en moins, nous nous en servons. Nous continuons au contraire à nous jeter lors d’une promotion « publicitaire » sur une pâte à tartiner aux composants douteux, ou à se précipiter à la pompe à essence puis sur une motte de beurre à la moindre fausse rumeur de pénurie.
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La meilleur des abstentions aujourd’hui, c’est le vote blanc (ou nul)
Nous sommes dans un monde de plus en plus médiatique, qui succombe souvent à l’émotionnel. Une des règles du judo, c’est de se servir de la force de l’adversaire. Nous pouvons chacun et tous à la fois inverser la représentativité d’un élu dont nous ne voulons pas en nous servant du système et non en le rejetant. Il suffit que dans l’urne il y ait en nombre plus de bulletins blancs ou nuls que ceux en faveur des deux candidats (peste ou choléra souvent) que l’on nous impose maintenant quasi systématiquement au deuxième tour des élections
Exemple : un électeur pour le candidat, sept ou huit électeurs (on peut rêver) qui votent blanc ou nul. Un joli graphisme en perspective pour les journaux télévisés. Alors oui, ce candidat sera élu légalement mais non, il ne pourra plus jamais dire qu’il nous représente et qu’il est légitime. Pour les médias, qui raffolent de ce genre d’informations, il y a une forte chance pour que cela fasse plusieurs unes de journaux et que par voie de conséquence la loi commence à changer et qu’enfin les bulletins blancs ou nuls soient pris en compte
Page 251
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La retraite des agriculteurs est illégale
Elle est illégale ou devrait l’être pour la simple et bonne raison qu’elle se situe en dessous du seuil de pauvreté défini pour la France à 1085 euros par mois. Les agriculteurs (comme d’autres) touchent donc une retraite dont on sait officiellement et avec la bénédiction de l’État, qu’elle permet tout juste de survivre. Les « non salariés agricoles » sont en effet peu payes de leurs efforts. Ils touchent en moyenne 855 euros pour une carrière complète (au moins 150 trimestres cotisés, retraite complémentaire comprises). Sachant que ce n’est qu’une moyenne et que la tendance globale est plutôt en dessous de ce montant.
La FNSEA, principal syndicat des agriculteurs, ne « moufte » pas un mot
La FNSEA, pourtant si prompte à hurler quand il s’agit de garder le glyphosate dans nos cultures, n’a bizarrement pas eu la moindre réaction pour défendre la revalorisation des retraites de l’agriculture.
Page219
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Un ministre qui nous prend vraiment pour des taches
Pour résumer la parole trébuchante et la langue de bois du ministre : donc on n’a pas le droit de fabriquer et de vendre du bœuf aux hormones ou du poulet à l’arsenic en France. MAIS, comme dans le cadre du CETA, la Canada, entre autres, a, lui, le droit de nous fourguer à peu près toute sa marchandise et que l’on sera dans l’impossibilité de lui refuser (sinon gros procès que l’on perdra obligatoirement), le ministre propose que nous lisions les étiquettes ou, bien entendu, juré craché, parole de ministre, tout sera indiqué lisiblement au-dessus et en grosses lettres.
Quand on sait le travail qui est fait par les industriels pour que justement on ne comprenne rien auxdites étiquettes, on se demande bien si le ministre ne nous prend pas pour des biquettes.
Page 164
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Videos de Philippe Pascot (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Pascot
Pour acheter le livre : https://maxmilo.com/products/le-pouvoir-du-pire
Après avoir documenté et dénoncé les avantages des hommes politiques – avantages illicites (Délits d'élus et du Goudron et des Plumes) et licites (Pilleurs d'État, Allez presque tous vous faire, Pilleurs de vies et Mensonges d'État) –, Philippe Pascot s'attaque au pouvoir sous toutes ses formes et, pour la première fois, au système Macron. Il pointe du doigt l'accélération de la duplicité du monde politique et des lobbies sur la gestion de la vie quotidienne des Français depuis 2017. Preuves à l'appui, il révèle comment le président, le gouvernement et le système politique en général, manipulent l'information, font voter des lois en catimini et accélèrent les réformes liberticides pour construire une société de moins en moins démocratique. Avec le mélange de rigueur et de colère qui l'a rendu célèbre, il montre comment le pouvoir se sert des progrès censés nous faciliter la vie et de l'éloge du tout-sécuritaire pour nous asservir et nous entraîner peu à peu dans un monde de soumission massive. Un brûlot saisissant et salutaire.
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