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EAN : 9782081381889
336 pages
Flammarion (05/09/2018)
3/5   6 notes
Résumé :
«Cheap» ne veut pas simplement dire «bon marché». Rendre une chose «cheap» est une façon de donner une valeur marchande à tout, même à ce qui n'a pas de prix. Ainsi en va-t-il d'un simple nugget de poulet. On ne l'achète que 50 centimes, alors qu'une organisation phénoménale a permis sa production : des animaux, des plantes pour les nourrir, des financements, de l'énergie, des travailleurs mal payés... Déjà, au XIVe siècle, la cité de Gênes, endettée auprès des banq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je pensais que ce livre aborderais la question de l'obsolescence programmé, du low cost, du discount, il n'en est rien. Je m'étais trompé d'erreur.

Il s'agit en faite d'un brulot anti capitaliste explicitement Marxiste. du gauchisme à l'état brut dans toute sa lourdeur et son manichéisme.
L'homme blanc hétérosexuel, c'est le mal, un raciste esclavagiste colonialiste en puissance. Bien sur on élude totalement la question de l'esclavage noir et arabo musulman qui fut historiquement plus long, jamais aboli et toujours en cours dans certains pays.
Anti frontières, anti états nations sauf bien sur si il s'agit de nations Amérindiennes...
On l'impression que les deux auteurs son des punks à chiens diplômés.
Quelques informations intéressantes quand même notamment sur l'îles de Madère mais noyé dans un flot d'idéologie manquant d'objectivité.
Au final il n'en restera pas grand chose et c'est tant mieux !

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C'est dommage, avec ce titre, le livre avait l'air intéressant... Avant qu'on ne réalise que c'est un livre à charge contre le Capitalisme et les capitalismes, à tel point qu'on dirait à plusieurs reprises que c'est une entité vivante, une entité maléfique, source de tout les maux. Je ne prétend pas que le capitalisme est génial, il a ses défauts, mais tout de même...
De plus, le livre penche régulièrement dans un mix woke, féministe (dans le mauvais sens du terme) et anti-occidentaux, rien que du très classique en somme, nous sommes déjà abreuvé en continu de ce genre de propagande... le livre avait pourtant de quoi faire, le sujet semblait intéressant, dommage que les auteurs ne décollent pas de leur anti-capitalisme primaire.
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critiques presse (1)
LaPresse
05 septembre 2018
Un historien et un économiste tentent de comprendre pourquoi le système capitaliste nous mène à notre perte et proposent quelques pistes de réflexion pour penser «à l'extérieur de la boîte».
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La destruction qui se déroule actuellement sous nos yeux s'accomplit à une vitesse et à une échelle qui n'ont aucune commune mesure avec nos ancêtres des cavernes. Aujourd'hui, l'activité humaine n'est pas en train d'exterminer les mammouths après des siècles de chasse excessive. Nous sommes en train de tout tuer, de la mégafaune au microbiote, à une vitesse cent fois supérieure à celle du taux d'extinction naturel.
D'où vient cette différence ? Du capitalisme. Telle est donc notre thèse : à partir du XVe siècle, l'histoire moderne est entrée dans l'ère du Capitalocène. Recourir à ce mot, c'est prendre au sérieux le capitalisme, en y voyant bien plus qu'un système économique : un ensemble de relations entre les hommes et le monde. Car - et c'est un point fondamental - l'homme et la nature ne sont pas des entités séparées qui s'entrechoqueraient comme deux boules de billards : il s'agit d'un unique ensemble, étroitement interdépendant.
Ce livre cherche ainsi à penser les relations complexes, conflictuelles et inter-dynamiques qui existent entre les hommes et le reste du vivant. En donnant sens au monde qui nous entoure, il souhaite aussi en envisager l'avenir.
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Video de Raj Patel (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Raj Patel
En rendant cheap la nature, l'argent, le travail, le care , l'alimentation, l'énergie et donc nos vies - c’est-à-dire en leur donnant une valeur marchande - le capitalisme a transformé, gouverné puis détruit la planète. Telle est la thèse développée par l’universitaire et activiste américain Raj Patel dans son nouvel ouvrage, intitulé Comment notre monde est devenu cheap (Flammarion, 2018). « Le capitalisme triomphe, non pas parce qu’il détruit la nature, mais parce qu’il met la nature au travail - au moindre coût », écrit Patel, qui a pris le temps de nous en dire plus sur les ressorts de cette « cheapisation » généralisée. Entretien autour de cette grille de lecture, qui offre également quelques perspectives pour sortir de ce que les auteurs appellent le « Capitalocène », grâce notamment au concept d’ « écologie-monde ».
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