Il demeure une sensation étrange à la fermeture de ce livre. J'ai comme l'impression d'être passée à côté, sans en avoir compris les subtilités.
Nous suivons un écrivain ivre dans sa maison des montagnes vosgiennes, où ont actuellement lieu des séries de secousses sismiques. Lors de l'une d'elles survient un inconnu, se présentant comme l'un se ses lecteurs. Entre les deux hommes, une relation bien particulière se crée et on assiste à une sorte de huis clos où se mêlent souvenirs, débats et songes alcoolisés.
La plume de l'auteur est ce qui m'a le plus dérangée. En plus de quelques coquilles dans l'édition "Rivages/Noir", celle-ci est faite de multiples passages en italiques, de phrases pas terminées et de changements de points de vue et de narrateur, sans en comprendre le sens ni la cause. Il se dégage de toute cela un certain aspect "brouillon" ou, du moins, assez fouillis.
Néanmoins, la part positive de mon appréciation va au personnage principal, cet écrivain dépressif, alcoolique et rêveur, perdu dans sa grande maison et dans un quotidien bien rôdé. On s'y attache facilement, peut-être même qu'on le prend un peu en pitié face à tous ses malheurs. Sa place d'écrivain et le rôle de l'écriture m'a beaucoup plus et je me suis retrouvée dans son travail en tant que jeune auteure.
C'est aussi l'ambiance particulière, entre angoisse de la traque humaine et calme des montagnes vosgiennes, qui émane de ce livre et qui m'a totalement happée.
Ainsi, c'est une lecture compliquée que je ne recommanderai pas forcément, mais si vous êtes curieux et amateurs du genre, ce livre est peut-être fat pour vous !
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Immense Pierre Pelot, avec plus de 200 livres en 53 ans d?écriture : littérature générale, science-fiction, policiers, romans noirs, récits fantastiques, BD, théâtre, contes, sagas... L'auteur était à Poirel le 7 octobre pour un entretien aux côtés de Françoise Rossinot autour de son dernier roman, "Braves gens du Purgatoire" (Éditions Héloïse d'Ormesson).